Objectivement parlant le Salon du Bourget est la Mecque de l’aéronautique internationale. Du lundi 16 au dimanche 22 juin 2025 inclus il accueillera d’abord les professionnels puis sur les trois dernières journées le grand public. Moyennant une somme allant de 16.50 à 30 euros les spectateurs pourront admirer une partie seulement des aéronefs que les professionnels eux auront vu gratuitement les quatre jours précédents. C’est cela que les organisateurs appellent une « aventure familiale à ciel ouvert« .
Pour espérer ne payer que 16.50 euros il faut s’y rendre en groupe, car sinon le plein tarif est de 18 euros (gratuit pour les enfants de moins de 7 ans) avec une possibilité de monter à 30 euros si vous avez eu l’ambition d’accéder aux tribunes. À l’heure où ces lignes sont écrites ce dernier tarif est déjà caduque, les réservations étant parties presque aussi vite que les places à un concert de Taylor Swift. En gros pour 18 euros vous entrez et vous vous entassez sur le tarmac et dans les allées de l’exposition statique intérieure.
Particularité notable du SIAE, pour Salon Internationale de l’Air et de l’Espace, le vrai nom du Salon du Bourget le vendredi vous avez encore une chance de tout voir. Le samedi et le dimanche inutile de l’espérer certains exposants auront exfiltré leurs avions le vendredi dans la journée. Car le petit peuple peut payer 18 euros pour entrer mais pas pour voir toutes les nouveautés. Depuis plusieurs années les organisateurs du salon se refusent à obliger les exposants à rester jusqu’au bout. Qu’ils nous semblent lointains les salons de 1971, de 1975, de 1985, ou encore de 1991 dont nous Bernard nous rappelait il y a quelques années les visites. Aujourd’hui le Bourget est une énorme machine à fabriquer du pognon, y compris lorsque le grand public vient. Il suffit d’ailleurs de voir le prix d’une canette de soda ou d’une petite bouteille d’eau dans les allées du salon, ça rappellera les JO de Paris 2024 l’aspect festif en moins. Il y a quatorze ans c’était déjà le cas.
Fort heureusement certains jouent le jeu, et en premier lieu les militaires. Vous pouvez être sûr que le Ministère des Armées et que l’US Department of Defense seront toujours là le vendredi, le samedi, et le dimanche avec tous leurs aéronefs et leurs personnels. Il en sera de même pour Dassault Aviation, et selon toutes vraisemblances pour les groupes Airbus, Daher, et Lockheed-Martin. Eux jouent quasiment tous à domicile en Seine-Saint-Denis. Bell, Boeing, Bombardier, Cessna, Embraer, Gulfstream, et Leonardo c’est déjà moins gagné. Par le passé ils ont su retirer des aéronefs en toutes discrétions.
Le phénomène est tellement entré dans la norme du Salon du Bourget que ses organisateurs l’ont peu à peu transformé le weekend en un mélange entre une fin de salon professionnel et un meeting aérien. Sauf qu’on ne vient pas au Bourget pour voir des warbirds ou une énième démonstration du Dassault Aviation Rafale, de l’Eurofighter EF-2000 Typhoon, ou du Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Si on débourse 18 euros par personne c’est pour voir des nouveautés civiles et militaires. Et c’est donc là que le bat blesse.
Du coup on peut raisonnablement se demander si aujourd’hui avec les meetings de l’Air, avec les nombreux meetings aériens, les JPO, ou encore l’exposition des hélicos aux Invalides le 14 juillet le Salon du Bourget a réellement encore un intérêt valable ? Ma réponse sera oui et non. Oui pour le vrai grand public, celui qui n’est pas plus versé que cela dans l’aéronautique, qui ne fera pas fondamentalement la différence entre un F-16 et un Mirage F1 ou entre un A320 et un 787 Dreamliner et non pour les autres. Entendez par là les aérophiles qui eux savent ce qu’est l’aviation contemporaine. Et les aéropisteurs dans tout ça ? Ils seront postés toute la semaine à l’extérieur du salon et auront largement shooté au téléobjectif ces avions et hélicos, visibles ou non par les visiteurs payants. Le Salon du Bourget n’est plus une machine à fabriquer du rêve, ce n’est plus qu’un énorme showroom très énergivore dans lequel on signe de moins en moins de contrats. On pourrait presque se demander s’il a encore un avenir, mais là c’est un autre sujet.
