Le Dassault Aviation Rafale F5 ringardisera la concurrence européenne et russe.

Il va devenir la clé de voute de l’outil industriel de l’avionneur clodoaldien. À peine les premiers Rafale au standard F4 ont t-ils été réceptionnés par l’Armée de l’Air et de l’Espace et par la Marine Nationale que le Rafale F5 est déjà sur toutes les lèvres. Il faut dire qu’avec cet avion totalement interconnecté Dassault Aviation compte bien assommer ses concurrents les plus directs que sont le consortium européen Eurofighter et le géant russe United Aircraft Corporation. Même l’avionneur américain Lockheed-Martin pourrait bien avoir du mal à le sentir passer.

Si vous espérez voir rapidement voler des Rafale F5 sous cocarde tricolore vous risquez une sévère déception. Le calendrier prévisionnel émis par Dassault Aviation ne prévoit pas de livraisons à la DGA avant au plus tôt 2035. D’ici là les Rafale F4 auront su largement faire le job et préparer à l’arrivée de cette nouveauté, engrangeant sans doute ça et là des contrats d’export. Car le Rafale F5 sera un concentré de tout ce qui se fait de mieux entre les bureaux d’études de Saint-Cloud et les chaînes d’assemblage de Mérignac. Les partenaires de la «Team Rafale», Safran et Thales en tête, vont se donner à fond pour faire de ce défi l’avion de combat des années 2030-2040.

Avec en premier lieu le radar de nouvelle génération RBE2-XG. Appelé radar à disruption celui-ci emploie une technologie mêlant usage du nitrure de gallium et calculs par intelligence artificielle. Le RBE2-XG demeure actuellement très théorique mais devrait en fait être capable d’identifier tous les aéronefs opérant dans son champ, y compris les chasseurs de 5e génération opérant en furtivité non dégradée. Il sera aussi à même d’identifier les cibles les plus petites, comme les microdrones actuellement quasi impossibles à détecter par les avions de combat. Autant le dire tout de suite c’est là le cœur même du Rafale F5. Le premier vol d’un avion de la DGA Essais en Vol doté de ce radar nouvelle génération est attendu d’ici cinq ans et sa production en série devrait débuter au début de la décennie prochaine. Le RBE2-XG va filer un sacré coup de vieux aux «simples» radars AESA actuels comme le Captor-E ECRS Mk.2 de l’Eurofighter Typhoon Tranche 4. L’OSF, la fameuse optronique secteur frontale, devrait elle aussi se voir rajeunie de manière à demeurer l’œil de l’avion de combat tricolore avec sans doute des capacités accrues en matière de résolution d’imagerie.

De leur côté l’ONÉRA, le mythique Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales, et l’armurier MBDA planchent sur l’après ASMP-A. L’actuel missile air sol moyenne portée amélioré laissera la place d’ici 2035 à un engin actuellement connu comme ASN4G. Il s’agit d’une arme à la fois hautement furtive et hypervéloce. Elle assurera ainsi la continuité du vecteur de frappe nucléaire par l’Armée de l’Air et de l’Espace. Une version conventionnelle pourrait suivre afin de remplacer à terme les actuels missiles de croisière SCALP-EG.

L’interconnexion du Dassault Aviation Rafale F5 lui permettra de voler en compagnie d’un essaim de drones. Un appareil de ce type est, ou plutôt serait, actuellement en cours de développement chez l’avionneur français à partir du fameux nEUROn expérimental. Un tel équipement sera forcément le passage de relais à l’horizon 2045-2050 entre le Rafale et le SCAF européen.

Outre donc l’EF-2000 Typhoon européen ce sont les Mikoyan MiG-35 Fulcrum-F et Sukhoi Su-35 Flanker-E russes que le Dassault Aviation Rafale F5 giflera en arrivant sur le marché. Il leur fera ce que le Rafale F3-R a commencé et que le Rafale F4 a terminé avec le F/A-18E/F Super Hornet américain : il les ringardisera. Et les poussera vers la retraite. La direction de Dassault Aviation compte également sur ce Rafale F5 pour se refaire une santé à l’internationale face au… Lockheed-Martin F-35A Lightning II.

Bien sûr au fur et à mesure que nous apprendrons des nouveautés sur le Rafale F5 nous vous en tiendrons au courant. Ce standard pourrait bien faire du Rafale un avion totalement nouveau. Pas mal quand on se souvient que le démonstrateur technologique Rafale A a volé en juillet 1986. Affaire donc à suivre.

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace

PARTAGER
ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
articles sur les mêmes thématiques
Commentaires

45 réponses

  1. Bonjour Arnaud.
    L’ASN4G était prévu pour être gros .
    Trop pour le Rafale.
    Cela entraînait une prise de poids conséquente sur le NGF, censé pouvoir le prendre en soute.
    Mécaniquement, cela entraînait aussi une dilatation du porte avion pouvant lancer le NGF navalisé.
    .
    Alors pour l’ASN4G sous Rafale, j’attends pour y croire mais ce serait une excellente nouvelle dans le rapport de force avec nos partenaires Européens.

