F-16MLU et F-35A volent (désormais) de conserve au Danemark.

Malgré sa taille réduite la Flyvåbnet est une des forces aériennes les plus stratégiques en Europe. Ses avions de chasse ont notamment comme rôle de verrouiller l’extrémité occidentale de la Mer Baltique, face notamment à l’aviation russe. De ce fait l’arrivée des premiers appareils de 5e génération de type Lockheed-Martin F-35A Lightning II dans ses rangs est une très mauvaise nouvelle pour Moscou. Ils viennent de débuter leurs premières missions de défense aérienne, aux côtés des General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon encore massivement en dotation.

Pour l’OTAN les chasseurs de la Flyvåbnet font donc parties des avions les plus importants. Ils prennent régulièrement les airs pour aller identifier les Beriev A-50 Mainstay, Tupolev Tu-95 Bear, et autres Tu-160 Blackjack quittant le Russie depuis la Baltique afin de rejoindre la Mer du Nord et ensuite l’Atlantique nord. Sauf que là où habituellement les F-16MLU Fighting Falcon étaient très rapidement détectés par les radars d’approche des avions stratégiques russes il va en être très différemment avec les F-35A Lightning II. Même avec une furtivité dégradée ces avions de combat vont représenter une véritable plaie pour Moscou et ses stratèges. Les verrous danois du Kattegat et du Skagerrak n’auront jamais aussi bien porté leurs noms.

D’ici aux trois prochaines années les patrouilles danoises de défense aérienne se feront le plus souvent avec les deux modèles de chasseurs. Puis progressivement le vénérable F-16MLU quittera le service actif, sans doute aux profits de l’Argentine et de l’Ukraine, laissant l’ultramoderne F-35A seul aux manettes de la défense aérienne.
Afin de marquer l’arrivée dans le pays de ces premiers chasseurs furtifs un survol mixte des deux modèles a eu lieu le weekend dernier. Une manière aussi pour les Danois de se familiariser avec l’aspect extérieur du F-35, très différente de celui du F-16. Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de la chasse danoise, un chapitre sous le signe de la furtivité et de la polyvalence.

Photos © Flyvåbnet

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

17 réponses

  1. Belle photo.

    D’ailleurs, en la regardant, il me vient une question: est-ce que les cocardes, qui sont vraisemblablement faîtes avec de la peinture « classique » (ou des autocollants, je ne sais pas….), participent à la dégradation volontaire de la furtivité du F-35 ?
    Et par extension : en cas de mission de pénétration dans un environnement fortement contesté, ces cocardes seraient elles retirées pour ne pas nuire à la furtivité ?

    Bien à vous.

  2. En fait, ce sont des réflecteurs radar qui sont installés sur les avions (petite bosses allongé près des dérivés verticales). Il est possible de les retirer si besoin.

    Pour le moment, je n’ai jamais vu un F-35 sans les réflecteurs radar. Probablement afin de caché la vrai signature radar de l’avion… qui, même avec les réflecteurs, est assez discret sur les radars

    1. Il me semble que le F-35 pour sa furtivité utilise une peinture spéciale « secret defense » qui n’existe qu’en gris et en blanc. C’est pourquoi jusqu’ici tous les modèles sorties n’employaient que ces deux teintes pour leurs différents marquages, y compris les cocardes en version basse visibilité. Là effectivement, on a pour la première fois utilisation d’une teinte rouge vif. Donc soit cette peinture ne dégrade pas la furtivité, soit les forces danoises acceptent la diminution de furtivité que cela entraînerait (je n’y crois pas trop à cette hypothèse), soit il a été créé une nouvelle teinte compatible avec la furtivité.

      1. La peinture aide, mais ce sont les matériaux et les formes de l’avion qui le rende furtif. Et non, cette peinture n’est pas disponible qu’en deux tons, mais bien dans une multitude de couleurs. Le choix de couleurs tactique sur les avions est lier a l’utilisation de ceux-ci plus qu’aux couleurs disponibles.

        Pour information, les CF-188 canadien et les Rafales francais utilisent eux aussi des peintures qui limite le retour d’échos radar vers un émetteur

      1. « Les expressions de concert et de conserve signifient toutes les deux « ensemble et en harmonie », mais de conserve ne s’emploie généralement qu’avec des verbes tels que naviguer, voyager, aller, etc., dans un contexte de voyage. »

        Votre manque de politesse et de culture linguistique n’est pas volée en tout cas, elles volent toutes deux de conserve aussi.
        Gros….béta!

      2. « On vole de concert gros naze on ne vole pas de conserve.  »
        tu viens de perdre une occasion de ne pas étaler ton inculture.

    1. Voler de conserve? Décidément Arnaud tu es un pitoyable avec ton niveau de maîtrise de la langue française. Le général De Gaule doit s’en retourner dans sa tombe. On dit voler de concert. La conserve c’est pour les petits pois et le corned bif. Arrêtes d’essayer de faire le beau et d’utiliser une langue que tu ne maîtrise pas. Contente toit de ta culture au ras des chaussettes, celle des rapeurs et des humoristes racailles.

    2. Ce titre m’a bien fait rire aussi !
      On dit au stagiaire en charge des titres à avionslégendaires.net qu’on dit « voler de concert » au lieu de « voler de conserve » ou pas?…

  3. À l’attention d’Arnaud,

    On ne dit pas : de conserve avec…Mais plutôt :
    De concert avec…

    1. Même moi Jean Jacque qui suis née anglophone je sais qu’on navigue et qu’on vole de conserve. L’aviation use de beaucoup de vocabulaire originaire des marines.

  4. Boîtes de conserve ou concert en boîte?
    Ou quand le français s’écrase plutot que de voler…

  5. Bonjour Arnaud
    Merci et pour votre article et pour votre lien vers la belle leçon de français.
    Bonne journée à vous

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