Comment devient-on un passionné d’aviation ?

Pour mes débuts en tant que rédacteur sur ce site, j’ai décidé de faire un peu dans l’originalité, non pas en vous parlant d’avions, mais de moi, enfin plutôt de nous : les passionnés d’aviation et plus généralement de la « chose volante ». En tant que lecteur assidu d’avionslegendaires depuis nombre d’années, j’ai déjà, lors de commentaires d’articles, évoqué ponctuellement le sujet de la passion qui nous anime tous ici, enfin presque tous…!

Vous êtes-vous déjà posé la question de l’origine de votre admiration pour les avions, hélicoptères et autres engins aériens ? Depuis quand exactement, à partir de quelle époque de votre vie ? Et pourquoi l’aviation en particulier, et pas la course automobile ou la cuisine ? À travers mon propre vécu, vous allez peut-être vous y reconnaitre, et peut-être retrouver la genèse de votre enthousiasme aéronautique.

Pour ma part, cette passion autant que je m’en souvienne, apparait très tôt, en grande section de maternelle ou au cours primaire ; dès que j’avais la possibilité de dessiner, ce sont des avions qui apparaissaient sous ma plume, et des bateaux très souvent aussi, enfin des avions et des bateaux, version « enfant », c’est à dire que je ne volerai surtout pas dedans, ni naviguerai avec…!

Puis ce sont les lectures et découpes d’articles de journaux dans la presse locale et régionale (documents que je possède toujours), évoquant les avions, mais pas que, puisque les bateaux gris ont aussi voix très souvent au chapitre. Je vis en effet proche d’un pôle de construction navale militaire d’importance et d’une grande base aéronavale, ce qui explique mon double intérêt aéro-maritime. C’est évidemment cette proximité géographique, qui favorisa la montée de cette passion, mais pas que. La découverte des épisodes télévisuels des Chevaliers du Ciel, avant le grand journal du soir, y est pour beaucoup ! Ce générique de « ouf », qui me fait dresser les poils, avec ces superbes Mirage III C argentés en patrouille, rutilants au soleil, cette musique et chanson interprétée, par notre Johnny national. C’est sûr que, enfant, j’allais me coucher avec les rêves plus légers que l’air…heu… en fait plus lourds que l’air !

Puis ce sont les maquettes d’avions (Skyhawk, B-29, Mirage…), les jouets (Boeing métallique à avancement mécanique, Super Frelon à pile), les œuvres littéraires ou encyclopédies offertes pour Noël et les anniversaires qui racontent l’Histoire de l’Aviation avec un grand H, les BD de Tanguy-Laverdure et Hors-série Sciences et Vie Spécial Aviation 69 de mon oncle, et les suivants, avec le fameux prototype Mirage G en couverture (toujours dans ma bibliothèque), et que je dévorais des yeux les jeudis puis mercredi après-midi chez ma grand-mère.

Par la suite ce seront les premiers voyages en avion, les meetings et portes ouvertes d’aérodrome, les survols « surprise » de la PAF, les défilés aériens télévisuels du 14 juillet. Mais aussi et surtout depuis mon enfance, les survols quotidiens ou fréquents de toute l’histoire volante de l’aéronavale en particulier : P2V Neptune, Bréguet Alizé, Etendard IV, F8 Crusader, Nord Atlas 2501, Bréguet Atlantic et Atlantique 2, Super Etendard et SEM, Hawkeye, Falcon 50 M, Mirage 2000 (en PO), Rafale, Xingu, CN235… Sans oublier toutes les voilure tournantes : Super Frelon, Lynx, Caracal, Cougar, Caïman, Gazelle, Tigre, Puma, Dragon 56, Alouette III, Dauphin, H145 (une vraie ménagerie !). Comment voulez-vous que je ne devienne pas un passionné d’aviation ou d’aéronautique ?

