Ils n’étaient pas sur la superbe affiche officielle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et pourtant ils ont tenu à montrer leur soutien. Alors que la flamme olympique a quitté la Grèce à bord du trois-mâts Belem à destination de Marseille son équipage a eu la surprise de se voir survoler par des chasseurs embarqués à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Deux Dassault Aviation Rafale M ont ainsi honoré, à leur manière, le voyage de ce symbole de paix universelle ainsi que les marins qui l’accompagnent en France. Un hélicoptère de lutte anti-sous-marine de la Marina Militare s’est également invité à la fête.
Avant la cité phocéenne et la Patrouille de France ce sont donc les pilotes de chasse embarqués de la Marine Nationale qui ont tenu à montrer leur soutien à Paris 2024. Ça tombe bien que le porte-avions français, engagé dans la mission Akila pour le compte de l’OTAN, ne se trouvait pas loin. Il a pu catapulter deux Rafale M afin que ceux ci fassent un passage à la verticale du mythique Belem, le dernier grand voilier français. C’est à son bord que la précieuse flamme voyage. Rappelons qu’un bâtiment de la Marine Nationale accompagne, et sécurise, le trois-mâts. Il s’agit du BSAM (pour Bâtiment de Soutien et d’Assistance Métropolitain) Seine. Logique que le navire porte le nom du fleuve nourricier de Paris.
À leurs manières donc les marins du ciel du Charles de Gaulle ont aussi salué l’engagement de leurs frères et sœurs d’armes qui servent sur ce navire ô combien discret mais à la mission essentielle. Car le Seine n’a pas vraiment l’aura du Belem, et ça se comprend c’est encore un navire trop récent.
En marge des Dassault Aviation Rafale M de la Marine Nationale c’est un Agusta-Bell AB-212ASW de la Marina Militare qui à son tour a tenu à honorer l’équipage du Belem et sa cargaison si particulière. Il faut dire que le voilier français est passé très près des côtes italiennes. Il fait route désormais vers l’île de Beauté, synonyme d’arrivée vers Marseille où il est attendu mercredi prochain.
Le champion olympique de natation Florian Manaudou se saisira alors de la flamme, tandis que pour l’anecdote en Grèce sa sœur ainée fut la première relayeuse française. L’olympisme c’est aussi parfois une histoire de famille, comme la famille de la Marine Nationale l’a démontré avec ce survol d’un navire certes civil mais fierté de notre pays. Rappelons que le Belem est né, comme son nom ne l’indique pas, à Nantes.
Photos © Marine Nationale.
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Une réponse
Elle est superbe la photo avec les deux Rafale et le Bélem. J’espère qu’à Marseille il ne pleuvra pas pour la cérémonie d’arrivée. Merci de nous faire partager les émotions des préparations aux JOP2024.