Une fois n’est pas coutume ce kezako ne vous présente pas un mais deux termes propres à l’aéronautique. Et aspect ô inhabituel ils se disent de la même manière en anglais et en français : HALE et MALE. Que les masculinistes ne s’excitent pas trop vite cela n’a rien à voir avec leurs obsessions et tout à voir avec les drones militaires actuels, aussi bien de reconnaissance et de surveillance que d’attaque. Les cibles volantes en sont exclues. On parle d’ailleurs de drones MALE et de drones HALE sans « s » à la fin puisqu’il s’agit là d’acronymes.

À l’origine HALE et MALE signifiaient respectivement High-Altitude Long Endurance et Medium-Altitude Long-Endurance. Quand on a voulu trouver une traduction française on s’est rendu compte qu’on pouvait conserver HALE et MALE car ça fonctionne aussi. On parle alors (là aussi respectivement) de Haute Altitude Longue Endurance et de Moyenne Altitude Longue Endurance.
Vous l’aurez donc compris l’endurance est longue. En fait sous ce vocable se cachent tous les drones qui dépassent 200 kilomètres de rayon d’action. Mais alors comment différencier un drone de moyenne altitude d’un drone de haute altitude ? Le MALE est limité à 30 000 pieds maximum et le HALE vole au-dessus. C’est aussi bête et simple que cela.

Parmi les drones MALE les plus célèbres on retrouve le Baykar Bayraktar TB.2 turc, l’Elbit Hermes 900 israélien, ou encore le General Atomics MQ-9 Reaper américain. Quant aux drones HALE les plus fameux sont le Lockheed-Martin RQ-170 Sentinel ou le Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk, tous deux américains.
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