Les gardes-côtes japonais recherchent sept marins américains

C’est un branle-bas de combat quasi général en Mer du Japon. Trois avions et cinq hélicoptères de la Kaijō Hoan-chō, la garde-côtière japonaise, sont à la recherche de sept membres d’équipage du destroyer américain USS Fitzgerald (DDG-662) percuté en pleine nuit par un porte-containers philippins. Les aéronefs japonais sont appuyés par un Lockheed P-3C Orion de l’US Navy.

Ce sont donc deux Bombardier Dash 8-300 et un Dassault Aviation Falcon 900MSA qui réalisent les recherches longues portées de jour comme de nuit tandis que cinq hélicoptères de sauvetage en mer sont activés dans l’espoir de retrouver des survivants ou à défaut les dépouilles des marins. Ces machines sont trois AgustaWestland AW.139, un Eurocopter EC225 Super Puma, et un Sikorsky S-76C Eagle. Ce dernier est plus particulièrement équipé pour l’évacuation sanitaire des blessés les plus lourdement médicalisés.

Les trois AW.139 sont en fait basés à bord de navires de la Kaijō Hoan-chō tandis que les deux hélicoptères sont basés à terre. C’est le patrouilleur longue distance Akitsushima qui assure le commandement des opérations, celui-ci pouvant recevoir les trois hélicoptères embarqués en même temps. Deux autres navires, le patrouilleur de nouvelle génération Kiso et un de plus ancienne génération le Tsurugi participent aux recherches.

Selon l’US Navy et l’état-major de la garde-côtière japonaise l’impact entre les deux navires s’est produit dans la nuit du 16 au 17 juin 2017 aux alentours de 2 heures 30 matin. Les deux bâtiments se trouvait à un peu moins de cent kilomètres des côtes nippones. Très rapidement il a été décidé de faire prendre les airs à un des deux hélicoptères Sikorsky MH-60R Seahawk embarqué à bord afin de rechercher les marins manquants. Cependant dans une Mer du Japon particulièrement démontée l’équipage américain n’a rien pu repéré.

Plus les heures avancent et plus les chances de retrouver ces marins vivants s’amenuisent. En effet la fatigue, la déshydratation, et les éventuelles blessures risquent de provoquer le décès de ces membres d’équipage. Cependant tout est fait pour tenter de les retrouver.

Photos © garde-côtière japonaise.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

5 Responses

  1. Comment un navire de guerre bardé de moyens de moyens de détection a-t-il pu se laisser emboutir par un navire marchand ? Cela dépasse l’entendement !

    1. Je suis bien d’accord avec toi, d’autant qu’un navire de la taille d’un porte-conteneur doit avoir une empreinte monstrueuse au radar. Mais cela fait partie des mystères du monde de la mer.

  2. Les collisions en mer impliquant des navires de guerre sont nombreuses par exemple le HMS Curacoa est un croiseur léger de classe C qui fut sectionné en 2 par le Queen Mary, le 2 octobre 1942;. Ou le croiseur Prinz Eugen lourd qui entra en collision le 15 octobre 1944 avec le croiseur léger Leipzig celui-ci finira la guerre comme batterie mobile. Le point commun de ces collisions? Une bête erreur humaine qui peut être provoquée par une trop grande confiance en soi. « Fortune de mer » comme disent les marins.

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