Photo © Wikimédia Commons
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25 réponses
Bonjour Arnaud et a tous les passionnés.
Je me rappelle de mon.1er salon. C était celui de 1991 et la encore a ce moment, celui-ci durait deux semaines et très riche.
Et la dernière fois que j y suis allé, c était en 2007 et déjà, on voyait des avions/hélicoptères partir avant les journées ouvertes au public.
Et comme vous le dites si bien Arnaud, on est dans une époque où il y a que le fric qui compte et non la passion.
Bon dimanche a tous et a toutes
Bonjour Arnaud et les passionnés,
@Guillaume :
1991 était mon premier aussi. Il était extraordinaire, c’était juste après la guerre du Golfe. Tout l’arsenal americain (F14, F15, F16, A6E, EA6, AH64 et même F117!), la chasse française en couleur désert, britanique en rose (le tornado en desert pink avec dents de requin , marques de missions et nose art était magnifique) cotoyaient des mig 31 et 29 russes. La grande époque ! Celui de 2023 m’avait parut bien terne.
Aeronautiquement
C’est vrai que l’on a l’impression que le public est de moins en moins bienvenu à ce salon, déjà sa durée a été raccourcie de moitié il y a quelques décennies. Certains grands constructeurs ne sont pas ou peu représentés, Russie, Chine, vue la situation mondiale actuelle.
Niveau aéronef civil et militaire, il n’y aura pas beaucoup de nouveautés en statique et surtout en vol.
Il reste tout de même les drones (en statique uniquement) où je pense qu’il y aura des choses à découvrir, idem pour les armes aéroportées.
Enfin, ne pas oublier les simulateurs dans les stands des constructeurs, notamment ceux de l’AdAE, de la Royale, de Dassault-Aviation, de Safran, de Thales, etc…
Bonne visite à celles ou ceux qui y seront
Certes ca ne vaut pas le Salon de 1967 !!!
Mais ne crachons pas dans la soupe,il.y a encore des aeronefs qu on ne peut voir qu au Salon
Salut Arnaud et les Passionnés,
La visite du « Salon du Bourget » créé en 1909 par André Granet et Robert Esnault-Pelterie, véritable nom du Salon International de l’Air et de l’Espace en ce qui me concerne…fait partie de la liste de mes 10 bonnes résolutions de 2024.
Il représente ou représentait plutôt la quintessence du meeting aérien quant j’étais « petit ». Mes principales images de ce salon, ce sont d’abord celles du « Marché du Siècle » en 1975 avec cette bataille commerciale que se livrent la France et les USA, par avions interposés; en l’occurrence le Mirage F1-E du constructeur Avions Marcel Dassault-Bréguet Aviation, avec son moteur M53 et le YF-16 prototype du futur et futuriste F-16 Fighting Falcon de General Dynamics équipé de ses commandes électriques, sa verrière en forme de goutte d’eau sans montant, et son mini-manche à balai latéral…Ce sont aussi les images en direct du Tupolev-144 Concordski qui se désintègre au dessus de la commune de Goussainville aux abords du Bourget; c’est le plus grave accident jamais survenu lors des exhibitions réalisées au Salon du Bourget. Les six membres d’équipages et passagers du Tupolev figurent parmi les victimes. Au sol huit personnes sont tuées. On dénombre une trentaine de blessés ….Treize pavillons sont totalement détruits, une centaine très endommagée…! Cet accident aura évidemment des conséquences sur l’organisation des futures présentations aériennes au Bourget…C’est aussi en 1999, sans victime heureusement, encore un crash en direct, celui d’un Sukhoï 30 qui est venu griller de trop près la pelouse de l’aérodrome, et les deux éjections miraculeuses…. à l’envers qui suivirent !
Le salon du Bourget, c’est aussi cette impatience à la sortie du Hors-série de Sciences et Vie « Aviation » consacré à l’aviation lors du Salon du Bourget. Je les possède tous depuis 1983 jusqu’à sa disparition à l’issue du dernier numéro en 1999, depuis le rachat de Sciences et Vie par le groupe Reworld Media. Je possède même le Hors-série de 1969, qui appartenait à un oncle, dont la couverture représente une belle esquisse en couleur d’un Mirage G des Avions Marcel Dassault (prototype biplace à géométrie variable), avec à l’intérieur un superbe dépliant d’un écorché du Concorde et des ses moteurs franco-britanniques Olympus 593…
Nostalgie, quand tu nous tiens !
