L’information a été révélée ce dimanche 12 septembre 2021 par monsieur Kyriakos Mitsotakis. Le premier ministre grec a personnellement révélé que son pays avait décidé d’acquérir six Dassault Aviation Rafale de plus que les dix-huit exemplaires achetés il y a pile un an. Le contrat a été négocié directement par Dassault Aviation et non par le ministère des Armées indiquant qu’il s’agira bien d’avions neufs. D’ores et déjà l’annonce de cette commande a fait réagir en Turquie.
C’est en effet le samedi 12 septembre 2020 que la Grèce et la France sont tombés d’accord autour de la fourniture de dix-huit Rafale F3R mélangeant avions d’occasions et neufs. Le premier exemplaire a été livré ce 21 juillet 2021. Il s’agissait d’un biplace de transformation opérationnelle.
En fait pour nos lecteurs et lectrices les plus assidus cette commande de six nouveaux Rafale n’est pas une véritable surprise en soi. En effet en avril dernier nous vous annoncions déjà la volonté grecque de commander six Rafale neufs d’ici la fin de l’année 2021. C’est donc désormais fait. Et comme c’est le premier ministre grec qui l’annonce lui même on ne peut être que sûr que le contrat sera honoré. Les relations entre Athènes et Paris sont plus que jamais au beau fixe.
Il en est tout autrement entre Athènes et Ankara. Et c’est justement en raison des tensions entre Grèce et Turquie que la décision de commander ces six Rafale supplémentaires a été prise. Le ministre turc de la défense, monsieur Hulusi Akar, juge très négativement l’avion français le considérant comme inférieur aux General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon en service dans son pays. On remarquera au passage que peu oseraient s’aventurer à considéré ce chasseur américain monoréacteur comme supérieur à son homologue biréacteur français. Mais bon dans la propagande turque plus c’est gros et souvent mieux cela passe.
Au final c’est sans doute dans les cieux de la Méditerranée qu’on verra lequel des deux chasseurs est le plus avancé. Les pilotes grecs et turcs sont réputés pour avoir à peu près le même niveau de compétence, dans les deux cas aux standards de l’OTAN.
Il n’en reste pas moins que la Grèce considère le Rafale comme un véritable game changer.
Photo © Dassault Aviation.
NDLR : nous rappelons que nous proposons toujours à la vente une des magnifiques affiches conçues par notre webmaster Gaëtan justement consacrée aux Rafale grecs.
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7 Responses
Ça atténue un peu la déception Suisse.
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Quand au niveau des pilotes Turcs, d’aucun estiment que les purges politiques ont fait dévisser le niveau moyens.
Les Grecs ont des escadrons de F16 (destinés à être moderniser) et de mirage 2000 et veillent à entretenir une vive compétition entre les escadrons. Aussi les pilotes Grecs ont une meilleure réputation d’efficacité.
Là c’est bien, c’est rectifié!
J’ai toujours dit que les Rafale, ça s’achète par douzaine…comme les œufs! 🙂
L’ancien pilote de l’aéronavale « Até » a analysé le sujet et pour lui, le véritable « game changer » n’est pas l’appareil en lui-même (même s’il est très bon), c’est surtout le couple Rafale F3R + missile Meteor qui fait la différence. Ça ne m’étonnerait pas que la Grèce en commande quelques palettes en plus de ces avions.
L’année dernière lors d’une confrontation sur une île proche de la Turquie, les F16 turcs ont vite fait demi tour quand les 2000-5 avec Mica EM & IR sont arrivés. A mon avis, pilotes + mirage 2000-5 + micas c’est déjà un game changer. Alors quand ils auront à disposition le Rafale F3R avec le Metéor ce sera encore ++++
Par contre entre F16, ils se bourrent le pif. En général celui qui a la faveur de la surprise gagne la confrontation.
Bonne nouvel pour cette vente de Rafale!
Mais qui paye?
Pour mémoire, la GRÈCE est obligé de vendre son patrimoine national pour éponger ses dettes!
Et quand est il des compensations de Rafal pour l’Armée de l’air et surtout pour la Marine!
Pour mémoire la Marine devait en recevoir 86…
86 quand le format de la marine nationale était de deux porte-avions. Sauf que l’on sait depuis longtemps que le deuxième ne viendra jamais, il est logique que la marine nationale n’aura jamais ses 86 Rafales M.
Avec l’exercice « Aigle d’Anatolie », les turcs ont sûrement eu l’occasion d’inspecter quelque peu les Rafales Qataris.