Le programme SCAF s’élargit grâce à la Belgique !

Cette fois c’est fait ! Ce lundi 19 juin 2023 au soir le Président de la République Française, monsieur Emmanuel Macron, a annoncé que la Belgique rejoignait le programme européen d’avion de combat de 6e génération. Avec l’Allemagne elle est donc le deuxième client du Lockheed-Martin F-35 Lightning II à choisir le SCAF comme future plateforme de combat aérien pour l’horizon 2040-2045. Pour autant elle n’entre actuellement qu’avec le statut d’observateur, c’est à dire sans capacité industrielle.

Beaucoup l’auront compris la décision française de valider la demande belge d’intégrer le programme SCAF est bien plus diplomatique et politique qu’industrielle. Outre-Quiévrain les industries aéronautiques ne sont plus au niveau de ce qu’elles étaient au siècle dernier. Surtout les répartitions ont déjà été réalisées entre Airbus Defense & Space et Dassault Aviation mais également avec les motoristes ITP Aero, MTU Aero Engines, et Safran Aircraft Engines. Le consortium EUMET GmbH est une réalité palpable depuis deux ans maintenant.

Pour autant les industriels belges pourraient être mis à contribution dans les années à venir, à condition que les principales entreprises allemandes, espagnoles, et françaises engagées dans le programme SCAF donnent leur aval.
La décision élyséenne est également un camouflet pour la direction de l’avionneur français. Cependant en mai dernier le PDG de Dassault Aviation avait précisé auprès des sénateurs que si une telle décision politique était annoncée il s’y plierait. Eric Trappier est un homme de conviction, c’est aussi un pragmatique. Il sait que la Belgique pourrait apporter de la stabilité au programme en participant à son financement.

Depuis la guerre froide la Belgique n’a utilisé que deux modèles d’avions de chasse qui ne soient pas de construction américaine : l’Avro Canada CF-100 Canuck canadien et le Dassault Mirage 5BA. Son choix de rejoindre le SCAF européen est donc une excellente nouvelle pour celles et ceux qui (comme moi) croient dur comme fer dans une future Europe de la défense. Le programme d’avion de combat de 6e génération conçu par Airbus DS et Dassault Aviation peut en être un des outils de construction.

Donc bienvenue à nos amis et voisins belges. Nous ne sommes jamais aussi forts que lorsque l’on est unis. Allemands, Belges, Espagnols, et Français dessinons l’aéronautique du 21e siècle. Et demain peut-être serons nous cinq voire six sur ce programme.
Affaire à suivre.

Illustration © MTU Aero Engines.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

24 réponses

  1. Je pense que c’est une erreur que de désavouer Éric traiter et d’imposer un nouveau partenaire, car à long terme ça va encore diminuer la part de la France au bénéfice d’un autre pays. Pour ceux qui ont critiqué les personnes méfiantes de l’Allemagne sur ce programme ( ou le reste d’ailleurs) écoutez e PDG de Dassault et d’autres sur les intérêts stratégiques de la France : je me dis que ces gens sont naïfs ou comme notre président pour eux les intérêts de la France compte moin que ceux de l’Europe. Mais les autres pays eux défendent bien leurs intérêts en premier, il n’y donc pas de réciprocité et donc ce point de vue est nocifs pour notre pays.

    1. La part de la France ? Est-ce que vous sous-entendez Arthur 25 que ce ne serait pas un programme européen mais franco-hispano-allemand ? C’est marrant votre commentaire démontre à quel point la France a du mal à jouer en équipe. Elle continue de se croire supérieure au reste de l’Europe alors qu’elle n’est qu’une au milieu des autres.
      Votre commentaire me rappelle à quel point nous devons accélérer l’Europe de défense. Réveillez-vous Arthur25 la France du 20e siècle n’est plus, De Gaulle est mort depuis plus d’un demi siècle. Le 21e siècle est celui de l’Europe.

