Le Dassault Aviation Rafale F5 sera t-il (encore) un chasseur de génération 4.5 ?

Il prend de plus en plus forme et même si seuls ses contours les plus vagues sont actuellement connus il est de toutes les conversations parmi les passionnés d’aviation, enfin surtout en France ! Alors que le ministère des Armées a notifié ses premières commandes le Dassault Aviation Rafale F5 semble de plus en plus être un pont entre les actuels avions et le futur SCAF développé conjointement avec Airbus Defence. Doté d’un armement innovant, et notamment un nouveau missile nucléaire, et dopé à l’IA on peut raisonnablement se demander si ce Rafale F5 sera encore un avion de combat de génération 4.5 ? La réponse n’est pas aussi simple que cela.

Tout d’abord que sait-on réellement du Dassault Aviation Rafale F5 ? Bah finalement pas autant qu’on voudrait bien le croire. Le concernant il faut démêler le vrai de l’approximatif et même parfois du fantasme. Bien que certains médias peu regardant sur la véracité technologique aient voulu l’affubler du surnom de «Super Rafale» celui-ci n’est pour l’instant jamais employé par l’avionneur pas plus que par le ministère des Armées ou même par l’Armée de l’Air et de l’Espace ou encore la Marine Nationale. Pourtant ces deux dernières armées sont les clientes de base de l’avion. Alors pourquoi un tel surnom ? Sans doute par analogie entre le McDonnell-Douglas F/A-18C/D Hornet et le Boeing F/A-18E/F Super Hornet. Car entre d’un côté les Rafale F3-R/F4 en dotation actuellement et ce futur Rafale F5 qui arrivera d’ici six à sept ans il y a quasiment dix ans d’écart et un bond qualitatif.

En effet factuellement on sait qu’avec ce Rafale F5 le constructeur clodoaldien va pousser très loin les principes d’adaptabilité. D’abord il devrait abandonner le radar à antenne active Thales RBE2 pour son évolution naturelle le radar à disruption RBE2-XG utilisant des récepteurs au nitrure de gallium. Celui-ci doit voler d’ici trois à quatre ans sur banc d’essais avec la DGA-EV puis devenir opérationnel pour l’entrée en service du Rafale F5. Il permettra non seulement de voir plus loin mais aussi d’analyser plus de cibles potentielles. Il est d’ailleurs également désormais assuré que la technologie du radar à disruption ne pourra pas fonctionner sur l’avion sans l’apport d’un intelligence artificielle.

Or cette dernière va littéralement changer la donne entre les actuels Rafale F3-R/F4 et ce futur Rafale F5. Elle va ringardiser les vieilles versions mais aussi la concurrence ! Car l’intelligence artificielle ne sera pas un gadget comme certains peuvent le penser. Sur Rafale F5 elle fera intégralement partie de l’avion, comme une sorte de membre d’équipage… fantôme. Elle permettra notamment de gérer le ou les futurs drones collaboratifs ou encore les données nécessaires à la mission ultime de frappe nucléaire préstratégique. Là encore l’ASMP-A(R), pour Air-Sol Moyenne Portée Amélioré Rénové, ne sera plus d’actualité. Il aura été remplacé par l’ASN4G. Ce missile dit Air-Sol Nucléaire de 4ème Génération sera selon toutes vraisemblances hypersonique. On ignore si une version conventionnelle est prévue, notamment pour remplacer l’actuel SCALP-EG.

Reste donc la fameuse question de savoir si ce Dassault Aviation Rafale F5 sera toujours ou non un chasseur de génération 4.5 ? La réponse est… oui et non. Oui dans l’absolu et non dans l’absolu aussi. En fait il ne sera jamais un avion de 5e génération car cela impliquerait de bien trop grosses modifications à l’avion comme des soutes d’emport d’armement ou encore une furtivité désormais réelle. Rappelons que si le Rafale a toujours disposé d’une signature dégradée vis-à-vis des autres avions de sa catégorie il n’est pas pour autant furtif. À une époque chez Dassault Aviation certains le disaient discret. Sa discrétion sera sans doute augmentée mais le Rafale F5 n’en sera pas pour autant un vrai chasseur de ce type. Ni vraiment génération 4.5 comme le sont les Rafale F3-R/F4 ni vraiment 5e génération comme un F-22A Raptor on pourrait alors dire que le Rafale F5 serait une sorte de génération 4.75… Encore une fois Dassault Aviation innovera dans bien des domaines de l’aéronautique.