Depuis mon enfance, le moindre bruit d’avions ou d’hélicoptères, me fait courir à la fenêtre ou lever les yeux au ciel, comme un enfant que je suis resté dans l’âme, plein de rêves aéronautiques, et parfois d’utopie. C’est sans doute cela un vrai Passionné d’Aviation… ! Mais aussi et surtout un homme ou une femme ouvert sur le monde, et manifestant de l’intérêt, de la curiosité et de la compréhension pour les idées qui diffèrent en partie ou totalement des siennes, sans tomber dans la propagande et le populisme, trop souvent présents sur nos réseaux sociaux…

Voilà, par le biais de mon premier article, j’espère que j’ai réussi à éveiller un tant soit peu votre esprit aéronautique et remémorer quelques souvenirs éloignés, qui expliqueraient votre passion d’aujourd’hui, et que j’essaierai de réveiller avec de nouveaux articles très prochainement.

NB : image d’illustration générée par IA (Dall-E)


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Christophe
Passionné d'Aviation Militaire, de Bateaux "Gris", de Sports Mécaniques, mais aussi Cyclosportif, Photographe amateur, et Collectionneur amateur de BD...d'Aviation, bien sûr !
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Commentaires

18 Responses

  1. Superbe article pour une 1ère. Vivement les prochains, j ai hâte de les lire ainsi que ce d Arnaud (avec son franc parlé, j adore)
    Pour ma part, je lisai des magazines comme ci comme ca mais la passion de l aéronautique a réellement commencé quelques mois avant la 1ère guerre du Golfe.

    En tout cas merci a vous tous pour ces passionnants articles et en vous souhaitant a tous de bonnes fêtes de fin d’année

  2. Un témoignage touchant dans lequel je me retrouve globalement. Ça me rappelle étant gosse les survols en approche du Bourget des « baleines volantes », en fait des Guppy et Super Guppy qui se rendaient chez Air France Industries. J’avais 5 ou 6 ans le nez en l’air dans la cour de récré. Plus tard ça a été les legos puis les maquettes. Ado je suivais à la télé les opérations aériennes de Tempête du Désert avec le F-117 qui me faisait méchamment tripper ! Le virus était là.
    Cet article ne me surprend pas de la part de Christophe, c’est un vrai super passionné.

  3. Superbe article! A ce que je vois, le chemin qui mène à la passion est souvent le même pour nous tous. Le miens à commencé vers l’âge de 5 ans en voyant les Vampires, Venoms, Hunters, PC-3 et 6 et les Alouettes 2 et 3 passer au-dessus de mon immeuble pour aller s’entraîner sur un champs de tir à quelques kilomètres de chez-moi. Ensuite le même parcours…. jusqu’à voler de mes propres ailes, malheureusement plus qu’un vieux souvenir maintenant.
    Vivement les prochains articles, et bravo pour votre site, où je me régale chaque jours en vous lisant.

  4. Magnifique article et superbe illustration, j’habitais non loin de la base de Bierset en Wallonie ou étais basé les F-84 Thunderflash de reco et plus tard les Mirage-5, nous étions régulièrement survolés par des F-104 de Beauvechain ou Kleine-Brogel, et même actuellement par des F-16 voir des Tornado Allemand qui me font encore lever la tête à 75 ans.

  5. Pour ma part c’est parce que mon père a fait une carrière de pilote chasse de l’armée de l’air colonel et fini à air France cdb 777 aujourd’hui

  6. Très beau texte ! Étant fils d’un membre de l’Aviation royale canadienne, j’ai côtoyé le milieu de l’aviation dès mon plus jeune âge. Une autre passion a toutefois pris le dessus quand vint le temps de choisir une carrière, soit celui de la protection de la nature sauvage. Pour un temps, j’ai songé à concilier les deux en devenant pilote de brousse mais la vie en a décidé autrement quand mes filles sont nées. Le rôle de père est devenu ma priorité. Je regrette rien quand je vois mes deux belles grandes filles épanouies aujourd’hui. Le virus de l’aviation et le plaisir de voler ne m’ont toutefois jamais quitté.

    Bienvenue dans l’équipe Christophe !