      1. Je vous répondrai de vous réveiller. Comment ne pas voir que l’Allemagne ne veut pas d’une France compétitive et qu’il feront tout leur possible pour l’empêcher. Le programme scaf n’aboutira pas ( comme le char lourd) et il faudra un plan b. Transformation du rafale en un rafale 2.0 plus gros mieux motorisé avec réservoir interne et soute à munitions. Je prends pour exemple la transformation du hornet en Super hornet et la dernière version du F15 EX pour donner une image. Car ce programme sera moin cher à développer et donc possible pour nos finances.
        On est plus fort à plusieurs oui mais il vaut mieux être seul que mal accompagné.
        Regardez ce que les industriels et les personnes en stratégie industrielle disent du comportement allemand vis à vis de la France.
        La Corée du Sud n’est pas dans l’Europe et elle s’en sort très bien industriellement y compris dans la défense.
        Il ne faut pas être naïf c’est dangereux pour nous avec tout le respect que j’ai pour votre travail que j’ai plaisir à lire depuis des années.
        Cordialement.

      2. Et voilà, la Belgique est officiellement partenaire dans le programme SCAF !
        Je suis sur la même longueur d’onde que vous Arnaud !
        Pour faire un avion européen, il faut des partenaires européens ! Cela coule de source, mais visiblement pas pour tout le monde !
        Espérons pour le programme que d’autres nations se joindront encore au programme ; Suisse, Italie et rêvons des pays baltes qui font déjà appel aux Rafale pour les protéger en mission de souveraineté.
        Il est temps de rendre de la cohérence en Europe à propos du concept de défense pan-européen promu par le président Macron !
        Il est heureux que Trappier ait changé de ton, car il se mettait en travers du projet d’auto-défense européen, cher à Macron !
        Espérons qu’il ne minera pas le projet de l’intérieur et qu’il saura élever la société Dassault vers un prestataire de défense Européen et pas seulement de la France. J’ose espérer que Macron se soit montré suffisamment ferme, vu les enjeux pour l’Europe et la France qui en sera le grand bénéficiaire !

  2. On verra ce que donne le programme et s’il va au bout. De toute manière, le plan B est en phase de constitution (club rafale) et le plan C arrive avec l’Espadon. Ça nous laisse des alternatives si tout le monde ne joue pas le jeu sur le Scaf. En revanche, s’il avance, ce sera bien que l’industrie française n’ait pas tous ses œufs dans le même panier. Notre allié américain aura un peu plus de mal à mettre la pagaille dans le programme, vu que ce ne sera qu’une facette parmi d’autres. Plus de gens à corrompre, encore plus de chantage, etc… l’Oncle Sam risque en plus d’avoir moins de moyens pour le faire, tout occupé qu’il sera avec la Chine.

    1. Euh,… quand je vois qui sont les membres du « club Rafale », je me demande ce qu’on attend d’eux sur le plan technologique pour le développement du rafale F5. A mon avis, nous devons être plus intéressés par leurs gros sous… qui manquent tellement dans nos caisses. Donc, ce n’est pas gagné!
      Quand au plan C, l’Espadon, là on est carrément dans la science fiction sur le plan du financement, et quand même un peu aussi sur le plan technologique me semble t-il. Ma foi, peut-être fera t-il son premier vol avant l’an 2100.
      Comme le dit très justement Arnaud, la France de De Gaulle c’est fini. Et beaucoup, ici, auraient besoin d’une mise à jour de leur système d’exploitation.
      Sur le plan des équilibres géostratégiques, quand on a en face de soi des monstres en devenir que sont la Chine et l’inde, sans parler de l’état terroriste russe, on ne peut plus se poser de question sur la pertinence de nouer les partenariats les plus larges possibles au sein de l’Europe pour muscler notre défense, qui doit devenir clairement européenne.
      Les américains ne nous ont pas taillé des croupières avec leur F35 en Europe, ils ont juste emprunté un boulevard tracé devant eux par la somme des chauvinismes européens.
      Si le Rafale ou l’Eurofighter avaient fait l’objet d’une très large coopération européenne, nous aurions un chasseur de pointe de génération 5, voire6, sur les bases aériennes européennes. Et on est bien partis pour renouveler l’erreur avec le SCAF. Un singe apprendrait plus vite!
      Alors de grâce, gardons le chauvinisme à l’intérieur des enceintes sportives où les « bas de plafond » peuvent éructer sans grandes conséquences. Mais pour notre défense, donc notre sécurité, faisons preuve d’ouverture d’esprit et de pragmatisme.

