En février 2022 le dictateur russe Vladimir Poutine pensait affaiblir l’OTAN en envahissant l’Ukraine ; preuve en est de l’étendue de son échec ! Ce samedi 4 octobre 2025 le gouvernement norvégien a fait savoir que quatre de ses avions de combat Lockheed-Martin F-35A Lightning II allait rapidement rejoindre la Pologne dans le cadre d’une opération de réassurance. Ces chasseurs auront pour mission première d’assister à l’interception des drones et munitions rôdeuses lancés depuis la Biélorussie et la Russie. Il s’agit là d’un renforcement de la puissance aérienne alliée.
Depuis le printemps dernier la Luftforsvaret dispose de sa pleine dotation dans l’avion de combat américain de 5e génération. Ce n’est donc pas anodin qu’elle se prépare à rejoindre la 22° Baza Lotnicza, la base aérienne polonaise de Malbork en Poméranie. Celle-ci a à la particularité d’être l’emprise de l’OTAN la plus proche du territoire russe via l’exclave de Kaliningrad, enclavé dans l’Union Européenne. Les F-35A Lightning II norvégiens seront donc au plus près de la zone à risques.
Pourtant ce n’est même pas réellement Kaliningrad et ses fréquents vols de transit qui inquiètent actuellement le secrétaire général Mark Rutte et son état-major. Ça c’est un terrain connu pour l’OTAN ! Non la vraie crainte des Alliés ce sont les drones de combat et les munitions rôdeuses lancés contre l’Ukraine qui «se perdent» de plus en plus fréquemment dans l’espace aérien souverain de la Pologne. Ces engins représentent un danger bien réel pour la navigation aérienne autant que pour les populations civiles.
Déjà plusieurs pays européens assurent la réassurance polonaise et ont ainsi renforcé les moyens aériens de Varsovie depuis le mois dernier. Des Rafale français y sont déjà présents parmi d’autres avions de combat britanniques ou encore néerlandais. La Norvège vient donc y ajouter son grain de sel. Sauf que ses pilotes de F-35A Lightning II ont une connaissance accrue de l’aviation russe et de ses méthodes. Si la Norvège et la Russie ne partagent qu’à peine 200 kilomètres de frontières terrestres elles ont en commun la mer de Barents que Moscou considère, comme d’habitude à tort, comme sa mare nostrum. Intercepter des avions russes c’est un peu spécialité au sein de la Luftforsvaret et il n’est pas impossible que les F-35A norvégiens soient ceux que les pilotes russes connaissent le mieux.
Pour autant on peut toujours se poser la question de la pertinence d’engager des avions de combat ultra sophistiqués pour aller intercepter de simples munitions rôdeuses russes, fabriquées en Chine et en Iran, aux coûts très faibles. En l’absence de moyens plus adapté il est évident que les Lockheed-Martin F-35A Lightning II norvégiens feront le job.
Affaire à suivre
Photo © Luftforsvaret
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2 réponses
puis ce seront des Rafales, non ?
Bonjour, si vous aviez lu l’article en intégralité et non uniquement le titre et/ou le premier paragraphe vous auriez vu que les Rafale (sans s à la fin c’est une marque déposée donc en français un nom propre) sont déjà présents en Pologne depuis le mois dernier. Mais bon je vous le concède lire un article en entier, même aussi court que celui-ci c’est intellectuellement super chaud.