Affaire (bien évidemment) à suivre.

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

35 Responses

  1. Le problème des générations aéronautiques, c’est leur flou artistique.
    Prenons la furtivité, que le service marketing de Lockheed Martin a élevé au rang de valeur cardinale : la signature radar du F22 est dix fois moindre que celle du F35 qui n’entre dans la case chasseur qu’au chausse- pied et pied de biche, à cause notamment des contraintes liées à cette fameuse furtivité.
    D’ailleurs, si elle est généralement orientée pour contrer les radars bande X, les radars bande S et basse fréquence sont plus compétents pour voir à travers les stratagèmes des formes et matériaux.
    .
    Au final, le système d’armes et de guerre électronique reste le plus important pour créer la valeur ajoutée d’un engin de guerre, ou à minima de souveraineté : rien ne sert d’être furtif si c’est pour être handicapé de plusieurs tonnes supplémentaires et d’une aérodynamique de moellon.
    Et je n’évoque la puissance démentielle du moteur pour atteindre des performances dignes des années 50 qu’en diagonale : il faut encore des systèmes pesants pour diluer la chaleur émise par un tel four.

    1. Salut à tous, la furtvlité « physique » d’un avion est un concept qi aura fait long feu, je ne suis pas persuadé que cela soit si efficace de ça sur le plan de la puissance militaire mais je n’ai absolument aucune compétence en la matière . Et puis le Rafale dispose d’une furtivité très difficile à contrer puisque l’une de ses très grande spécialité c’est l’approche et l’attaque très basse altitude par tout temps et de nuit et de n’importe quel azimut! Bon courage pour le repérer avant qu’il ne soit trop tard… Avec des Rafale, Maverick pouvait mener sa mission tranquille et larguer des AASM à 50 bornes de la cible « fingers in the nose ».. Mais là pas de film, pas « d’emprunt » de F14 …
      Sinon je n’ai jamais vu de comparatif de SER entre le Rafale, qui possède des éléments physiques de furtivité demandés par la DGA entre le démonstrateur rafale A et le premier proto le C01, et son « jumeau ennemi » l’Eurofighter, qui lui doit être bien visible au radar: aucune dents de scie aux endroits stratégiques, des entrées d’air bien carrées et bien dans l’axe des aubes de compresseur de l’EJ200… Ce doit être vrai phare (j’ai pu lire que la SER du F15 est 100x supérieure à celle du Rafale).

      C’est vrai que ce zinc, dont nous avons la chance immense qu’il soit bien français, est un vrai fantasme. Arnaud dit Gen 4,75, pour moi ce sera plutôt 6,25 (humour, si le SCAF/le NGAD/Le Tempest II voient le jour bien sûr) . Mais comme déjà annoncé, mon objectivité sur ce chef d’oeuvre de Dassault Aviation…

      Mais personne n’est obligé de me croire.

      SL

      1. Le vrai pb de discrétion ne concerne pas l’avion Rafale lisse, mais l’avion, ses bidons et ses bombes.
        On entend parler de réservoirs conformes et d’imports d’armements dans la soute des drones, est-ce en lien, à voir. Probablement oui, dans certains cas.
        Une autre approche est celle de coiffe autour des missiles. Cela augmenterait la traînée, mais réduirait la SER.
        Le comparatif que j’ai pu voir donne:
        F15 – 10m2, Eurofighter 2m2, Rafale 0,1m2. Je ne sais pas ce qui est vrai.