      1. Bonjour,
        La coopération ne se décrète pas. Vous ne maîtrisez pas plus que moi la volonté des allemands. Nous tendons la main, pour les raisons que vous évoquez. On se la prend dans la figure pour tout un tas de raison (autre priorité géostratégique, vision différente de l’architecture de sécurité, volonté farouche de ne pas dépendre de la France, volonté d’avoir un leadership européen). Vous n’y pouvez rien, moi non plus. Ce qui est certain, c’est que les intérêts allemands sont fluctuants (sauf sur la récupération de nos compétences), et que les intérêts des américains sont intacts (besoin de rentabiliser leur investissements de défense et besoin de garder le « protectorat » européen dans le giron). Partant de là, le nécessaire sera fait pour accompagner des élans, corrompre ou menacer les allemands tout au long du processus décisionnel. Il est donc logique que la France, vu les échecs des propositions de coopération sur les hélicoptères de combat Tigre, les satellites d’observation de la terre (observation optique), la patrouille maritime (Boeing), les chars de combat (MGCS) l’artillerie du futur (CIF) ou les missiles antichars (Akeron) et antiaériens (Aster), soit, disons… prudente sur les attentes vis-à-vis de l’Allemagne. Une position de coopération ne fonctionne qu’à deux. Nous sommes isolés par l’action résolue de faction en Allemagne défavorable aux intérêts français. Vous pouvez faire le choix de l’ignorer. Mais dans ce cas, je ne pense pas être le bas du front de cette discussion et vous rend cet honneur. J’ajoute que cette hostilité allemande s’étendant sur une période de 20 ans, qu’elle touche les domaines de l’industrie automobile, l’énergie et la monnaie, mon apport semble légèrement plus fondé que le vôtre. Le personnel politique français a tendu la main, s’abaissant, se pliant en 2 comme pas possible au milieu de diktat tous plus infâmes les uns que les autres, non. Marre de ces humiliations. Depuis 2 ans Macron fait ce qu’il doit et ramène nos attentes en terme de coopération avec l’Allemagne à un niveau symétrique. Il y a de la friture sur la ligne, c’est bien normal. Mais la rancoeur accumulé par ces humiliations ne va pas s’éteindre en 1 jour.
        J’espère, pour les mêmes raisons que vous que le SCAF se fera, mais la rancoeur… à cela, chacun son libre arbitre. Et il est normal que l’on ai des plans B et C systématiquement avec l’Allemagne. C’est un autre pays, souverain. Certainement amical au niveau interpersonnel, mais ça s’arrête malheureusement là. Au niveau politique, l’amitié est de façade. C’est déjà bien, mais il n’y a rien au delà.
        Lisez-vous la presse allemande? Je le fais et c’est plutôt édifiant. Ils nous aiment bien, mais ils ne nous envisagent pas comme des partenaires.

        1. Je suis entièrement d’accord avec tous vos arguments que j’ai eu la paresse de développer plus haut. Mr Montebourg est sorti du silence pour nous expliquer que certains de nos amis n’ont aucun scrupule à défendre leurs intérêts contre les nôtres, alors pourquoi devrions nous ignorer celà ? Il est normal de demander la « réciprocité « . Je suis pour l’union ou le mariage mais que si les différentes partie le veulent et malheureusement pour nous, pour eux, pour l’histoire, les allemands ne veulent pas de la France comme partenaire et ils nous livrent une bataille économique. Ce n’est pas à cause de personnes comme nous que l’Europe de la défense ne marche pas car qui s’intéresse à nos simples avis de passionnés aéronautiques : personne! Si ça ne marche pas c’est que les allemands (gouvernement) ne veulent pas de nous, et mon avis ne changera rien de rien dans le futur car complètement insignifiant.
          Je tiens à saluer toutes les personnes qui interviennent même celles qui partagent des avis différents car il est toujours agréable de parler avec d’autres passionnés.