Bon, finalement j’aurai moins de regrets à ne pas avoir obtenu d’accréditation presse pour ce SIAE, bien que cette dernière donnait accès au salon du 18 au 25 juin, donc plus que pour l’accès aux « péquins » du public.
Pour clore le sujet des meetings aériens, j’ai le regret de vous dire que je n’ai pas pu me rendre cette année au Meeting Le Temps des Hélices à la Ferté-Alais pour cause de panne de….voiture et non d’avion, c’est heureusement moins grave et dangereux ! Je n’aurai donc pas le plaisir de vous proposer un article sur ce super meeting, ni d’interview de Romain Huguault comme prévu avec Rebecca…dommage, ce sera pour l’année prochaine je l’espère.
Passionnément,
Entre mon premier en 2003 et le dernier en 2013 ou 2015 ce la a bien changé… surtout coté chasseurs.
2003: M2000, Rafale, typhoon, tornado, F18, F16, Su30
2013: Rafale… et c’est tout
je me demandais pourquoi je ne visitais plus le salon du Bourget depuis près de 4 décennies. Merci de m’en avoir apporté la réponse…
Effectivement au vu de l’article argumenté d’Arnaud, cela donne à réfléchir. Ce salon, mythique, semble bien avoir changé en quelques années, et pas en faveur des journées destinées au public même si certain(e)s sont des passionnés, pour rester poli (dans ma calebasse c’est plutôt les mots mépris pour le quidam qui me viendraient à l’esprit).
Heureusement il restes quelques souvenirs…
1981, ma dernière année de la vie. parisienne, j’avais 14 ans… J’y avais vu « papy » Gregory Boyington , (trop intimidé pour luis adresser la parole) et j’adorais (comme beaucoup d’entre-nous j’imagine) la série des « Têtes brûlées ». Et puis la sublime maquette noir et or de l’ACX qui préfigurait le Rafale. Je ne sais plus si le Mirage 4000 avait volé.
2004: 1 er vol public de l’A380 resté train sorti , immédiatement suivi du vol de l’A 340-600 avec son décollage qui décoiffe et sa ligne si élégante et élancée. Sans oublier les paroles poétiques, voires oniriques, de l’irremplaçable Bernard Chabbert…
Cela me rend triste en fait, de lire ce que ce salon est devenu… J’ignorais que des aéronefs quittaient l’aéroport à la fin des journées pros…
PS: je ne suis pas encore blasé, et je n’ai encore jamais vu ni entendu le F35 (trop furtif certainement).
Bigre après cet article, je commence a regretter d’avoir acheté une entrée + loué une chambre d’hôtel sans compter les 2x400km de voiture pour ma première au Bourget (rêve d’adolescent bien lointain).
Si vous n’avez jamais visité le Salon du Bourget vous ne serez peut-être pas déçu. Vous nous direz.
C’est grâce au salon du Bourget que j’ai pu une fois de ma vie entrer à l’intérieur d’un McDonnell Douglas C-17. C’était impressionnant. Et les militaires américains répondaient volontiers aux questions.
PS: « Et c’est donc là que le bat blesse. » il faut écrire bât avec un accent circonflexe, (que le bât blesse) du nom de cet harnais qu’on met aux bêtes de somme et qui abîme leur bas-ventre lorsqu’il est mal mis ou trop chargé.
Réponse dans deux bonnes semaines. Mais je m’en fais qd même d’avance un régal. A suivre.
Pour participer à la tenue d’un stand, je peux te dire que c’est un véritable défi d’enchaîner les journées professionnelles et les journées grand public.
Ce sont deux publics complètement différents, avec des besoins et des attentes très distincts.
Nous avons quasiment équipe dédiée aux journées pro et une autre pour les journées grand public, avec deux discours et deux approches des visiteurs totalement différents.
Sur les grands stands, ils parviennent à adapter leur offre, entre les deux types de journées. Mais je comprends que, pour une grande partie des sous-traitants et des PME, les journées grand public n’aient que peu ou pas d’intérêt.
