La Belgique souhaite officiellement rejoindre le SCAF.

Plus que jamais le programme d’avion de combat de 6e génération n’a plus rien de franco-allemand et tout désormais de vraiment européen ! Ce vendredi 16 juin 2023 la ministre belge de la défense, madame Ludivine Dedonder, a officialisé le volonté de son pays d’accéder au rang d’observateur du programme SCAF initié par Airbus DS et Dassault Aviation. Depuis plusieurs semaines en fait tout le monde s’attendait à une telle demande de Bruxelles, et ce malgré une hostilité affichée et revendiquée par l’avionneur français. Il est évident que le sujet sera sur toutes les lèvres dans les allées du Salon du Bourget qui ouvre ses portes dans 48 heures.

Après l’Espagne c’est donc au tour de la Belgique de vouloir embarquer à bord du programme SCAF. Si sur le plan strictement européen c’est une excellente nouvelle la décision de nos voisins d’Outre-Quiévrain peut surprendre puisque celui-ci a pour but de remplacer à l’horizon 2045 les Dassault Aviation Rafale français et les Eurofighter EF-2000 Typhoon allemands et espagnols. Deux modèles d’avions de combat de génération 4.5 qui ne sont pas et ne seront jamais en service dans les rangs de la Composante Air. En effet en 2018 elle a choisi le F-35A Lightning II de Lockheed-Martin au détriment de l’avion français. Les deux premiers exemplaires de ce chasseur de 5e génération doivent d’ailleurs lui être livrés cette année.

Alors pourquoi un tel empressement belge à rejoindre Airbus DS et Dassault Aviation ; ou plus exactement l’Allemagne, l’Espagne, et la France ? D’abord parce qu’il semble bien que Bruxelles ait préféré ce programme à son concurrent euro-japonais GCAP, ex-Team Tempest. Celui-ci sent de plus en plus le souffre suite à la volonté saoudienne de le rejoindre, trop sans doute au goût de la Belgique.
Mais également et sans doute sûrement surtout en raison des difficultés que le pays connait avec Lockheed-Martin. La Belgique ne digère toujours pas les retards de l’avionneur américain. Initialement ce n’est pas deux avions qu’elle devait recevoir en 2023 mais quatre. De son côté le constructeur se retranche derrière l’excuse désormais bien connue des difficultés post Covid-19. Est-ce que pour autant la Belgique va tourner le dos au Lockheed-Martin F-35 Lightning II ? Bien sûr que non elle a grandement besoin de remplacer ses vieux General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon.

Niveau problèmes de digestion l’avionneur français Dassault Aviation se pose là lui aussi. Car dès le mardi 23 mai 2023 son numéro 1 était auditionné à Paris par les sénateurs. Et sans ambages il déclarait ne pas vouloir faire de place aux industriels belges, causant un tôlé médiatique à Bruxelles. Si la gêne est perceptible il faut comprendre que l’avionneur clodoaldien ne soit pas dans les meilleurs conditions pour ouvrir la porte d’un programme déjà complexe à des partenaires qui lui ont tourné le dos voici cinq ans. On remarquera au passage qu’Eric Trappier n’a rien perdu du franc-parler qui le caractérise si fréquemment. Il a d’ailleurs déclaré «Si on me l’impose, je me battrai» indiquant bien plus qu’un refus, une véritable hostilité envers l’entrée de la Belgique au programme SCAF.
Devant la Chambre Haute il a d’ailleurs déclaré que selon lui l’horizon 2040 demeurait «très optimiste» à trois partenaires.

Le silence d’Airbus DS sur la question de l’élargissement à la Belgique peut surprendre mais s’explique pourtant parfaitement. L’avionneur européen n’a rien à lui reproché n’ayant pas perdu de contrat dans ce pays puisque l’EF-2000 Typhoon n’était pas réellement en compétition contre le F-35A Lightning II et le Rafale. Allemands et Espagnols n’ont donc pas de raison d’être revanchards envers Bruxelles.
Rappelons l’adage populaire : «Qui ne dit mot consent». Reste à savoir si ce silence sera en faveur de Dassault Aviation ou du gouvernement belge.

Vous l’aurez compris le programme européen SCAF plait. Il faut dire que sur le papier l’alliance technologique Airbus DS et Dassault a de quoi satisfaire nombre de potentiels utilisateurs. Dans le même temps il semble que de plus en plus Londres et Rome risquent de payer cher leur rapprochement avec Ryad.
Le statut d’observateur prôné par madame Dedonder ne pourrait-il pas satisfaire tout le monde dans cette affaire ? Nous le saurons sans doute assez vite.
Affaire (évidemment) à suivre.