  2. Bonjour Fabien, je suis tout à fait d’accord avec vous. La discrétion « active » du Rafale ne gêne en rien ses qualités aérodynamique et de maneuvrabilité.
    Pour moi, le Rafale F5 sera une génération entière au-dessus du Mirage 2000. S’il n’entre pas dans la 5e génération, c’est uniquement par un jeu de catégorisation instauré par les Américains.
    Vous le comparez au F35 qui lui est inférieur, mais alors que dire par rapport aux futurs avions furtifs coréens, russes ou turcs dont on ne connaît guère que ce qu’il veulent bien nous en dire?
    Je pense aussi que les drones d’accompagnement auront un grand rôle. Un Rafale discret précédé de drones volontairement faciles à déceler, sera protégé par ces drones qui prendront à leur compte les missiles. De même, des drones furtifs pourront pénétrer la defense, l’absence de cockpit permettant des possibilités supérieures.

    1. L’absence de cockpit…
      Parfaitement : un volume supérieur pour le carburant,une aérodynamique optimisée entre furtivité et absence de traînée, et de fait un éclaireur ou un porteur de bombes pour aller se frotter là où le rafale doit rester en retrait
      Cependant,il y a des éléments intéressants dans ce futur, c’est que l’avion accompagné/décideur pourra être capé en air/air pur.
      Ça fait deux METEOR quatre MICA EM NG et deux MICA IR. Rien de ridicule, tout en gardant de la place pour trois bidons de mille litres.
      Ils sont petits, permettent le vol en supersonique et une super croisière relative.

  3. Tant qu’on aura toujours pas compris en France que les évolutions passe non seulement par l’électronique mais aussi par l’adaptabilité des contraintes physique de l’appareil dans un futur proche ou lointain, on s’en sortira jamais.
    En France on a cette spécialité, non seulement pour les avions mais aussi dans les véhicules terrestres, de continuer à laisser vieillir et alourdir un véhicule sans pour autant lui améliorer son moteur ni sa cellule.
    L’idée absolu du Rafale F5 n’est pas uniquement une question d’électronique interne, on a beaucoup trio délaissé les questions de la cellule.
    Un « Super Rafale » n’est plus une question d’option ou d’idée, c’est une question de nécessité.
    Exemple du F/A-18 Hornet et du F/A-18E/F Super Hornet, du F-15C/E Eagle et du F-15EX Eagle II, du Su-27 Flanker et du Su-35 Flanker E etc..
    Sans cette passation le Rafale sera condamné dans l’histoire à être un très bonne avion mais pas un Excellent Avion, à cause de cette empêchement structurel.
    Les prémices de cette affaire a commencé avec cette requête Émirats d’un Rafale plus puissant et de cette réponse positive de Dassault mais pas de l’état.
    Au lieu de perdre des tunes monstres avec ce faux allié qu’est l’Allemagne, on aurait mieux fait de mettre ses tunes sur un Super Rafale.
    Les ricains on cette intelligence car au lieu de commander plus de F35, en ce moment il commande plus de F18 Block III et de F15 EX Eagle II, qui ce trouve être des versions très améliorer de machine existantes et à fort potentiel toit comme le Rafale.
    Quelle gâchis !!

    1. Tiens Revan est de retour. Pas toujours d’accord avec vos commentaires mais toujours ravi de les lire car ils sont écrits avec les tripes et la tête.

      1. Bien le bonjour,
        Oui ravi de vous revoir également.
        J’apprecie beaucoup votre site et votre personne, il est assez rare d’avoir qqun en opposition d’idée ou de principe tout en restant courtois et polie.

        1. Merci pour l’info qui m’avait échappé.

          Cela ne sera jamais qu’un ++, avec possibilité d’emport interne parce que la cellule le permet, mais au détriment des capacités carburéacteur en réduisant la SER.
          Un rafale agrandis, mieux motoriser permettrais autant de capacité que ce F-18 block III vu la qualité de l’avion, je doute que cela soit dans les carton du constructeur ou de la DGA..

