Pour ce nouveau kézako nous allons encore une fois vous présenter un terme qui est un anglicisme, ou pour être exact une initiale d’anglicisme : l’ADIZ. Cela signifie Air Defense Identification Zone et se traduit en français par zone d’identification de défense aérienne. Particularité notable l’ADIZ relève à la fois des jargons aéronautiques, diplomatiques, et militaires mais ne repose sur rien de réellement tangible. Elles existent depuis le début des années 1950 mais n’ont aucune espèce de reconnaissance officielle, ni par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale ni par aucune forme d’organisme X ou Y. Tous les pays du monde d’ailleurs n’en possèdent pas.
Se déployant au-delà des espaces aériens souverains, reconnus officiellement eux par l’Organisation des Nations Unies, les ADIZ sont considérées comme ayant un intérêt premier pour la sécurité nationale et la sûreté des états qui les possèdent. Historiquement ce sont les USA qui en ont revendiqué une en premier. Le Canada, la Chine, la Grande Bretagne, ou encore la Russie en possèdent une. De son côté la France n’en a jamais revendiqué la moindre.
Chaque ADIZ a une superficie bien différente. Celles de la Chine, des États-Unis ou encore de la Russie s’étendent au-delà de cent kilomètres après les limites de l’espace aérien souverain tandis que celles du Bangladesh, de la Corée du Nord, ou encore de Taïwan n’excèdent pas vingt kilomètres au-delà de l’espace aérien.

Contrairement aux espaces aériens souverains le recours à la force armée est quasi prohibé dans les ADIZ. Quasi seulement puisqu’elles ne reposent sur rien de réellement écrits ; elles ne relèvent donc pas du droit international. C’est ce qu’on appelle un flou juridique.
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