Forces aériennes strictes ou armées de l’air

Tous les passionnés d’aviation militaire le savent bien, les forces aériennes entre elles ne se ressemblent pas. L’une des premières différences est déjà leur nom propre, car toutes ne s’appellent pas vulgairement « Air Force ». Ainsi il est bon de savoir quel est le « patronyme » dans la langue locale de chacune des forces aériennes. Voici un petit pense bête pour (essayer de) se souvenir de l’ensemble des forces dans le monde.

Lorsque deux noms figurent dans la liste pour le même pays, c’est que généralement ce pays a au moins deux langues nationales, comme au Maroc par exemple. L’année qui y figure est celle de la création de la force aérienne en question à sa date de création initiale, et non sous son nom actuel.

On remarque que certaines anciennes colonies ont conservé la langue du pays sous la coupe duquel elles se trouvaient, c’est ainsi que le Français demeure présent dans les noms des forces aériennes d’Afrique sub-saharienne, tout comme l’Espagnol et le Portugais en Amérique du sud par exemple. L’Anglais, langue internationale, s’est elle répandue dans le monde entier. Certains pays comme l’Allemagne, la France, ou encore le Royaume Uni ne font même pas apparaître le nom de leur pays dans la désignation de leur aviation militaire. Il faut savoir que certains pays ont changé plusieurs fois la désignation de leur force aérienne.

Un oeil avisé aura remarqué les pays qui formaient jadis l’Union Soviétique à la date de création de leur force aérienne, coïncidant avec l’effondrement du bloc communiste. Il en est bien évidemment de même avec certains pays d’Europe orientale, mais là la situation est plus complexe car certains de ces pays, comme la Hongrie ou la Roumanie possédaient déjà des éléments militaires aériens avant l’avènement du Pacte de Varsovie.

Quoi qu’il en soit ce rapide tour d’horizon des forces aériennes dans le monde vous permettra peut être de découvrir certaines particularités. Il faut savoir également que le Luxembourg, l’île Maurice, Monaco, les Seychelles, la Somalie, et le Sud Soudan (pour ne citer qu’eux) ne possèdent aucune aviation militaire. Les éléments aériens de pays non reconnus par l’ONU comme par exemple l’Abkhazie, le Haut-Karabagh, ou encore la Transnitrie ne sont pas traités dans le présent sujet. Pas plus que les éléments aériens dépendant directement du haut commandement de l’OTAN.