    2. @ Revan
      Sauf que le moteur du Rafale à évolué. C’est juste que la DGA est la gardienne des deniers de l’état -donc des nôtres- et a retoqué toutes les améliorations de performances pour imposer plus de fiabilité et de sobriété.
      Résultat: le Rafale ne fait pas jeu égal avec un Raptor en combat aérien (encore que…) mais au moins, la France peut entretenir sa flotte d’avions quand les USA… doivent faire des choix.
      Parmi eux, le fait de laisser dix appareils hors de prix se faire retourner comme des crêpes par une vulgaire tempête parce que sans pièces faites sur mesure, le magnifique, le sémillant, le futuriste, l’exceptionnel F22 ne vole pas.
      Alors oui, un certain pilote qui fait de bonne vidéos sur le net s’est emparé du problème de « sous-motorisation du Rafale ».
      J’entend bien ses remarques mais elles ne sont pas valables si on ne les replacent pas dans le contexte: une guerre de basse intensité dans un pays chaud avec un avion chargé à bloc, traînant au maximum avec trois bidons 2200 l, quatre bombes et un missile. Objectif: avoir de l’endurance et du temps sur zone. En mission de haute intensité, l’appareil aurait été posé sur un terrain sommaire au plus près de l’action, et non dans un pays à l’autre bout du golfe ou sur un porte avion où en plus de l’armement, il emporte des bidons vides pour les remplir auprès d’un tanker. Bien sûr qu’une tonne de poussée de plus par moteur, ce serait parfait, et les Emirats l’on demandé… à la suite d’une légende lancée par un journaliste britannique qui arguait que le Rafale était trop mal motorisé pour affronter les pays chaud.
      Les Emirats approchent Dassault, qui fait ses devoirs et réponds: « pas possible, il faudrait refaire une nouvelle cellule ».
      Par la Suite, les Indiens signent et demandent un moteur capable de décoller en altitude, pour opérer contre le Pakistan… et il l’obtiennent!
      Probablement pareil pour les EAU qui, de mémoire, ont signé pour 80 exemplaires. Ces derniers seront des F4. Personnellement, je ne sais pas quelles options il vont retenir, car le Rafale s’adapte. il faut juste que le client paye.
      Vous embrayez ensuite sur le partenariat avec l’Allemagne: pour être franc, je suis d’accord avec vous.
      Mais à mon avis, les politiques, et M. Lecornu et M. Macron en tête ont bien compris que le partenariat n’en était plus un: ce sera une suite de batailles où tout sera discuté, confronté, parce que les Allemands veulent de la technologie et des marchés. Et cette envie de créer des avions de pointe, c’est parce que l’armement est la dernière carte que l’Europe peut jouer à l’export. Et surtout, un avion de guerre avec options, formations et soutien se vend à 150 millions, et les pièces détachées sont une manne financière qui triple la mise le long de la carrière chaque avion.
      Et Dassault veut garder son expertise et ses implantations, et l’état français comprend enfin qu’il n’est plus question de remiser le futur au placard maintenant qu’Arnaud et ce site leur signale que les clients se bousculent au portillon.
      Alors qu’il y a dix ans…
      Donc Le drone et le Rafale F5 n’étaient pas le plan initial: le futur missile nucléaire ASN4G devait être dimensionné autour d’un super chasseur qui devait dimensionner le futur porte avion.
      Et là… on a un missile qui va aller sous le Rafale, initialement trop petit, lequel va recevoir la fine fleur des drones collaboratifs, en plus de nouvelles fonctionnalités aussi enviables qu’un radar nouvelle génération… Ce sera le troisième radar que le Rafale emportera, à chaque fois un cran au dessus du précédent. Je rappelle que l’initial, un RBE 2 antenne passive était considéré comme le boulet de cet appareil, alors qu’il était particulièrement compact et sensible… mais il manquait de puissance et de portée.
      Et voilà qu’avec un changement de l’antenne… bref, c’est encore de la modularité, tout comme les moteurs.
      Pour finir avec les avions US, les américains changent tellement d’avis qu’ils sont les premiers perdus.
      La dotation de F35 est effectivement en péril. Tout simplement parce que les projections indiquent des coûts de maintenance tellement astronomiques que la pleine dotation sera cannibalisée pour faire voler des appareils dont les organes actuels seront obsolètes sous peu. Le moteur devrait en effet subir la montée en gamme que vous appelez de vos vœux pour le Rafale. Mais à quel prix? Mystère.
      Pareil pour les Hornets -retirés du service mais encore valables comme purs chasseurs- remplacé par les Super Hornets qui ne sont plus que des bombardiers avec des capacités air-air sauf combat tournoyant… trop grands, trop lourds et dont les améliorations prévues sont trop envahissantes. Que Boeing annonce la fin de l’avion pendant les tests indiens sur tremplin n’a pas aidé.
      L’Eagle II est effectivement le F22 du pauvre de 2024. C’est que le temps passe. Mais il trouve son intérêt dans les interactions avec le F35 et les ventes exports. Malgré son pédigré et ses qualités, c’est un appareil qui n’intéresse par l’Air Force qui … voudrait des F35 mais pas cher.
      Ce qu’il adviendra exactement du standard F5, je ne sais pas exactement. Mais l’année dernière, la France et Safran ont testé de nouveaux alliages travaillant à haute température, ce qui permet mécaniquement d’augmenter la puissance. Si ces tests sont positifs, grâce à une peinture spéciale dont le coût au litre doit être celui d’un appartement parisien, le moteur prendra des KW sans pour autant retoucher à la cellule, qui est le fruit de recherches et de compromis qui font aussi du rafale l’appareil compact et nerveux qu’il reste malgré les années.
      .
      Je vais conclure en rappelant simplement les effets bénéfiques des économies d’échelle. C’est pour les obtenir que le gouvernement américain force la main des pays OTAN et alliés du pacifique. Ils n’ont pas besoin de forcer beaucoup car ils ont des officiers étrangers ravis de passer sur un avion moderne, et de croire à la cape d’invisibilité aux formes cubiques et angles pointus. De vraies fashionistas
      Tout comme le F35, le Rafale profite de cet engouement parce que l’argent des clients est investi en recherches de tous poils, qu’un avion qui se vend est plus facile à soutenir politiquement que vous soyez client (regardez comme c’est un bon avion: d’autres en ont… et ils en redemandent) ou fournisseurs (les gars, on a un plan de charge pour 150 exemplaires, donc on va arrêter de parler en kilos et on passe en tonnes, alors cassez vos prix). Ce qui réduit mécaniquement les prix des rechanges, donc le coût à l’heure de vol.
      Désolé pour le pavé, j’en avais gros.

