L’Armée de l’Air s’arme contre les drones

On le sait désormais les drones sont une des visions de l’avenir de l’aviation. Mais ils représentent également une certaine menace, comme il y a quelques jours au-dessus du fort de Brégançon. Sur leur Base Aérienne Projetée en Jordanie les militaires français de l’Armée de l’Air disposent désormais d’un arsenal adapté à la destruction des drones légers. Un équipement qui il y a encore quelques années aurait relevé de la plus pure science-fiction mais qui est désormais bel et bien réel. Focus sur ces armes futuristes pour une menace bien actuelle.

L’idée de l’Armée de l’Air est que face à ces drones que l’on peut aisément bricoler depuis des modèles si faciles à acheter dans le commerce ou sur internet il fallait un arsenal adapté. Évidemment hors de question de tirer un missile sol-air très courte portée Mistral ou même de faire usage d’un canon de DCA alors quid des armes disponibles ? Les escadrons de défense sol-air (ou EDSA) ont trouvé la solution. Après avoir envisagé l’emploi de fusils d’assaut type FAMAS ils ont trouvé une solution très novatrice.

Il s’agit d’un binôme entre un fusil à pompe calibre 12 tirant des munitions spéciales et un étrange appareillage ressemblant furieusement au célèbre Proton Pack du quatuor de SOS Fantômes. Il s’agit en fait d’une sorte de fusil équipé de trois antennes râteaux et permettant le brouillage des systèmes de guidage des drones. Ainsi équipés les aviateurs français peuvent donc désormais descendre les drones s’approchant de zones sensibles.
Une fois brouillés c’est le tireur au fusil à pompe qui intervient.

C’est donc en territoire jordanien que l’Armée de l’Air mène ses recherches et expérimentations avec les personnels de l’EDSA de la Base Aérienne Projetée. Ce qui devrait permettre à terme à nos militaires de disposer de tels équipements sur l’ensemble du territoire national, mais également sur ses bases ultramarines et étrangères.

Car cet équipement double pourrait assurer la protection sol-air entre les mains de gendarmes par exemple de sites sensibles comme les centrales nucléaires, les aéroports, ou bien les bâtiments institutionnels parisiens et strasbourgeois.

L’étrange équipement façon Ghostbuster de lutte anti-drones de l’Armée de l’Air.

A n’en pas douter la menace des drones est clairement prise au sérieux par l’Armée de l’Air. Il reste juste à savoir si les budgets suivront afin de doter efficacement les différentes unités françaises de ces armes high-tech ? Seul l’avenir nous le dira.

Photos © Armée de l’Air

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

6 réponses

  1. Imaginons une charge de C4 sur le drone : ils tirent dessus au fusil à pompe à courte distance ? :/
    Le brouilleur, pourquoi pas, le fusil à pompe, je ne suis pas convaincu…

  2. Efficace, c’ est sur ,une volée de plomb dans les hélices et c’est la chute assurée.
    Encore faut il être a portée de tir , et que le drone soit visible.
    Ce n’est que le début.

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