Illustration © Dassault Aviation.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

56 réponses

  1. La France seule peut-elle refuser l’accès à la Be. à ce projet qui parait il serait Européen ?
    Rappelons ici que les Danois , les Finlandais , les allemands , les Hollandais, les espagnols eux aussi ont choisis le F34 américains et pourtant eux aussi sont européens . La France ce bô pays qui a déclaré l’ OTAN en mort cérébrale alors qu’elle l’a rejoint il y a peu , qui veut une Armée EU mais à condition que ce soit elle qui la commande , qui voudrait se passer des USA pour notre défense alors qu’il lui a fallu ++ de vingt pour livrer des A1400M de transport, qui ne sait pas suivre les commandes de canons  » César  » et qui se fait expulser par de nombreux pays francophones africains après sa retraite fracassante du MALI où elle disait qu’elle était seule ce qui était faux puisque les Belges , les anglais les allemands et les danois avaient et ont eux aussi des hommes sur place mais le  » Hic  » c’est que le français veulent TouT diriger sans partage !
    Alors , le SCAF? : . . . . français ou Européén ????

    1. Visiblement Versfio vous avez des infos que nous n’avons pas car aux dernières nouvelles l’Armada Espanola n’a toujours pas commandé le F-35B Lightning II (et non le F-34) et je ne sais pas d’où vous sortez cet A1400M ? Ensuite la France ne vient pas de rejoindre l’OTAN puisqu’elle est signatrice du traité de l’Atlantique nord à sa rédaction. Au final soit vous vivez dans un dimension parallèle soit vos connaissances en matière d’aéronautique et de défense sont… fragmentaires.
      Pour le fond de votre commentaire, bah désolé mais j’ai ri.

      1. Ps : *** Il faut lire le A 400M ( projet 1999 ) et rajouter la Pologne à la liste des pays ayant choisi le F34 de Lockheed Martin .

        1. Alors une bonne fois pour toute Versfio : il n’y a que dans votre monde parallèle qu’il existe un F-34. Ici c’est un F-35.
          Je me demande si vous ne seriez pas la résurrection du Machin de souche ou bien du fils du colonel. Non car vous avez leurs connaissances très approximatives de l’aéronautique et la même syntaxe.

    2. C’est bon? Ta finis ta petite ritournelle anti-France? Les 3/4 de tes arguments ou de tes chiffres sont faux ou mal formulés.
      La colonisation est finie depuis plus de 50 ans mon grand, faudrait passer à autre chose et te plaindre à tes propres dirigeants qui vendent depuis des décennies les ressources de l’Afrique aux plus offrants. Les simples français que nous sommes n’y sont pour rien si rien n’avance dans vos pays.

  2. On peut aisément comprendre le ressentiment et la rancune de Mr Trappier. Les Belges nous refont une blague… belge. D’autant plus que le F35 sera certainement encore opérationnel en 2040 et bien au-delà… surtout s’il est livré en retard. Alors qu’elle est l’interêt de raccrocher le wagon SCAF, si ce n’est d’avoir une part de gâteau technologique à moindre frais ? Devant le refus de Dassault Aviation, les cris d’orfraie de Bruxelles sont bien mal venus : les Belges auraient-ils la mémoire courte ?

    1. Parfaitement exact, que la Belgique se rapproche de LM pour participer aux travaux du F36, F37 ou F38…., puisqu’après tout ils en financent déjà la R&D par leur acquisition de F35.
      Et puis, qui dit que le SCAF pourra emporter la bombe B61 US? 🙂

      1. Quand on vous lit Olivier l’aventure européenne n’est pas gagnée. Vous semblez oublier que dans le SCAF Airbus DS a aussi son mot à dire, peut-être que l’avionneur européen sera plus apte à travailler en équipe élargie que son associé français.

        1. En effet Arnaud, je suis pour le moins dubitatif sur les productions européennes, qui se sont quasi toutes avérées des échecs techniques ou industriels. Il n’est que de se rappeler le Tornado, simple camion à bombes (alors qu’il était présenté, lors de ses études, comme l’avion miracle, bon à tout), les problèmes et retards de l’A400, le Typhoon qui est inférieur au Rafale même dans sa spécialité de défense aérienne (et dont la production industrielle est éclatée entre plusieurs sites, source d’importantes économies…), voire même le Jaguar (excellente cellule, assez rustique pour être incassable, mais dramatiquement sous-motorisé…).
          Voir aussi les actuels problèmes liés au char d’assaut entre la France et l’Allemagne…
          Multiplier les intervenants c’est multiplier les problèmes et diluer les responsabilités.
          Par ailleurs, séparer un programme en plusieurs tranches contractuelles dont chacune devra être approuvée par les parlements nationaux respectifs (avec, chaque fois, une renégociation des parts industrielles de chacune des parties? Et quid si un des partenaires décide finalement de ne plus approuver la suite?) est, à minima, source de retards…
          J’espère me tromper vue l’importance du sujet, mais je sens mal le SCAF dans son organisation actuelle;

        2. Quel rapport entre le char franco-allemand et le SCAF ? Ah bah oui aucun si ce n’est une vieille germanophobie bien franchouillarde.
          Un vrai passionné d’aviation aurait reconnu les succès des Airbus A319, A320, A330, A350, H130, et H145. Vous non vous ne voyez en Europe que des échecs.