    1. Bonjour Arnaud,
      Au fil des années le poids du rafale s’est alourdi. Ne serait-il pas temps de monter des moteurs plus puissants.

      1. Le travail sur l’accroissement de la puissance des moteurs est en développement depuis 2 ans chez Safran.
        Je suis comme vous, un moteur plus puissant implique des entrées d’air plus grandes. Partant de la, certains évoquent un allongement de la cellule, car le nez du Rafale qui sert de souris ne pourra plus fonctionner pareillement.
        Les ailes vont devoir être redessinés pour inclure les récepteurs de la détection multistatique (radar contre avions furtifs). Le projet est très conséquent.
        D’autant que l’on parle d’un drone de combat dans le F5. Il va devoir être autonome et connecté et bien réagir… le nombre de défis ne cesse de s’allonger.

        1. Le Rafale F5 n’existe pas aujourd’hui et tout laisse à penser que la cellule n’évoluera pas car trop couteûx pour tout le monde. La Russie aura développé le SU-75 quand ce minable Rafale F5 apparaîtra. Et on verra alors lequel sera ringard.

        2. L’accroissement de la puissance, Safran et SNECMA ils y travaillent depuis bien plus de 2 ans en réalité.

          Depuis la création même du moteur M88, SNECMA avait déjà créé une version pleinement opérationnelle et plus puissante du M88, qui était nommée M88-3, mais n’ayant jamais été demandé par le gouvernement français, restant disponible au cas où.

          Par la suite, SNECMA et Safran, ont réalisé et développé une nouvelle version du M88-3, en y implémentant toutes les évolutions majeures des M88-4E et M88-4S, donnant naissance au M88-ECO. Pus puissant, plus efficient et fiable tout ça en même temps, comparé au M88-3.

          Ils ont continuellement développé et mis à jour, une version plus puissante, toujours en stand-by, et prête au cas où.

  2. Il ne faut pas non plus penser que la concurrence ne va pas sortir de nouvelles choses. Le Rafale F5 doit ringardiser les concurrents de 2040, pas ceux de 2020.

    1. Pas sûr que les coréens puissent suivre. Reste à voir pour l’Inde, la Chine et la Turquie.
      Les anglais eux auront un bon produit en 2035/2040, mais ils ne peuvent pas tous faire. On verra pour les autres pays.

    2. Les Rafale (et probablement les F22) est (sont) déjà des avions potentiellement plus forts que leurs pilotes: missions>10h de vol, hypermanoeuvrants, capables de tirer 9G (voire plus) « toute la journée » etc etc.. Le Rafale F5 (et évolutions) sera un véritable monstre de puissance militaire, le point d’orgue de l’avion piloté, et qui volera probablement jusqu’à l’orée du XXII siècle! On a rarement vu un avion aussi bien né…

      Mais personne n’est obligé de me croire

    3. Correction : il va surement ringardiser les avions de 2020. C’est moins évident pour ceux de 2040. D’autant que l’équipe Eurofighter semble prétendre zapper la configuration 2020 pour passer directement à celle de 2030.

      1. Ah nous avons un défenseur du Typhoon. Bon sur les marchés exports ce n’est pas ça, même si les Britanniques font tout pour essayer de placer l’avion.

        1. Non, pas un soutien. Seulement un averti qui va observer de près les gesticulations de l’équipe Eurofighter, équipe un peu dispersée d’ailleurs. En ce qui concerne le radar, elles ont l’avantage de n’investir que sur la génération suivante.

  3. Belles perspectives !
    sans doute aussi un plus gros réacteur, il faut plus de puissance électrique pour tout ça
    Et si le Rafale F5 était un Super Rafale ou un Rafale 2 ?
    On peut rêver, non ?

    1. Si on prend le RBE2, le nitrure de gallium ayant un meilleur rendement énergétique, il ne nécessite pas de puissance supplémentaire. Quant aux capacités de calcul, ce doit être pareil grâce aux nouvelles générations de processeur.

  4. On ne parle que des équipements de combat du rafale mais ce n’est pas l’avion !
    Il est important que ceux en service actuellement puissent migrer sur cette nouvelle plateforme.
    Quid du moteur qui te semble pas évoluer, le rapport puissance masse doit se dégrader ? Pourquoi ne pas utiliser le même moteur sur tous les avions, hélicoptères ? Réduisons les coûts…
    A-t-on besoin du nouvel porte avion alors que le Charles de Gaulle accueille convenablement le rafale ?
    Après le rafale, il n’y aura rien sauf des drones.