      1. Comment dire… ?
        Vous avez sur-exageré et mal compris ce que j’ai dit, pour rentrer en opposition avec ce que je n’ai pas dit.

        Je parle d’une motorisation plus puissante en vue d’un nouvelle appareil structurellement parlant, à l’instar de ce qui c’est fait avec le Hornet et Super Hornet ou d’un Etandard IV, Supet Etendard, car l’avion était plus gros etc… Là je parle du même principe, un peu comme un Rafale mais à échelle d’un Mirage 4000.

        Le reste inutile d’y répondre vue que c’est HS avec le premice, meme si on est d’accord sur certain point.

        1. Bonjour.
          J’ai sur réagi parce que les forums sont maintenant essentiellement occupé par des activistes politiques qui n’y connaissent rien, et se contentent de dézinguer à vue.
          Enchanté d’apprendre que vous ne mangez pas de ce pain là.
          Bonne continuation,
          Respectueusement.

    3. D’après les spécialistes, il semble qu’on ne pourrait pas avoir un réacteur d’une poussée équivalente à celui de l’euro fighter. Un réacteur plus puissant nécessite d’agrandir les entrées d’air. La formation d’un bang sonic sur l’entrée d’air perturbe le flux d’air. Le nez du Rafale permet d’éviter la formation du bang sonic. Mettre un réacteur de 9 tonnes de poussés nécessiterait de refaire les entrées d’air et le nez, et donc de requalifier tous les emports. À ce train là, autant faire un nouvel avion. Ils sont en train de développer un réacteur de 8,2 t de poussée il me semble chez Safran.