        3. @Arnaud, je pense qu’Olivier visait les productions militaires en coopération où le cahier des charges est en général une vraie casse-tête à satisfaire à cause des exigences très disparates des Armées des différents pays concernés, notamment sur les missions à effectuer par l’avion, missions qui conditionnent directement la masse de l’avion à définir, sur les types d’armement à intégrer et bien d’autres encore
          Dans le civil, en général, le cahier des charges concernent l’allonge, le nb de passagers, et la consommation par passager au km et rien d’autres d’antagoniste, les exigences des compagnies aériennes se trouvent dans l’aménagement intérieur, ce qui ne conditionne en rien la conception de la cellule
          En résumé, la coopération militaire entre pays et j’insiste bien sur ce dernier terme est un vrai défi, ce que les pays tels que les USA, la Russie et la Chine ne connaissent ou plutôt ne subissent pas.

    2. Tout à fait et lors du choix du F 35 il avait été signifié clairement à la Belgique que cette décision la priverait de participation au projet européen.
      La réaction de l’avionneur français est logique.
      En Belgique nous n’avons pas l’habitude que nos politiciens tiennent leurs engagements

      1. Sauf que le Rafale a été présenté hors marché, le cahier des charges ne l’avantageant pas. Et donc, quelle que soit la qualité de la proposition, elle avait très peu de chance d’aboutir, ce que le constructeur ne pouvait pas ne pas savoir quand il a fait cette proposition.

        1. Le cahier des charges avait été fait pour que seul le F-35 s’y conforme, c’était biaisé dès le départ et reconnu par les militaires belges.

        2. Bien vrai…et cela s’oublie souvent dans les commentaires franco-français… Présenter les Belges comme ceux qui n’ont pas voulu du Rafale qui est excellent… Mais messieurs…il y avait une procédure à suivre pour éviter de serieux problèmes juridiques à la Belgique en cas d’acceptation hors procédure du Rafale..et ce genre de comportement fait du mal dans les relations françaises avec bcp de pays.

    3. Et les Français ? D accord , on a pas acheté votre merveille technologique , le Rafale . Et alors ? Ma maman m a toujours dis de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier. on a pris des césars , des jaguars ,vos nouveaux transports de troupes , mortiers de 120 mm , même nos nouveaux chasseurs de mine viennent de chez vous , les A400 M, idem ; Mais m… , il vous faut quoi ? Et que devrions nous dirent , alors , quand vous achetez vos fusils d assaut chez les allemands , eux qui ne se privent pas de vous tirez dans le dos a tout bout de champs , alors qu’ on vous proposait le SCAR , qui est loin d être une m…. Est qu’ on crie nous ? NON . CAMO , vous connaissez ? Les Belges sont certainement les partenaires les plus fiables que les français n ont jamais eut.

        1. Merci , désolé si je me suis un peut emporté , mais a force d entendre toujours les même c…. , à force , ça use. De plus vu la bonne entente entre nos deux armées , je suis sur qu’ un couple F35 / Rafale sera meilleur que Rafale / Rafale . Autant prendre le meilleur des deux mondes . Avis perso.

  3. Si je me souviens bien, Dassault avait proposer en plus du Rafale, une participation au SCAF.

    De mémoire il me semble que c’était évident qu’à l’époque, en tout cas c’était présenté comme ça dans les médias locaux (je suis belge), le F35 était sans concurrence tout simplement car la Belgique souhaitait pouvoir abriter des armes nucléaires et d’avoir les avions pour les déployer. Sa fait partie de sa doctrine.
    Doctrine qu’elle n’expose pas ouvertement, je suppose car elle est dans l’illégalité : elle a signé le traité contre la prolifération des armes nucléaires et n’a donc pas le droit d’abriter ce type d’armes.

    Cela dit, la France et la Belgique ont signées un accord de coopération assez ambitieux (CaMo) dont une des particularités est d’avoir le même matériel. La commande récente de canons CAESAR est directement lié à cet accord. Si CaMo concerne l’armée de terre, avec la direction prise d’avoir plus d’interconnectivité systèmes et interarmées, ça me paraît logique que la Belgique voit de l’intérêt dans le SCAF.
    D’ailleurs l’armée belge avait abandonné les chars de combat, mais s’y réintéresse depuis cet accord via le MGCS.