      1. Salut SYLVAIN,
        Tu as tout à fait raison; d’ailleurs, c’est en recherchant pour mon article une info sur le Nord 262 E et A de l’escadrille 2S, que je suis tombé inopinément sur le Nord Atlas, et finalement, le 262 est passé par le hublot…! .Bon, il est vrai que ce n’est pas le plus aguichant des avions, visuellement parlant, mais il faut rendre à l’Aéro. ce qui lui appartient. C’était un bon avion de servitude ((transport, formation des pilotes et mécaniciens de bord, surveillance maritime), qui a fait le taf…
        Pour info, un exemplaire Nord-Aviation Nord 262 E Frégate 72 est parqué au Musée de l’Ait et de l’Espace depuis le 23 juin 2009, il fêtait ses 40 printemps….
        Quelques caractéristiques de cet exemplaire stationné sur le Tarmac Aviation militaire :
        Premier vol : Juillet 1969.
        Personnel à bord : 2 pilotes, 1 mécanicien navigant, 1 radio, 1 navigateur, 1 radariste (6 personnes au total).
        Envergure : 21.9 m
        Longueur : 19.28 m
        Hauteur : 6.27 m
        Surface alaire : 55 m²
        Masse en charge : 10650 kg
        Vitesse maximale : 397 km/h
        Plafond pratique : 5790 m
        Distance franchissable : 2000 km
        Armement : Radar de veille maritime, marqueurs chimiques, fusées éclairantes.

        Merci pour ta remarque pertinente,

  7. Exactement le même cheminement pour moi.
    Avec en plus le décollage des patrouilles de Vautour depuis l’aéroport de Bordeaux Mérignac, et une émotion incroyable lorsque j’ai pu toucher de ma main un F4U Corsair et un T33 à l’occasion d’une manifestation aérienne. Échanger avec des passionnés à la Ferté Alais, entendre le rugissement de tonnerre d’un Pratt et Whitney au point fixe d’un Crusader… Le bonheur pour un passionné !
    Merci pour tous vos articles !! Bonnes fêtes à Machine 2 !!

  8. Les premiers bruits et vibrations que j’ai sans doute perçus venaient de la base aérienne toute proche. Et je n’étais pas encore de ce monde…
    Puis, dans la prime enfance, on prend conscience que papa il est pas vraiment comme les autres papas des copains. Des fois, il est habillé en bleu foncè avec des machins dorés un peu partout mais plus souvent, il est tout en vert avec des images accrochées sur les manches…
    Les papas des copains qui conduisent des gros camions ou des tracteurs, ils sont pas habillés comme ça.
    Et puis un jour, vers 5 ou 6 ans peut-être, c’est la prise de conscience: papa est dans le Vautour IIN qui passe au-dessus de la maison. Et depuis, j’ai le nez en l’air… Avions, oiseaux, insectes,… tout ce qui vole est devenu passion.
    Le premier vélo pour filer derrière l’axe de la piste 26, et me faire remonter les bretelles par la gendarmerie de l’air qui faisait les gros yeux avec un sourire en coin. « C’est le fils du capitaine L… »
    Les premières jumelles pour les voir arriver de plus loin,… les avions, et les gendarmes.
    Des après-midi entiers, allongé dans le gazon avec mes copains Eric et Jean-Luc, eux aussi fils de… à regarder passer Vautour, Fouga, T33 et autres visiteurs tels SMB2, F84, F100, F104, etc. Et en bruit de fond, les Noratlas qui faisaient des tours de piste par le sud de la base.
    Il y avait du monde en l’air à cette époque. Et du beau monde.
    Et puis, ce fut le vol à voile, puis le 1er et le second degré, et les vols avec papa, retourné à la vie civile et cadre dans l’industrie aéronautique, mais qui n’avait rien oublié de la rigueur des procédures et de la précision des navigations…
    J’aurais pu faire de cette passion un métier, mais au moment du choix, ce fut professionnalisme Vs plaisir. Tonnes de contraintes Vs océan de liberté. J’ai fait le choix d’Épicure.
    Mon frère, bien plus jeune, a fait le choix inverse. Avec passion,… et des tonnes de contraintes!