  4. Arnaud, vous écrivez que « la technologie du radar à disruption ne pourra pas fonctionner sur l’avion sans l’apport d’une intelligence artificielle ».
    Vous serait-il possible de développer ce sujet en quelques lignes pour le néophyte que je suis ?

  5. Bonjour, pour moi la réponse est simple: cette histoire de génération c’est juste faire rentrer les avions dans des cases, inventées par les américains, pour prouver leur supériorité (vu qu’ils étaient les seuls à pouvoir qualifier certains de leurs appareils de 5° gen selon leur propres critères), autrement dit c’est du marketing.
    Le Rafale est un avion de son époque, celle des chasseurs du début du 21° siècle, tout comme le F22 et le F35, il est équipé des toutes les dernières technologies, parfois un peut en avance (fusion des données) ou un peut en retard (radar aesa) par rapport aux américains et il évolue avec le temps avec la technologie. Mais à l’époque de sa conception, à tors ou à raison, le choix d’un avion furtif n’a pas été retenu. C’est certainement un désavantage en combat air-air bvr mais cela rends l’appareil plus compact, moins cher et plus agile.
    Pour moi, tenter de classer le Rafale là dedans n’a pas de sens, cet avion tout comme dans une certaine mesure le F16(V) montre l’absurdité de ce classement.

  6. Passer de Hornet à Super Hornet a du sens car ce n’est pas le même avion. Le deuxième est plus grand que le premier en plus de ne pas avoir les mêmes entrées d’air. C’est donc deux avion différents alors que le Rafale qu’il soit F1 F3R ou F5 c’est exactement la même structure, ce n’est qu’à l’intérieur que sa change.

  7. Votre article est intéressant , car le Rafale F4/4.5 , n ‘ ai déjà plus le même avion , lors de la conception à la fin des années 1970 . Les technologies ont évolué , ont permis une baisse des couts significative . L ‘ avion suivant portera bien le nom Rafale , mais je pense que sait tout , gardera-t-il son design ? Rien n ‘ ai moins sûr . Dassault est connu pour ces technologies de rupture et de fiabilité .

    Au-delà de la furtivité , la grande nouveauté est ‘ utilisation de l’intelligence artificielle sur le champ de bataille , certes il y a les drones , mais ce n ‘ ai que le bras armé de l’ IA et cela mérite une grande place dans le futur RF5 .

    1. A mon simple avis d’amateur, Dassault Aviation est plutôt connu pour sa philosophie, chère à son créateur, de progrès par « petits pas », et non de technologies de « rupture » qui tiennent de l’oxymore avec la notion de fiabilité… Le F35 en est toujours à essuyer les plâtres de ses technologies de rupture (qui en sont vraiment) 20 ans après ses débuts…

      Ce qui n’empêche pas Dassault Aviation d’avoir exploré (et emmagasiné toutes « les data ») plein de chemins différents avec ses prototypes et ses variantes d’avions de série… Ailes droites (avec bidons, sans bidons de bout d’aile), ailes en flèche en position haute ou basse, ailes à géométrie variable. Ailes delta nues, avec petits canards fixes (mirage 3 suisses, M 4000), aigrettes (M 2000), canards mobiles intimement couplés à l’aile delta (Rafale) … Sans parler de tous les retours d’expérience avec ses avions.
      C’est pourquoi, les lois de l’aérodynamiques étant aujourd’hui bien connues, immuables et modélisées numériquement; pour le design d’un avion ultrapolyvalent, compact et navalisable, capable de faire face à tous les usages de la composante aérienne d’une guerre jusqu’au dogfight, la formule aérodynamique arrêtée par le constructeur alto-séquanais pour son Rafale restera insurpassable pour le temps présent, pour demain et même après demain… CQFD.

      Mais personne n’est obligé de me croire.