    Enfin, l’OTAN estime que les 34 F35 belges sont insuffisants pour respecter ses engagements au sein de l’alliance, il faudrait au moins 48 chasseurs modernes. Raison de plus pour la Belgique de rejoindre le SCAF.

  4. la proposition de participation au scaf était incluse avec le deal du rafale qui a été refusé quand ils ont choisis le f35 en croyant avoir leur 3 milliard de retombée. qu’ils aillent au diable…. (rouge)

    1. Humour très parisien ou Macroniste. Fallait juste suivre la procédure émise par la Belgique pour vendre cet excellent avion et ne pas avoir ce stupide complexe de supériorité envers les petits belges et les diables…

      1. Par contre on va arrêter là immédiatement les histoires de « macronistes » et de « non macronistes » car sinon ça risque fort de dégénérer. On s’est tapé ici il y a quelques jours un nazillon qui se faisait appelé Français de souche et nous collait des liens vers la fachosphère en permanence donc si ça continue de politiser ça ne va pas le faire.

      2. Vous savez très bien que Dassault n’a pas pu suivre la procédure de sélection belge car le cahier des charges avait été clairement taillé spécialement pour le F-35, Trappier l’avait dit le Rafale aurait été exclu d’entrée. Tenter une opération de vente parallèle était l’unique espoir. Ca n’a pas marché voila, c’était le risque, mais la réaction belge à cette tentative a été plutot agressive et on peut comprendre que Trappier ne veille plus faire de cadeau aux belges qui frappent maintenant à la porte en tentant de la forcer.

  5. Le cahier des charges pour le marché du remplacement des F-16 Belges était taillé sur mesure pour le F-35, en partie à cause de modification des exigences de l’OTAN, en partie à cause de considérations politiques du gouvernement de l’époque. Boeing a renoncé en dénonçant un marché biaisé, Saab s’est retiré également à cause de cela (pas de bombe H sous un avion suédois !).
    Dassault n’a pas répondu non plus au marché mais a proposé une alternative : une participation au SCAF et des Rafales dans l’intervalle. Objectivement très intéressant, mais pratiquement voué à l’échec au plan commercial et législatif.
    Les seuls concurrents restant en lice étaient le F-35 et le Typhoon.

    En regardant les événements actuels, la composante Air devra sans doute être renforcée. En espérant que ce soit avec des avions européens.

  6. Je suis d’accord avec Trappier les Belges nous ont fait un petit dans le dos avec le rafale,ils nous apportent rien et il recherchent surtout une participation industrielle pour leur économie, mais Trappier le précise bien aucune participation pour la Belgique

    1. Sauf que le PDG de Dassault oublie un détail qui a son importance : il n’est pas seul aux manettes. Allemands et Espagnols ont aussi leur mot à dire, et eux seront peut-être plus européens que le Français.

      1. Les industriels allemands et espagnols pourraient peut-être consentir quelques miettes de leurs charges de travail aux industriels belges, à condition que la Belgique s’engage irrévocablement à privilégier les intérêts européens plutôt quceux des États-Unis ?

      2. Pour intégrer un nouveau partenaire il faut un accord de tous, pas de la majorité. Ce n’est pas une démocratie. Et Dassault étant maitre d’oeuvre ils ont probablement plus de poids décisionnel.
        Dassault a déja fait de très grosses concessions en acceptant l’Espagne sous pression allemande, je doute que l’ajout d’un nouveau partenaire (qui de toute façon se limitera à acheter une quinzaine d’avions) les intéresse.

        La seule chose qui pourrait peser c’est une pression gouvernementale, sachant que nos politiciens ont une idéologie pro européenne. Mais le coup du F-35, acheté et préféré par le pays qui se prétend fierement la Capitale de l’UE, reste malgré tout en travers de la gorge des français.

        1. Quand on vous lit (ou d’autres) on se dit que vraiment l’Europe a du souci à se faire avec un partenaire comme la France. Une fois encore notre pays est incapable de jouer en équipe.

        2. Mais le souci Arnaud, c’est que la Belgique n’a pas joué le jeux d’une défense européenne en privilégiant le F35, pourquoi la France devrait ensuite s’excuser de ne pas être + «  partageuse »?
          Et pour le MGCS, pareil, les allemands savent très bien mettre cet autre projet européen dans la balance des négociations et des partages de travail sur le SCAF pour favoriser Airbus. Pourquoi la France devrait se coucher à chaque fois sous prétexte que l’on souhaite développer une défense européenne réellement commune ?

