Dassault Aviation entretient le suspens autour de son futur jet d’affaire.

Une chose est sûre : du côté de Saint-Cloud on sait tenir en haleine passionnés et professionnels. Ce jeudi 6 mai 2021 l’avionneur français révèlera un nouveau jet d’affaire venant gonfler sa gamme actuelle. Et aujourd’hui plusieurs possibilités s’offrent à nous quand à ce futur avion civil. Dans tous les cas on va être pressé d’y être !

Trois scénarii sont possibles en fait autour de ce futur jet d’affaire. Trois avions différents qui viendraient chacun répondre à un besoin de l’avionneur clodoaldien. Un seul sera juste, ou bien aucun. Faisons donc un peu d’aéronautique fiction, certains diraient que nous allons prendre des paris sur l’avenir.

Car à bien y regarder le plus évident serait que le futur avion ait pour rôle de remplacer l’excellent Falcon 2000 sur le segment des biréacteurs transcontinentaux, c’est à dire une des catégories reines pour Dassault Aviation. La succession du Falcon 2000 semble inéluctable car même si l’avion a été plusieurs fois modernisé il n’en demeure pas moins aujourd’hui un appareil d’ancienne génération ayant réalisé son premier vol dans la première moitié des années 1990. Donc au sens propre autant qu’au sens figuré au siècle dernier.

Le deuxième scénario concerne un avion «gros porteur» pouvant surclasser l’actuel et très bon Falcon 8X, lui-même dérivé du best-seller Falcon 7X. Un tel avion permettrait de concurrencer directement les avionneurs nord-américains Bombardier et Gulfstream en tentant de leur ravir des marchés. Ce sont respectivement les G700 et Global 8000 qui seraient alors visés. Un tel avion n’est pourtant pas évident car Dassault Aviation s’est déjà planté sur ce genre de segment, on se souvient du désastre Falcon 30 demeuré à l’état de prototype dans les années 1970.

Enfin une troisième option est envisageable : le retour de Dassault Aviation sur le segment des jets d’affaire légers. Une occasion pour le constructeur français de venir titiller Cessna et son Citation Mustang, Embraer et son Phenom 100, ou encore Pilatus et son PC-24. Un tel segment n’aurait rien de nouveau pour le constructeur français qui a déjà commercialisé son fameux Falcon 10 actuellement utilisé par la Marine Nationale.

Réponse désormais dans une dizaine de jours. Nous verrons alors si nous avons eu du nez. Ou pas. Une chose est assurée : Dassault Aviation marquera les esprits. Un nouveau jet d’affaire n’est jamais anodin dans l’histoire d’un avionneur.

Illustration © Dassault Aviation.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

2 réponses

  1. Difficile de bien viser la bonne catégorie mais il contiendra des avancées écologiques comme carburant renouvelable (déjà adopté par quelques concurrents), plus de composites (gain de poids), voilure plus laminaire (moins de traînée)

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