      SL

  8. Tous ces commentaires sont justes et bien vus en général…Mais, ….on sent quand même le manque d’un vécu réel Chasse/Défense aérienne des commentateurs. Il y a des paramètres , de vrais critères de comparaisons, des références d’efficacité concrète d’un avion de chasse (géné 5) oubliés ; entre autres la poussée vectorielle par exemple, et ce n’est pas un détail.
    Mon salut à tous et bravo pour votre curiosité passionnée et passionnante.

    1. La poussée vectorielle , cela me rappelle des articles , dans les sciences & vie des années 1990. Cela est intéressant , mais à part sur les « chasseurs  » russe ( qui comme chacun sait ont prouvé leurs efficacités … à s’écraser ) ; n ‘ a pas été prise en compte sur les F22/35 , peut-être pour une bonne raison …

      Comme en informatique, au bout d ‘ un moment , il faut arrêter de vouloir réinventer la roue à chaque fois . Le Rafale F5 évoluera dans ce sens et donc ne pas vouloir faire dans l ‘ exotisme de propulsion

  9. @ seangel
    Non, ce n’est pas un détail.
    Mais tout aussi important, c’est ce qu’un avion peut faire et avec quelle charge max.
    Quand on compare mirage 2000 et rafale, on a déjà un écart de performances énorme, le second faisant avec charges externes ce que le premier fait tout nu.
    Y’a aussi le problème de répartition des volumes de carburant : je tiens le Su 27 pour une excellent avion dans le domaine dynamique, dont la maniabilité.
    Mais c’est avec quelques tonnes de carburant pour faire le show, sinon, l’appareil rentre dans le rang.
    Le F22 a reçu des moteurs à flux vectoriels à grands frais… Et c’est essentiel parce que son poids et surface alaire le handicape. Trouver des avions prêt risquer la casse pour orienter leur tir, je peux citer le mirage 2000, les Hornets et super Hornets, le F22 et F35.
    Mais un appareil qui parvient presque à leur tenir la corde, mais en plus dégrade peu son énergie, qui est un champion du tonneau, le Rafale se pose sur le podium.
    C’est une autre manière de piloter, graduellement rendue obsolète par les missiles fox3/ tous aspects, et les viseurs de casques.
    Mais prenez donc part au débat initial : à quel moment un avion est il furtif ? A quel moment peut-on dire qu’il est performant ?
    Si il y a des critères, si ils vous sont connus, nous sommes preneurs.

    1. « Quand on compare mirage 2000 et rafale, on a déjà un écart de performances énorme, le second faisant avec charges externes ce que le premier fait tout nu. »

      Oui euh bon, le M 2000 est déjà « construit comme un tank et on peut tirer 9G toute la journée » dixit un pilote d’essai (vous me pardonnerez, je ne sais plus où j’ai lu ça il y a quelques années, mais cette expression extraordinaire est restée gravée en mémoire). Le Rafale est lui aussi construit comme un tank, pouvant tenir +11G en lisse. Mais chargé il est (auto) limité à +5,5G si je ne me trompe pas.

      Et vous avez raison, dans ses dernières versions 2 Rafale ont la puissance militaire de 6 M2000… C’est pourquoi je trouve aujourd’hui encore la commande de 80 Rafale F4 par les EAU absolument énorme, pour remplacer leur 60 M 2000-9.

  10. C’est bête de comparer comme vous le faites…
    C’est le système global qu’il faut comparer rafale F5 avec ses drones vs rafale F4 vs l’américain F35.

  11. J’ajoute que ce qui serait intéressant c’est d’utiliser le même moteur sur les drones que sur le Rafale.
    Réduire l’empreinte sur la logistique dans un porte avion c’est bigrement important

    1. Le moteur du Rafale le M88, bien qu’il soit l’un des plus compact au monde, reste inadapté pour la cellule et le fuselage d’un drone de type UCAV avec des formes furtives avancées, qui en plus ne sera sûrement qu’un mono réacteur.

    1. Posez-vous la question Stephane : croyez vous vraiment que nos marins du ciel vont garder leurs vieux Rafale F4 quand les aviateurs auront eux le révolutionnaire Rafale F5?

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