  9. Pour moi, ça a commencé en primaire par des maquettes d’avions. Ensuite, un peu par hasard, à l’adolescence, mon 1er magazine aéronautique (le regretté Carnets de vol) acheté par hasard à l’aéroport de Marrakech en attendant l’avion. Depuis, après quelques milliers de revues aéronautiques (ça prend de la place, ces petites bêtes, ce qui fait râler mon épouse), l’avènement d’internet a changé beaucoup de choses , le nombre de sites me permettant d’assouvir cette soif de connaissance. Bien qu’ayant renoncé à une carrière de pilote de chasse (pas le niveau en maths/physiques), je prends toujours autant de plaisir à m’informer des choses de l’air que j’ai élargi aux bateaux gris et aux matériels terrestres.
    Ma passion pour l’histoire et la technologie de pointe (aéronautique, automobile, naval, spatial,…) reste vivace malgré les ans.
    Mon seul regret, je n’ai quasi personne dans mon entourage pour échanger autour de cette passion…
    Disons que c’est mon jardin secret… Et puis, de temps en temps, je me permets de poster quelques commentaires donc merci à tous les passionnés de contribuer à faire vivre ces différents sites dont avions légendaires (je pense également à Metadéfense, aviationsmilitaires.net, zone militaire, lignes de défense, red samovar, blablachars, aerobuzz, air et cosmos et tant d’autres).
    merci à vous tous donc (excepté les débilos qui viennent polluer ces sites) d’enrichir mes connaissances et parfois, de me faire partager vos émotions.
    Longue vie donc à avionslégendaires:
    PS: Arnaud, une petite interrogation quand même: à chaque message posté, il y a un temps de modération. J’imagine que vous devez les valider ou non donc comment se fait-il que vous laissiez passer des post aussi comment dirais-je…pourris et sans rien apporter au débat et parfois constitué d’attaques gratuites envers vous?
    Ou alors, c’est un manque de temps et les messages passent après un certain délai?
    Ou encore un côté un peu masochiste? 🙂
    Bien à vous

  10. Bonjour,
    cet article touchant réveille bien des souvenirs…un SE5 a, un Spad VII (ou XIII ?) et un Fokker DVII… rouge ! (J’adore le rouge !) Offerts par un ami de mon père, je dois avoir dans les 6-7 ans… Ensuite toujours cette curiosité pour ces avions de 14 peints en rouge (la Jasta Richtofen), et ce Spad avec ses cocardes bizarres… J’ai compris plus tard que c’était le marquage des avions US en 17 … Ensuite les maquettes « Heller Cadet »…etc etc… Si je suis resté au sol (terre à terre ? 🙂 ), l’aviation reste ma seconde passion , et ce site me permet de réviser mes acquis (!) ou de découvrir de nouvelles facettes de l’aviation (Ah les nouvelles du Canada !).
    Au plaisir de vous lire l’année prochaine ! Bon réveillon à tous !

  11. Bravo Arnaud très bon article, je trouve intéressant que les commentaires situent l’époque et ce qui s’y rattachent. Mon père avait pour ami un célèbre pilote du NN, dont je porte le prénom, gamin ce fut le chaudron ou je suis tombé, la lecture avec Détroya avec ses figures aériennes, St Exupéry, mais surtout car il fut le dynamiteur de toute une génération, le Grand Cirque, de la bibliothèque verte, aux dernières publications 2000, ce livre était un aimant pour la passion de l’aviation. Les maquettes, peu chères dans les années 65 on fait le reste, si ma vue de taupe ma rappelé que l’aviation ne demeurerait qu’une passion, le virus fut passé à mon fils, qui lui concrétise en volant cette passion inégalée. Bonnes fêtes de fin d’année à votre équipe. Continuez votre apport est essentiel.

    1. Juste un truc je ne suis pas l’auteur de cet article. Il est signé de l’ami Christophe. Rendons à César ce qui appartient à César. Mais je suis d’accord avec vous Borok83, c’est un très bon article.

  12. Très belle article. Ma passion remonte a l’enfance. Pourquoi sommes nous intéressés par l’aviation alors que de d’autres n ont aucun attrait?.. qu en j’étais petite fille, piloter me paraissait impossible pourtant ..46 ans après mon rêve est devenu réalité. J’aimerais qu il y ait plus de femmes qui osent se lancer dans l’aventure.