Une autre problématique qui rend ces journées complexes pour les exposants, c’est le risque d’espionnage industriel. Ces salons sont de véritables nids d’espions.
On ne peut plus discuter technique librement avec des passionnés comme avant : désormais, on nous demande de nous méfier de tout le monde.
Il n’empêche que tes critiques sur certains avionneurs sont fondées.
Pour l’espionnage ça a toujours été.
Ne soyez pas dupe… Tout le monde sait que les maquettes sont modifiées.
L’arrière du neurone était caché.
L’industriel. Sait ce qu’il montre
Pour le grand public les stands des PME sont des mines à rêve…. On pouvait y découvrir tant de techniques.
L’espionnage a toujours été là.
Mais sa prise de conscience modifie les comportements sur les stands.
Il y a quelques années tu pouvais tomber sur l’ingénieur.e qui connait parfaitement le produit et qui si le visiteur montre un peu d’intérêt t’en parleras dans les moindres détails car il est avant tout passionné.e.
Aujourd’hui on chasse ces profils de nos stands car ce sont vu comme des proies.
On apprend a se méfier du visiteur qui « a travailler sur ce projet ou le modèle d’avant il y a quelques années » et qui aime bien discuter des dernières évolutions.
Tout cela pour dire que cela rends les interactions sur les stands beaucoup moins intéressantes pour les visiteurs passionnées.
Pour en avoir fait quelques uns comme exposant du lundi au vendredi, je peux confirmé qu’on fini totalement lessivé. Entre tous les rendez-vous avec les différentes délégations, les couloirs totalement saturés, un accès totalement inadapté en transport, et les visite de nos politiques (il faut voir le cirque quand le PR ou MP débarquent) c’est très dur.
Je ne parle pas du bruit lors des démo car quand vous l’avez vu une fois…
Ce rajoute depuis peux le problème des journalistes à sensation (enquêtes exclusif &co) qui filment en cachette les stands pour taper sur l’industrie de défense.
Les journées grand public n’ont pour beaucoup d’exposant aucun intérêt car les visiteurs se cantonne au Statique pour voir les avions.
Par contre, je m’inscrit en faux sur votre avis des professionnels qui visitent gratuitement. Les exposants donnent de moins en moins d’invitation car ils payent les emplacements et les stands extrêmement chers et donc beaucoup payent leur place.
Bonsoir,
Je reviens à l’instant (dimanche 8/06 soir) du meeting de la Ferté Alais que je ne rate quasi jamais depuis 2014. Ca c’est du spectacle, aussi bien pour les familles non initiées que pour les passionnés !
Par contre, la dernière fois où j’avais fait le Bourget, ça fait bien 20 ans, en 2005 selon mes photos, j’avais déjà été déçu par la mauvaise visibilité due à la multitude de stands professionnels qui bouchaient la vue : on voyait mal les évolutions des avions en présentation. Je ne sais pas si cette disposition est encore d’actualité…
J’ai quand même quelques beaux souvenir de cette année 2005 (pas certain de la date) :
– la présentation en vol de l’A380
– le vol du B-17 « Pink Lady » de la Ferté (aujourd’hui cloué au sol)
– l’arrivée du Constellation suisse de Breitling (aujourd’hui en pièces détachées…)
Je crois que c’étaient les dernières belles années pour le public, d’après les témoignages d’amis aérophiles. Je n’y suis plus retourné, me concentrant sur les meetings aériens de France, Belgique et Pays-Bas. Mais pour ces deux derniers pays, le rythme s’essouffle. Les Pays-Bas ne font plus de meeting militaire depuis la transformation en F-35.
Je conseille fortement l’airshow Sanicole (dimanche 14 septembre), rarement décevant et cette années avec un plateau très riche : https://www.sanicole.com/en/info-en/
Bon, c’est un peu loin de la France, c’est en Belgique quasi à la frontière Néerlandaise. Et il faut arriver très tôt sinon ça bouchonne ferme.
En France, le musée du Bourget est exceptionnel (mais évidemment statique).
Des la première phase c’est un torchon. Vous parlez de Mecque, et pourquoi pas plutôt de chapelle sixtine ? Avez vous tant honte que cela d’être français ? Mais bon passons, ici chacun sait ce que vous êtes et ce que vous n’êtes pas et ne serez jamais. Chacun sait qu’après la révolution nationale de 2027 vous ne serez plus là. Bon débarras.
