C’est un très mauvais signal envoyé à l’Indian Navy au moment où l’avion américain est en compétition face au Dassault Aviation Rafale M français. L’information est tombée ce jeudi 23 février 2023 : Boeing annonce la cessation de production de son chasseur F/A-18E/F Super Hornet pour 2025, une fois les huit avions encore à produire assemblés. Il est donc désormais parfaitement clair que jamais cet avion ne réussira à se vendre aussi bien que son prédécesseur conçu et développé par McDonnell-Douglas à partir du Northrop YF-17 Cobra.
L’avionneur américain se laisse cependant une petite échéance supplémentaire de deux ans en cas de vente à l’export.
Officiellement l’avionneur explique que l’arrêt en 2025, voire donc en 2027 en cas de ventes à l’étranger, lui permettra de redynamiser sa branche défense autour de ses quatre principaux programmes aéronautiques actuels. Il s’agit du chasseur de supériorité aérienne F-15EX Eagle II, du drone de ravitaillement en vol MQ-25A Stingray, du jet d’entraînement T-7A Red Hawk développé conjointement avec Saab, et du patrouilleur maritime P-8A Poseidon. Même si c’est sans nul doute très vrai on ne peut s’empêcher de penser que ces quatre aéronefs ont bon dos. La réalité du F/A-18E/F Super Hornet en 2023 est sensiblement différente : l’avion ne se vend plus !
Il accumule échec sur échec dans des pays pourtant normalement acquis aux avionneurs américains et européens. Non pas que les clients ont changé leur fusil d’épaule au profit des constructeurs chinois et russes mais plutôt que le Boeing F/A-18E/F Super Hornet n’est plus du tout compétitif. Il faut dire qu’en face de lui les Dassault Aviation Rafale F3-R/F4 français et Lockheed-Martin F-35A Lightning II également américains tiennent le haut du pavé. Ils raflent les contrats, toujours au nez et à la barbe du pauvre Super Hornet désormais systématiquement en position de grand perdant.
En fait seuls l’Australie et le Koweït l’ont choisi comme chasseur de remplacement de son «grand frère», en dehors bien sûr de l’US Navy. Son prédécesseur a également volé ou vole toujours sous les cocardes canadiennes, espagnoles, finlandaises, malaisiennes, et suisses. Même l’US Marines Corps lui préfère les F-35B et F-35C quand il s’agit de remplacer ses McDonnell-Douglas F/A-18C/D Hornet. Il est clair que jamais l’avion de Boeing n’a réussi à se hisser à son niveau. Pour 1480 F/A-18A/B/C/D Hornet construits les chiffres du Super Hornet atteignent péniblement 618 exemplaires auxquels ils faut ajouter les 178 EA-18G Growler de guerre électronique également construits par Boeing. Il est d’ailleurs prévu que cet avion là aussi soit dans la «charrette» de 2025.
En gros ce qui se joue actuellement entre l’Indian Navy, Boeing, et Dassault Aviation pourrait être renommé : «Il faut sauver le soldat Super Hornet». Pas sûr que ce soit l’argument le plus massue pour les Indiens.
Affaire donc à suivre.
Photos © US Navy.
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Une réponse
Article trop pro F35 diront certains. Je vois deja arriver les commentaires anti F35. Enfaite n’importe quelle avion de chasse fait parler du f35, bonne Pub.
Le F35 B est le plus technique, encore un peu et il sera à maturité.
Par contre le F35 C, va envoyer. D’ailleurs aucun anti f35 ne parle du C pour la version Marine mais toujours du B.
L’Australie utilise le super hornet pour faire passerelle entre le f18 et le F35.
Il n’aura donc pas un grand avenir…….Les australiens rafollent du F35 et en veulent plus. Des fous selon certains !!!! D’ailleurs jamais entendu de problèmes concernant les f35 australien.
Le koweit restera à part avec une livrée magnifique qui agrandit et élance la silhouette de l’avion.
Le super hornet a échoué en Finlande.