  13. Pour ma part tout commence a l’âge de 6 ou 7 ans. A cette époque un de mes oncles était militaire à l’armée de l’air a l’autre bout de la France et je le voyais très peu. Mais quand je le voyais il me ramenait toujours le magazine officiel de l’armée de l’air « Air Actualités ». A cet âge là je m’intéressait plus aux images qu’aux longs textes, mais surtout il y avait toujours un poster au milieu du magazine dont je tapissait les murs de ma chambre, séduit par l’élégance de ces belles machines qui peuvent porter des bombes, des missiles et qui font beaucoup de bruit avec des flammes derrière. L’insouciance de la jeunesse 🙂 Puis vinrent les films, les modèles réduits, les meetings, les livres et depuis cette passion ne m’a jamais quitté.
    C’est peut-être de famille car en plus de mon oncle qui y a fait une carrière de 25 ans, un de mes grands-père a fait son service militaire de 24 mois plus une rallonge d’un an sur la base aérienne de Salon de Provence au début des années 50. Il a côtoyé les Dassault Ouragan et mystère IV. Il m’a partagé cette expérience au moyen d’élégantes photos d’époque en noir et blanc.

  14. Merci Christophe pour ce bel article où nous sommes nombreux à nous retrouver j’imagine, conscients de notre passion sans pour autant en comprendre l’origine.
    Pour ma part ce fut certainement la grisaille de ma Bretagne natale qui me poussait à chercher le bleu du ciel en suspend, quelques centaines de mètres au dessus de ma tête…
    Aussi loin que je m’en souvienne, j’avais 4 ans et je voulais défricher le ciel avec une certaine conception moderne et avant-gardiste de partage du temps de travail : pilote de Concorde l’été et moniteur de ski l’hiver…
    Puis ce fut un « Fana de l’aviation » que ma mère m’avait acheté à l’adolescence, entre-temps chaque contrail laissait la part belle aux rêves et à l’imagination, ici des vols pour Rio, là pour l’Amérique et chaque jour l’onde supersonique de Concorde nous rappelait qu’un appareil extraordinaire traversait l’Atlantique plus vite et plus haut que tous les autres…
    Et puis il y eut ces tours en avion avec la promesse que le jour où je bosserai je commencerai aussi à voler, j’ignorai alors tout ce qui m’attendait mais le bilan émotionnel fut toujours positif, j’ai pu contempler la rotondité delà Terre, prendre de la hauteur sur un quotidien parfois trop terre à terre, m’affranchir presque de la pesanteur et sûrement de la gravité de notre époque, le bilan financier reste quant à lui plus discutable, mais qu’importe le plafond (de la carte de crédit), pourvu qu’on ait l’ivresse…

  15. Les yeux au ciel… Ca doit être une chose qui nous réunit tous.
    Je me demande parfois combien de temps j’ai pu lever la tête et chercher l’avion que je venais d’entendre, en essayant chaque fois d’être plus rapide pour le trouver, comme si j’était moi-même dans un cockpit (ce qui est ridicule puisque je vois mal un pilote chercher son ennemi au son).
    Pour ma part je sais que ma passion a débuté dans le bureau de mon père, je devais passer par là pour allez dans ma chambre c’était une pièce sombre mais pour traverser pas besoin d’allumer, j’y j’allais pour pouvoir y jouer avec un nouveau jouet j’étais impatient, mais du coin de l’œil je vois un magazine dont la couverture m’attire de suite, j’y vois un objet beau, racé, élégant et menaçant à la fois, un SR-71 vu de l’avant dans une mer de nuage orangé. Je n’ai jamais pris la peine d’ouvrir la lumière mais j’ai lu ce magazine d’une traite, assis par terre.
    Mon père m’a retrouvé la plus tard, au départ fâché car on ne pouvait pas rester dans son bureau, mais dés qu’il a compris ce que je faisait il s’est mis a sourire avec un regard de fierté, alors il s’est assis à côté de moi et s’est mis à me parler des avions. C’est ce jour là que j’ai réellement compris ce que 1er Sergent Crew-Chief sur F-16 voulait dire. Je devais avoir 7-8 ans.

    Un autre souvenir me reviens, je devais avoir 14 ans et on avais un accès à internet à l’école pendant la pause de midi. et je consultait les fiches d’avions dés que je le pouvais. Donc merci à vous d’avoir contribué à cette passion.

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