        2. Juste un truc Arthur25 ce n’est pas la première fois que je vous reprends sur ce sujet : vous êtes sur un site aéronautique, souvenez vous en ! Votre commentaire n’a rien, mais vraiment rien à voir avec l’aéronautique. Donc vos petites opinions personnelles vous vous les gardez et vous les exposez à vos amis ou bien aux piliers de comptoir du bistrot en bas de chez vous. Elles n’ont rien à faire ici. La guerre de 1870 est révolue, celles de 14/18 et de 39/45 refermées alors votre ressentiment envers nos amis et partenaires allemands n’a rien à faire sur nos pages.
          Dernier avertissement avant modération.

  3. Tigre, maws, mgcs, scorpene … je n’ai pas la liste exhaustive des programmes où la france joue collective et les pays partie prenante non. Alors meme si l’europe de la defense est une necessité, il serait temps que justement ces memes pays jouent collectif.

    S’il y a des reactions contraires en france, est ce reelement notre faute ?

    Autant le bashing anti « partage » est néfaste, autant le bashing « anti-france » l’est aussi

    Un avis parmi tant d’autre

      1. C’est un commentaire pour equilibrer d’autres, il faut aussi apprendre a ouvrir un tant soit peu les yeux, la cooperation et le developpement conjoint, le ****** ** ******* en est une autre.

        Un example frappant, certes pas dans l’aero, sur le mgcs : a l’origine un projet 50/50 gagant/gagnant, l’un des gvt a imposé un troisieme laron, maintenant le projet est a la ramasse … a qui la faute ?

        Bref, c’est bien de prôner le partage … etc … mais a un moment donné faut aussi jouer franc jeu et sans naiveté non plus.

        Tjrs mon avis et je le partage

        1. Par contre merci de partager votre avis sans vulgarité, cela m’évitera de devoir dégainer les astérisques.

  4. Comme je l ai déjà dit dans un autre post, la Belgique est un partenaire fiable . Une fois un contrat signé , il sera respecté. On ne demandera pas une part plus grande , on ne gonflera pas la facture , les délais seront respecté autant que possible, on ne prépareras pas un plan B pour mieux torpiller le plan A. Demandez a vos grands amis teutons de faire la même chose . J’ ai de très gros doutes . La Belgique est trop petite pour se permettre de ne pas respecter ses promesses ou contrats. On vous reparle du contrat des sous marins australiens , du MGCS , et même du SCAF , des Rafales en Suisse , des A330 MRTT US , liste non exhaustive ? Ca doit devenir douloureux , à force de la prendre dans la partie basse et arrière de votre anatomie .

    1. À titre personnel, et je pense que cela se ressent dans l’article, je vois l’arrivée de la Belgique dans le programme SCAF comme une chance.

      1. C’ est aussi comme cela que je l’ ai ressenti . Et pour cela, je t’ en remercie. Je suis aussi un fervent partisan de l’ Europe de la défense , mais mon dieux , que c’ est dur de faire changer les mentalités.

      2. Bonjour Arnaud,
        Comme nous nous étions déjà écharpés (gentiment…) sur le sujet il y a quelques jours, je ne reviendrai pas sur les détails de mon argumentation, mais je voudrai souligner 2 points concernant spécifiquement la participation belge.

