Le Dragon

Ce contenu est une partie du dossier thématique : Késako ?

À l’instar des marquages AEM voilà bien un terme aéronautique propre à la France. Du coup le Dragon méritait bien son propre Késako. Même si la plus part des passionnés savent que directement on va parler d’hélicoptère et de Sécurité Civile ce terme est beaucoup plus obscur pour bon nombre de gens à travers le monde.

Avant toutes choses il faut savoir que le terme Dragon est en fait un indicatif radio. Il concerne tous les hélicoptères opérationnels de la Sécurité Civile. Il est également d’un code à deux ou trois chiffres représentant le numéro du département métropolitain ou ultramarin où il est basé. Ainsi un appareil stationné dans les Bouches-du-Rhône recevra l’indicatif Dragon 13 tandis qu’un exemplaire basé dans le Nord sera Dragon 59. Particularisme intéressant il conserve cet indicatif radio même quand il intervient hors de son département de rattachement, ce qui arrive quotidiennement. Ainsi Dragon 75 ne devient pas Dragon 77 quand il intervient en Seine-et-Marne ou Dragon 92 quand il vient porter secours à une victime dans les Hauts-de-Seine. Il reste le fameux Dragon 75.

Mais au fait pourquoi cet indicatif de Dragon ? Contrairement à une idée reçu cela n’a rien à voir avec la livrée unie rouge des premiers hélicoptères de la Sécurité Civile. Il s’agit en fait d’un clin d’œil à un hélicoptère de facture américaine : le Sikorsky S-51 Dragonfly. Cette machine des années 1950 défricha un peu partout dans le monde le domaine de vol des hélicoptères de recherches et sauvetages et d’évacuation sanitaire. C’est donc logiquement qu’il fut contracté en Dragon en 1957 quand le Groupement Hélicoptère de la Sécurité Civile fut créé.

Sans doute l’hélicoptère le plus légendaire parmi les Dragon : l’Alouette III.

De même chacun s’accorde à dire que la Sécurité Civile actuellement n’exploite plus comme Dragon que ses Eurocopter EC-145 qui ont remplacé les mythiques Sud Aviation SA.316B Alouette III. Pourtant au cours de son histoire cette administration utilisa également, de manière plus marginale deux autres modèles d’appareils : un unique Aérospatiale AS.350B Écureuil et une poignée d’Aérospatiale SA.365C Dauphin 2. Et tous furent désignés Dragon.

Au travers de ce késako vous en savez un peu plus sur cet indicatif radio et ces hélicoptères dont nous nous faisons régulièrement l’écho des interventions.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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