  7. Je ne sais pas si un jour on sortira des querelles de bacs à sable…
    Quand je lis que les belges ne nous apporteraient rien, je crois rêver. C’est bien connu, à part les frites, hein!… On est chez Coluche, là!
    Les belges ont fait le choix du F35 comme de nombreux autres pays européens. Et alors?… on les met tous au ban des nations européennes? Je crois plutôt que vu des nations qui ont choisi le F35, c’est nous qui nous sommes isolés par notre arrogance.
    Maintenant, on parle du SCAF. Et on ne pourra pas le faire seul. Arrêtez de rêver.
    Ce n’est pas une question de savoir faire, mais de pouvoir faire. Bref, on n’a pas le pognon!
    Et si on y va seuls, on mettra 40 ans pour le sortir quand les autres s’équiperont du chasseur de 8ème génération… américain!
    Chasseur de 8ème génération américain probablement partiellement étudié et fabriqué en Europe, sans la France…
    Et Trappier aura beau faire de grands cocoricos, les deux pieds dans la mouise en haut de son tas de fumier, il fera là où on lui dira de faire, ou il ne fera pas.
    Quand on prend le risque de tout perdre plutôt que d’accepter de ne pas tout gagner, c’est qu’on est un bien piètre stratège…

    1. La Belgique ils sont intervenus où avec leur aviation ces 30 dernières années en conflit extérieur ? La Belgique c’est pas Israël.
      Ils avaient pas besoin de F35, des rafales/eurofighters ou gripen auraient largement suffit, pareil en Suisse et d’autres pays d’Europe qui ont choisis le F35 pour des raisons politiques et ont délibérément choisis de sacrifier les ambitions d’une aéronautique de défense européenne unie. La France n’est pas responsable de cette situation.

      1. Sauf erreur de ma part, chaque état européen a gardé sa souveraineté.
        Le libre choix de pour un état européen de choisir son matériel de défense fait partie de cette souveraineté.
        Cela dit, la Belgique fait partie intégrante de l’OTAN et qui peut lui reprocher de se procurer du matériel déjà en service dans d’autres pays européens dans un soucis de standardisation OTANien?
        Ce n’est pas parce que la Belgique est un pays (relativement) petit géographiquement parlant qu’elle devrait se contenter d’assurer sa défense aérienne avec des SF260!
        Et quant à sacrifier les ambitions d’une aéronautique de défense européennes, balle au centre! A force de vouloir être le chef, toujours et partout, comment ne pas s’étonner de se retrouver seuls et à poil au milieu de la pampa?
        En France on a d’excellents ingénieurs et techniciens. Il nous manque seulement des décideurs pertinents.

      2. Le Rafale n est pas européen , et ne l a JAMAIS été . Il est pensé par des Français, construit par des Français , pour les Français .Point. C’ est pour cela que Dassault c’ est retiré dès le départ du programme eurofighter , qui , lui , est Européen car l’ avion ne correspondait pas à ce que les Français voulaient. pour les Français , compromis , connais pas.

  8. Salut ARNAUD,
    Je détestais cette série américaine « Les Feux de l’Amour » ou française « Plus Belle la Vie », roman télé sans fin, ni queue, ni tête….!
    Par contre, ce nouveau remake aéronautique de  » l’Auberge espagnole » me passionne, car c’est une succession de rebondissements, coup bas et trahisons, au sein d’un jeune couple d’industriels issu d’un mariage, arrangé sous la pression de leur famille politique respective, teutonne et française. Ces familles, soucieuses de leur pérennité industrielle en aéronautique, et de leur puissance économique et politique, ont décidé, grâce à une liberté de mœurs coutumière dans ces milieux, d’y joindre aux forceps un 3ème époux ! Et pour corser le tout, preuve d’une liberté des mœurs hors du commun, un 4ème larron frappe à la porte de la chambre ! Ça laisse rêveur, quand aux futures soirées nuptiales !!!! Et ce d’autant plus, que l’un des deux 1ers époux, français, ne veut plus partager la chambre avec le représentant de cette 4ème famille, belge, qui l’avait éconduit quelques années plus tôt, lors de précédentes aventures de haute voltige….!
    Je vous le dit, c’est un mélodrame à couper le souffle de la tuyère du SCAF ….!
    Pour en revenir à notre industriel français, Dassault Aviation, je comprends effectivement son fort ressentiment à l’encontre de la famille belge, qui lui a préféré le F35 il y a peu, produit d’un constructeur américain, à son RAFALE, pur chasseur français, et donc européen ! Or la Belgique est un fervent défenseur de l’Europe ( la commission européenne y siège à Bruxelles) et de son rayonnement….!
    Qui plus est, alors que l’encre du contrat du partage industriel entre les 3 époux teuton, espagnol, et français, est encore fraiche, et après une bataille politique, médiatique, et industrielle, à couteaux tirés, Dassault Aviation, maitre d’œuvre ou « best athlet » de l’avion de combat de 6ème génération, ne veut surtout pas revivre un nouveau partage industriel, qui réduirait encore son leadership et diluerait ses compétences et ses profits futurs…!
    Seulement, ce n’est pas Dassault Aviation qui décide, ce sont les gouvernements des 3 pays, futurs 1ers clients du SCAF et pourvoyeurs des fonds énormes nécessaires pour assurer le développement complet de ce projet très structurant pour l’avenir de l’industrie aéronautique européenne.
    J’espère me tromper, mais le déroulement de ce mélodrame et mécano industriels, me fait penser à ceux à l’origine du PANAVIA TORNADO et de EF 2000 TYPHOON, ce qui ne présage rien d’excellent à mon avis, vu les difficultés rencontrées par ces programmes du fait de décisions plus souvent basées sur de futures retombées économiques et politiques que techniques….!
    L’adage en vogue actuellement, qui stipule que  » Seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin », ne parait pas toujours judicieux en matière d’aéronautique militaire, secteur où règne l’innovation technologique, difficilement partageable avec des concurrents aux égos démesurés et aux intérêts stratégiques parfois antagonistes, et où les décisions importantes ne doivent pas être basées sur le plus petit dénominateur commun afin de satisfaire tous les acteurs, car source de bricolage technique, frein à la performance et donc à la compétitivité futur de l’avion européen
    J’attends avec impatience la suite du feuilleton qui risque de durer au moins aussi longtemps que  » Plus belle la vie », voir  » Les feux de l’amour », au gré des aléas politiques et économiques….
    Bonnes réflexions,
    Amicalement,

