L’Indonésie rejoint le club des utilisateurs du Dassault Aviation Falcon 7X.

Il demeure le haut de gamme des jets d’affaires développés et produits en France. La TNI-AU, pour Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara, se prépare à prendre livraison de son Dassault Aviation Falcon 7X. Il doit renforcer la flotte de transport prioritaire de cette force aérienne indonésienne qui n’aligne actuellement plus qu’un Boeing 737-800 parfois jugé trop encombrant pour certains déplacements. Surtout ce nouveau triréacteur confirme l’attachement de l’Indonésie à l’avionneur clodoaldien.

Car ce pays asiatique n’en finit plus d’acheter des avions développés à Saint-Cloud et produits à Mérignac. Ce fut dans un premier temps le chasseur omnirôle Rafale F4 puis plus récemment la décision de racheter des Mirage 2000-5 de seconde main auprès du Qatar. Et donc c’est désormais le Falcon 7X ! Où va donc s’arrêter l’Indonésie avec les productions Dassault Aviation quand on sait que les Falcon 6X et Falcon 10X arrivent bientôt ?

Actuellement ce jet d’affaires porte encore l’immatriculation française F-HJCP daté de son service commercial chez Dassault Falcon Service. Il attend de recevoir son code tactique indonésien A-0707. Mais celui qui possède aussi le serial constructeur 261 arbore déjà une très élégante livrée militaire grise réhaussée de rouge ainsi que la fameuse cocarde de la TNI-AU en forme de polygone.
Cette livrée lui a été appliquée sur l’aéroport néerlandais de Lelystadt.

L’Indonésie devient donc le premier client militaire asiatique du Dassault Aviation Falcon 7X. Sans doute pas son dernier. De tels avions volent déjà sous les cocardes australiennes, belges, égyptiennes, équatoriennes, grecques, hongroises, monégasques, namibiennes, et nigérianes. Et bien entendu sous celle de l’Armée de l’Air et de l’Espace où il assure depuis une douzaine d’années la fonction de Cotam Unité, c’est à dire d’avion présidentiel.

Le choix indonésien du Falcon 7X permet donc également de renforcer une flotte présidentielle notoirement réputée de petite taille dans ce pays pourtant très peuplé. Il va falloir s’habituer à voir l’avion de facture française sur les tarmacs du monde entier.

Photo © Richard Poeser.