Un hélicoptère léger de l’ONU s’est écrasé au Mali.

L’accident a été bien moins médiatisé que celui des deux hélicoptères français, pour des raisons sans doute assez compréhensibles. Ce vendredi 29 novembre 2019 en après-midi un hélicoptère léger McDonnell-Douglas MD-500E porteur des marquages de l’ONU s’est écrasé non loin de Gao au Mali. Un des deux occupants de l’appareil a été légèrement blessé tandis que l’autre n’a rien, hormis quelques bleus. Le monoturbine blanc réalisait une mission de reconnaissance armée pour le compte de la MINUSMA.

C’est donc un des trois hélicoptères déployés par les forces salvadoriennes dans la région qui s’est écrasé. Il était environ 16 heures 30 quand à quelques kilomètres de la ville malienne de Gao le pilote a annoncé par radio mettre son rotor principal en auto-rotation. Cependant cela n’a pas permis d’éviter l’accident. Son McDonnell-Douglas MD-500E Defender a alors violemment heurté le sol avant de se coucher sur le flanc droit, rompant au passage sa queue.

L’hélicoptère volait en formation avec ses deux acolytes lors de l’accident. Ainsi ils ont rapidement orbité au-dessus de la zone afin de la sécuriser en attendant l’arrivée de renforts de la MINUSMA, la mission des Nations Unies au Mali. Pour mémoire les MD-500E salvadoriens présents dans la région sont armés de mitrailleuses à tir rapide M134 Minigun et de roquettes en paniers. Ils assurent ainsi la protection des personnels de l’ONU contre la menace des groupes terroristes djihadistes largement présents dans la région.

Très rapidement les porte-paroles de l’ONU ont insisté sur le caractère accidentel de l’écrasement. Aucune troupe de l’organisation État Islamique ou d’Al-Qaïda ne se trouvait aux abords de l’endroit où le pilote a perdu le contrôle de sa machine. Par contre les mécaniciens salvadoriens n’excluent pas une origine aviaire.
Le plus important dans cet accident est le fait qu’il n’ait fait qu’une victime légère, le copilote qui souffre de blessures légères notamment au niveau de l’épaule et de la cheville. Le pilote lui n’a que quelques bleus, il a même extrait son collègue de l’appareil en attendant l’arrivée des équipes de secours. Selon l’ONU et l’état-major salvadorien l’hélicoptère serait réparable.

Photo © ONU.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

4 réponses

    1. Les MD-500E Defender salvadoriens n’étant pas gréés pour l’emport de missiles antichars il serait difficile qu’ils puissent en emporter au Mali. Vous êtes sûr de ne pas confondre avec un autre hélicoptère ou un armement différent ?

      1. Peut être une autre version du 500 Defender, utilisée, par d’autre pays export. En tout cas, j’en ai vu en photos, et même dans ma chambre d’adolescent, avec les maquettes, au début des années 90.

        1. Ah oui des Defender Tow ont été utilisé, notamment par Israël et le Kenya, mais aucun ne vole au sein de la mission de l’ONU au Mali actuellement.

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