    1. Étonné Rafaletiger que tu n’ais pas commenté la photo du weekend, je pensais qu’elle te plairait. 😉

    2. Bonjour Rafaletiger,
      Je n’ai pas dit autre chose il y a quelques heures, mais me suis fait taxé de « germanophobie franchouillarde »…par l’ami Arnaud. Mais bon, il m’a souvent plus appris et intéressé, alors je ne ferai pas la gu..le trop longtemps.
      Et dans sa réponse, s’il est vrai qu’ Arnaud citait, avec raison, les réussites d’Airbus et et d’Eurocopter, il s’agissait alors de firmes travaillant seules, pas en coopération (les actionnariats étaient ceux des Etats, 2 en l’espèce, France et Allemagne, mais les firmes concevaient seules leurs produits) .
      Je vous suis totalement sur le ménage à 2, puis 3, puis 4, puis…et sur l’efficacité que l’on peut en attendre, malheureusement. Pour connaître un peu l’industrie de l’intérieur (pas aéronautique, certes) je suis persuadé que, pour mener à bien un projet de cet ordre, il faut un maitre d’oeuvre principal. Je ne sais plus qui a dit qu’à la guerre, il valait mieux avoir un mauvais général à la tête des troupes que 2 bons…
      Et pour Arnaud, la photo de la semaine est top
      S ; Le germanophobe franchouillard 🙂

  9. Les industriels belges ne se font plus aucune illusion sur les miettes que pourrait leur consentir LM. Par contre, les généraux belges qui veulent terminer leurs carrières à l’OTAN, devront toujours faire allégeance et préserver les intérêts américains.

    1. C’est vraiment un commentaire sans argument de fond et digne du Café du commerce ça surtout !

  10. C’est bien ça le problème d’ailleurs… Le seul programme aérien en coopération qui a fonctionné, respecté les coûts et timing est le Neuron, avec Dassault comme leader… Être Européen ne veut pas dire que l’on doit faire les choses de travers de façon aberrantes pour respecter les règles de répartition bêtes et méchantes. Quant il s’agit de prendre du F35 d’un pays non Européen, la, on accepte tout et n’importe quoi et notamment une réduction de 70% des compensations prévues avec un appareil coûtant plus chère que prévu et ayant de grosses difficultés de développement… Et je peux comprendre la réaction de Mr Trappier après les déclarations de 2018 des responsables Belges:….. »le président de la N-VA a exclu que le gouvernement fédéral décide de remplacer les F-16 par les Rafale. « Alors, nous ferions mieux de ne rien faire », a déclaré Bart De Wever. « 3,4 milliards pour un appareil qui ne peut rien faire, sans les capacités et performances adaptées, cela n’a aucun sens », a-t-il ajouté… ». C’est vrai qu’après cela, tu as moins envie de collaborer du coup. Quelle preuve de respect d’un constructeur Européen ayant produit 4000 chasseurs de top niveaux depuis 70 ans… C’est beau l’Europe de la défense!

  11. Ils ont acheté des brouettes F35, ils sont donc des futurs pro du simu, ils peuvent s’inscrire aux e-games plutôt que de se la jouer européens… Ils peuvent même acheter des Mirage 2000C sur DCS, sur leurs supers simu de F35, ça leur rappellera le temps où ils volaient sur Mirage III et faisaient réellement parti de l’Europe.