        Tout d’abord , aéronautiquement parlant, la Belgique n’est plus, depuis 30 ans, qu’un simple assembleur de F16. Je ne vois donc pas l’éventuelle plus-value technique de leur présence.
        Ensuite, étant donnée leur acquisition de F35, non seulement la Belgique n’aura pas besoin d’un nouvel avion avant une quarantaine d’années (pour peu que le F35 ait une durée de vie « normale » pour un aéronef actuel), mais encore leurs budgets seront complètement absorbés et par l’acquisition et par le coût de MCO pendant la même période. Je ne vois donc pas non plus l’éventuelle plus-value financière de leur présence. (Arguments qui ne concernent bien évidemment pas l’Allemagne, qui ne joue pas « tout-à-fait » dans la même catégorie que la Belgique).

        Dés lors je ne vois pas l’intérêt de leur participation. Qu’ils assument jusqu’au bout leur choix du F35. Après tout, ils auraient pu choisir le Gripen, choix européen, adapté à leurs besoins et beaucoup plus abordable. (les Rafale et Typhoon auraient certainement été surdimensionnés et à leurs besoins et à leurs capacités financières). Quand à l’excuse bidon de la capacité d’emport de l’arme atomique, autant en rire.

        1. Bonjour Olivier,

          Permettez-moi de m’inscrire en faux, la Belgique est active dans le domaine aéronautique, à une échelle moindre que la France, bien sûr, mais non négligeable, dans des domaines qui vont de la R&D à la maintenance. D’ailleurs la France fait déjà largement appel à elle via des entreprises telles que SABCA, SONACA ou des succursales de Thales par exemple.

          Ensuite, on sait (même en Belgique) que 34 F-35 ne suffiront pas longtemps, surtout en considérant l’évolution actuelle de la menace, d’autant que leur taux de disponibilité a été surévalué.

          Quant à la possibilité d’emport d’une bombe H, il s’agit d’une contrainte OTAN, pas d’une excuse. Et cela ne fait pas beaucoup rire. Par ailleurs, la France ne semblait pas prête à prêter des ASMPA à la Belgique, ce qui aurait levé la contrainte.

  5. Je souhaite le plus bel avenir possible pour ce projet communautaire SCAF, mais je ne me réjouirai que lorsque cet avion entrera en production, avec des carnets de commandes remplis selon les prévisions.

  6. Je trouve que ce status d’observateur est très bien trouvé.
    La Belgique peut participer sans que cela n’oblige à tout remettre en cause sur les répartitions industrielles qui ont été chronophage.
    Il me semble important de parler de la position des industriels, qui avaient fait le plein de boulot avec les F16, mais qui se retrouvent avec très peu de charge sur le F35. Les Belges sont des partenaires fiables, mais industrielement le F35 pourrait leur couter très cher. A mon avis les relations entre la Sabca et Dassault sont égelement à prendre en compte dans ce contexte.

  7. Une bonne chose à mon avis. Si la Belgique doit acheter d’autres chasseurs, autant qu’ils soient européens.

  8. Je ne pense pas que cette nouvelle réjouit énormement Dassault pour le programedu NGF. La Belgique achéte des appareil américain et continuera à acheter américain. La France va propose sa vision de l’avion sans les européens un peu comme dans le passé avec Eurofighter et ACX.

    1. La Belgique achète tellement américain qu’elle vient de décider de rejoindre un programme européen où un de ses voisins semble ne pas vouloir d’elle. Moi je dis que les Belges ont du courage de se coltiner les réflexions de Français qui n’ont toujours pas digéré les bides successifs du Mirage F1 et du Rafale auprès de la FAB.

      1. Arnaud; il faut rester prudent.
        Etre participant observateur n’engage pas les parties. Ce qui signifie que chacun peut quitter le programme quant il le souhaitera et sans préjudice.
        Et vu les risques géopolitiques en Belgique vu la confédéralisme probable du pays, je comprends la prudence des français. De plus, les Belges n’amènent pas d’argent. Ils n’en ont pas, c’est un des pays les plus endettés de la zone Euro (106% du PIB: en évolution constante) !

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