Pour ce nouveau kézako nous allons nous intéresser à un des aspects les plus sombres de l’histoire aéronautique : les kamikazes. Il s’agit de la francisation d’un mot japonais qui se traduit par «souffle divin». Contrairement à une idée reçue le kamikaze n’est pas un avion c’est un pilote. C’est ainsi qu’on définit celui qui embarque dans un avion afin de mener une mission suicide. Il décolle donc vers une mort certaine.

Mot japonais parce que les kamikazes sont apparus durant la Seconde Guerre mondiale et plus précisément la guerre du Pacifique. Si on excepte les Nakajima Ki-115 Tsurugi et Yokosuka MXY-7 Ohka spécialement construits pour cette mission la plus part des avions employés par les kamikazes étaient des machines de série spécialement modifiées. Ils se voyaient littéralement bourrés d’explosifs et chargés au maximum de carburant de manière à pouvoir exploser et s’enflammer plus facilement à l’impact. La majorité des cibles étaient des navires de guerre américains et australiens, notamment des porte-avions. Parmi les avions japonais employés on retrouvait des Aichi B7A et D3A, des Nakajima B5N et J1N, ou encore des Yokosuka D4Y pour ne citer que ceux de l’aéronavale japonaise.

Sur la fin de la Seconde Guerre mondiale l’Allemagne nazie s’essaya également aux missions de kamikazes aux travers des Fieseler Fi 103R Reichenberg (une version pilotée du missile de croisière sol-sol V1) et des Bachem Ba 349 Natter d’interception. Ces avions n’eurent en fait aucune incidence sur le conflit. Plus près de nous les terroristes d’Al-Qaïda qui attaquèrent le 11 septembre 2001 la côte est des États-Unis étaient eux aussi des kamikazes. Vous le voyez le kamikaze est un pilote intimement lié à des régimes ou des idéologies faisant peu de cas de la vie humaine.
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