      1. Le mirage 5 est similaire à 90% au mirage III dont il est issue. Les différences à la marge sont principalement sur le SNA (pas de radar Cyrano ni doppler de navigation) et les capacités d’emport (plus 30% de carburant et 4 points d’emport supplémentaires). Les Belges en ont utilisé 106 exemplaires jusqu’au début des années 90.
        Dommage qu’ils n’ai pas pris du Rafale F4BA surtout avec les développements spécifiques au niveau survivabilité, connectivité et emport qui leur étaient proposés. Ils auraient eu de plus une place de choix sur le SCAF. Ils ont fait le choix Otanusien plutôt qu’européen. Difficile de faire autrement vue les contraintes imposées par le carcan de l’alliance et des USA (bombe B61 autorisée uniquement sur des plateformes US hors Tornado IDS aujourd’hui en phase de retrait). Ils auraient du coup pu se passer d’organiser une compétition pipée avec un cahier des charges sur mesure au F35. Ça aurait évité bien des histoires. Mais on sait bien que, comme pour les Pays bas, Norvège, Suisse, Finlande, …, il s’agissait de faire passer le choix de façon légitime au yeux du public (on peut pas dire que ce soit une réussite totale…). On se retrouve donc avec 12 pays Européens ayant pris du F35 pour les 40 ans à venir représentants presque 250 Mds d’€ pour Lockheed Martin et ses principaux fournisseurs US/UK/Japon (achat+MCO hors retrofit). Quoi qu’il en soit, les chasseurs Européens trouvent leur salut dans des contrées lointaines hors occident obligeant à des courbettes diplomatiques malsaines en attendant mieux.

    1. Quand la Belgique a décidé de remplacer ses mirages 5 , la France proposait quoi. Le F1 . entre le F1 de Dassault et le F16 , il n y avait même pas photo , je pense que Arnaud en conviendra . C’ est à cause , ou grâce , à cet échec , que Dassault créera le 2000 . Mais trop tard , hélas. J ai cette impression qu’ après le Mirage III , qui était une pure merveille , les bureaux d’ études de Dassault ont toujours eut une guerre de retard. Ils réagissent , au lieu d anticiper .

  12. Bonjour,
    Pour autant que je sache, Dassault n’a jamais remis d’offre pour le remplacement des F-16. La ministre FR a simplement débarqué la veille de la clôture avec une vague proposition d’accord de gouvernement à gouvernement. Par la suite, il a été impossible à la BE d’obtenir les détails de la proposition et même simplement un prix.
    A décharge, il faut dire que le dés étaient pipés en faveur du F-35.
    Bref, torts partagés?
    Par ailleurs, et c’est seulement connexe à ce sujet, je me suis toujours démandé pourquoi la France s’est embarquée avec l’Allemagne au lieu de la Suède? L’autre excellent concepteur européen d’avions de chasse n’est autre que Saab… avec lequel Dassault a déjà collaboré en autres pour le nEUROn.
    Merci pour vos articles.

    1. En même temps l’appel d’offre était biaisé. Le chasseur choisi devait pouvoir embarquer la B61. Hors seul le F35 proposé était autorisé à l’emporter. Donc aucune chance d’être sélectionné. Alors l’état Français (pas Dassault) a tenté le tout pour le tout, proposant une alliance stratégique avec 20 Mds de compensation et transfert total de technologie, un rafale F4 boosté sur mesure avec une participation au SCAF. Bon au final, aucune surprise, Bis repetita avec en prime des réflexions très désobligeantes envers Dassault, une brouille avec la France, et un désengagement de Dassault de la Sabca.

  13. Peut-être que la Belgique prépare là l’après F-35 car pour le SCAF on parle quand même d’un avion qui volera jusqu’au 22 ème siècle. Si c’est juste pour donner du travail aux belges car ils se sont fait avoir industriellement avec le F-35 alors non. Mais si il y a une promesse d’achat, de volonté de s’équiper de cet avion dans 30 ans, ont peut en discuter.

  14. L’intégration de la Belgique est non souhaitable pour plusieurs raisons.
    – Ce programme qui ne devait à l’origine qu’associer français et allemands a déja du subir une intégration de force, l’Espagne, que les allemands ont imposé. Cela a destabilisé les partages de taches et l’équilibre du leadership qui a été donné à Dassault de part son expérience (les allemands ayant eux le leadership sur le programme de Char du futur et de l’eurodrone). Ce qui au début donnait 50/50 donne maintenant 1/3 entre les 3 pays, sauf que l’espagne et l’allemand c’est Airbus donc indirectement on a déséquilibré le partage où maintenant le maitre d’oeuvre est minoritaire. Ce partage des taches a été très complexes, chacun voulant en récupérer le plus possible. Rajouter un nouveau partenaire après avoir réussi à trouver un compromis va imposer de nouvelles discussions et désaccord, puis retard.