Le reste est pareil un torchon écrit par un type minable qui déteste la France, la vraie, et n’a que haine pour notre brillante industrie aéronautique. Je suis fier que le SIAE ne soit pas à la portée de tout le monde, ça évite que les racailles du 93 ne viennent faire les poches des familles et ne viennent vendre leur droge. Le SIAE c’est pas Disney Land il faut le réserver à l’élite des Français.
Vous ne publierez pas mon commentaire car vous êtes un ennemi de la liberté d’expression. Vivement 2027.
Fichtre! Milord vous n’avez pas du tout la même lecture que la plupart d’entre-nous ici-bas… Être la Mecque de qqch est une expression française tout à fait admise pour son symbolisme (combien de fois ai-je lu que Wall Street était la Mecque du capitalisme, par exemple), tout comme être l’alpha et l’oméga (ou le Graal) que qqch ou de qqun… En tout cas l’élégance marquée de vos propos, de même que le vocabulaire employé richement choisi avec soin, illustrent à merveille les velléités élitistes manifestement assumées et « décomplexées » que vous affichez et auxquelles vous appartenez vraisemblablement…Il faut bien entendu de tout pour faire un monde mais celui que vous semblez esquisser ne semble pas vraiment en harmonie avec ce qui constitue l’essence même de l’humanité.
Sans parler de 2027, avec une élection qui pourrait (en lisant entre vos lignes) donner les clés du feu nucléaire de notre nation à un bonhomme de 31 ans, qui n’a jamais travaillé, né (dans le 93!) avec une « cuillère en argent » dans sa bouche, qui n’a obtenu aucun diplôme en dehors du baccalauréat (un examen dont nous connaissons tous la qualité et l’élitisme outrancier depuis quelques décennies) et pour cause: il animait une chaine YT d’un jeu video ultra guerrier (Call of Duty pour ne pas le nommer) avec qq milliers de « followers »… Une sorte de « boite vide » uniquement surentrainée aux débats politiques. Est-ce bien raisonnable?
En tout cas nous sommes quelques-un(e)s ici à réellement apprécier les articles d’Arnaud, qui fait preuve jour après jour d’un grand respect pour ses lecteurs avec des textes remarquablement écrits et documentés, avec une « patte » impossible à reproduire par une IA, et qui sortent vraiment de l’ordinaire… C’est quand même en forçant un peu le trait, du nectar, du pain béni, un Graal pour une l’élite aérophile et francophone.
Pour recentrer le sujet on verra à combien nous en serons en nombre de Rafale à exporter, en 2027… Du moins jusqu’à la date de la révolution que vous annoncez avec certitude (avec sa « chasse aux sorcières » « qui va bien »). D’aucuns font parfois des reproches à Arnaud, trop « anti-français » , pour la fréquence trop élevée de ses articles causant de cet aéronef…
Mais personne n’est obligé de me croire (et vous, rien ne vous oblige à lire les « torchons » publiés sur ce site… Si?)
@ Milord : la révolution nationale c’est l’expression choisie à l’automne 1940 par Pétain pour son action. Même Bardella n’irait pas aussi loin. Toi oui.
J ai fais mon 1er salon en 95.puis 97 et 2001.
Il y a des annees que je souhaite y retourner.mais a la lecture de ce tres bon article.je n en ai plus envie.
Bien cordialement…
Que vous vouliez pas allez au salon sa vous regarde, nan dégouté pas les autres. Milord a raison ces un torchon. Par contre je suis pas d’accord avec son histoire de 2027 je suis pas un facho moi.
Simple je ne vais plus au Bourget.
Aucun intérêt.
Qu’il est loin le temps des salons 83 89 91…. La c’était grand.
J’y suis allé en 2005 et 2013… Qu’elle deception.
Merci Arnaud d’avoir rappelé mes visites aux salons des années 70 et 80. Oui, les nouveautés étaient légion, les obstacles à la visite peu nombreux. Il n’y avait pas de « surtourisme » et on n’y rencontrait que des passionnés.
Ton analyse est très juste et très nuancée.
bj oui les salons des annees passes n ont rien a voir avec notamment une difference avec jadis enormement de demonstrations en vol !
mais budget oblige et les russes absents forcement..