    On peut comprendre aussi que Dassault, après avoir été critiqué par la Belgique lors du contrat qui a vu le F-35 l’emporter, ne souhaite pas etre partenaire ni fournir du travail avec ce pays.
    On peut comprendre également qu’etre partenaire avec 2 pays qui ont le F-35 (peut etre un 3eme si les rumeurs sur l’Espagne se concrétise) va compliquer les choses puisque le club des F-35 voudra surement des interopérabilités avec ce dernier.

    Bref je pense que la Belgique devrait se tourner vers le Tempest, en espérant récupérer quelques miettes mais pour le SCAF il n’y a ni place pour eux ni volonté de les intégrer.

    1. Avec ce genre de raisonnement, il ne faudra pas s’étonner (ni critiquer) si la majorité des pays européens continuent à se tourner vers les USA.

  15. Je rappelle aux un(e)s et aux autres qu’ici le sujet n’est pas autre chose que le SCAF. Donc les commentaires 100% sur le F-35, ou encore sur un quelconque char d’assaut en développement, ou bien permettant de vomir sa haine de l’Europe, de l’OTAN, de la Belgique, ou encore de qui sais-je c’est poubelle directe.
    Si je m’écoutais je demanderais à Gaëtan de bloquer les commentaires sur les articles relatifs au SCAF car à chaque fois c’est un festival de mauvaise foi, de ringardise franchouillarde, et de xénophobie. Donc ne vous étonnez pas si vous ne voyez déjà plus l’intégralité de vos commentaires, j’ai commencé à en modéré sévèrement certains. Mustard ou Versfio pourront en attester.

  16. Etonnante position de la France qui refuse l’accès au programme SCAF à la Belgique. Alors qu’il n’y a même pas cinq ans, la ministre Parly était spécialement dépêchée à Bruxelles par Macron pour proposer un partenariat structurants au Belges sur le SCAF en échange d’achat de Rafale ! Je rappelle le conteste de cette demande qui se fit à une semaine de la clôture de l’appel d’offre Belge que la France avait quitté un an plus tôt, dénonçant une marché truqué, taillé sur mesure pour le F-35 !
    Ceci démontre bien que le SCAF est un programme très dépendant du politique. D’ailleurs, Trappier très prudent, explique bien que son point de vue ne tiendrait pas devant un choix politique !
    A mon sens, tout est dit ….la participation Belge sera politique, et pour bientôt !
    Et puis, de toute façon, Trappier est contre tout ; ce fut le même cinéma avec l’Allemagne qui a failli être écartée par le plan B Dassault ! Même chose pour l’Espagne !

    1. Bon bah ok, donc avec des gens qui pensent comme dannydan, quoique la France décide, il faut surtout qu’elle accepte ce qui arrange les autres pour que ce soit bien…
      Est-ce de la faute à la France si sa BITD est plus performante que celle des belges?
      Quand un potentiel client achète finalement à la concurrence, tu lui offres sur un plateau ton futur meilleur produit toi?

      1. D’abord une mise au point ; la France n’a encore RIEN dit ! Il n’y a que Trappier qui a exprimé son point de vue et c’est tout !
        De plus le tissu aéronautique Belge de haute qualité arrange la France et l’Allemagne ! La Belgique n’ayant pas d’industrie capable de proposer une technologie sur les moteurs, l’avionique ou sur les systèmes du SCAF ; tout ce qu’ils peuvent proposer, c’est de la chaudronnerie et de l’électronique sur les systèmes d’armes.
        Autant dire des cacahuètes. Et donc, avant de dire qu’il faudra faire une place aux Belges, il faut raison garder !
        Et puis, avec les Belges, le programme a beaucoup à gagner en allant chasser sur les terres US/OTAN. Car, vu la place stratégique occupée par la Belgique, cela pourrait apporter une importante visibilité sur l’industrie européenne. Je m’étonne qu’un vieux routinier comme Trappier, ne le voie pas d’un bon œil. Peut-être passe t’il un message subliminal aux Allemands en utilisant les Belges, pour dire qu’il n’y aura pas de développements permettant une interopérabilité SCAF + F-35, les deux systèmes risquant fort de cohabiter un certain temps en Belgique et en Allemagne.
        Je me demande si Trappier est assez lourd pour survivre en voulant peser sur des questions hautement politiques qui dépassent largement ses compétences. Dassault se comportant déjà en patrons du programme, alors qu’ils ne représentent objectivement que 25-30% du programme. Au final, cette sortie est inutile et contre productive ; un très mauvais signal sur le programme qui n’est sans doute pas passé inaperçu coté Allemand ! . Voyons si Macron assurera de la cohérence avec sa doctrine de défense intra Européenne ? Une chose est sûre ; les coups de fils entre L’Élysée et le siège de Dassault doivent être pléthoriques !

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