    1. Il n’y aura rien sauf des drones ? Je vois que vous maîtrisez parfaitement les sujets du futur. Expertise ou boule de cristal ?

    2. 2035, c’est dans 15ans, donc on parlera de 3 generatarions de rafale
      les pre-F4: En gros il y a quasiment tous les rafales actuels qui on était conçu avant le standard F4. ils sont/seront porté au standard F4.1 mais ne pourrons plus avoir d’évolution majeur après (ils ont atteint le bout de leur potentiel). Eux seront probablement déjà retiré avant 2035
      les F4.2: se sont les appareils conçu nativement au standard F4 et dont les premiers sont en cours de livraison. Ils sont au standard F4.2 qui a des caractéristique similaire au F4.1 mais avec des capabilité (puissance électrique plus importante, connexion supplémentairement, structure mise a jours) qui lui permettrons d’évolué dans les standards intermédiaire du F4. eux seront a mi-vie en 2035.
      les F5: qui seront des appareils tout neuf en 2035.

      la question est : qu’es qu’on fera de F4.2 en 2035?
      – est ce qu’on fait un standard F5 qui soit entièrement atteignable par les F4.2 pour retrofité toute la flotte. Le risque de cette logique est de se limité dans les performances du F5 pour resté dans le capacité des F4.2. Par exemple, on pourrais augmenté la puissance moteur mais dans la limite des dimensions des moteurs actuels.

      -es ce que on les laisses a un standard F4.xx (plus évolué que l’actuel) et seront remplacé progressivement par les F5. sa permettrais de faire un vrai « super rafale » digne de la 5eme generation (plus de limite pour la taille de moteur ou les materiaux). ça reviendrais a faire un avion quasiment nouveau et on aurais deux flottes au caractéristique très différente.

      -est qu’on fait un standard F5.1 (a l’image du F4.1) qui ferais rentré un maximum des caractéristiques du F5 dans ce que peut supporter un F4.2. Comme ça on peut retrofité une partie de la flotte existant pour la faire durée. En gros c’est la solution précédente, mais avec un gros retrofite final pour les vieux appareils. Le risque est que les caractéristiques des F4 retrofité et des F5 natif soit tellement différent qu’il n’y ai pas de communalité et qu’on fasse le travail en double.

      1. Je partage votre analyse, j’ai pû parler avec les gars de chez Safran sur leur stand au 70 anniversaire de la patrouille de France à salon de Provence et ils me disaient que la cellule actuelle peut accueillir des m88 de 8 tonnes de poussée mais pour de 9 tonnes il n’y a pas la place dans l’état actuel.
        Je pense qu’un rafale F5 sur le concept du Super hornet qui est un nouvel avion par rapport au F18 hornet est une piste crédible qui permettrait à la France de ne plus être tributaire des retard du futur scaf et serai même un plan b au cas ou le projet n’aboutirait pas pour une ou plusieurs raisons : cous de développement, cous d’achat trop élevé, partenaires qui quitteraient le programme….

    3. Ce genre de réflexion me fait penser au CF-105 qui a été abandonné en partie parce que les politiques canadiens pensaient que les missiles allaient remplacer les avions avec pilotes. Pour servir de « base » au MIG-25 ensuite.

    1. En 2035 il aura 33 ans depuis sa mise en service. loin des 60 ans. L’honorable F-16 a vu sa mise en service il y a 45 ans, et reste un des avions les plus vendus.
      La cellule du Rafale restera sensiblement la même mais l’avionique fera un bond dans le temps. C’est comme les voitures, les noms restent les mêmes, et pourtant entre le premier modèle mis en service et l’actuel il y a de sacrés différences, pour les avions de chasse c’est pareil.

  5. Il faudrait aussi correctement équiper la flotte existante… Si on prend comme exemple l’actuel radar à antenne active AESA, il me semble qu’il est arrivé dans les forces en 2012 sur le monoplace C137 . Et il y a toujours un grand nombres de radars PESA en service …. Idem pour le DDMNG il est arrivé sur le C137, et il y en a combien en service ? Sûrement pas 1 par appareil.

  6. Le Rafale c’est en un mot Polyvalence. Le rafale c’est le scalpel de l’aéronautique militaire, honnêtement, on ne pourrait mieux faire que cette avion.
    Et puis la rapidité et la simplicité des mises à jours ont terrassé L’eurofighter.

    Reste à attendre une commande massive in fine des Saoudiens qui viendra faire un échec et mat dans la région une bonne fois pour toute.
    Et quand les saoudiens vont arrivés, à mon avis ils vont vouloir mettre un coup à l’etrier à tout les niveaux.
    Le chiffre sera sûrement d’au moins 100 unités, au minimum, au vu du remplacement de leurs flotte.
    Il yaura sûrement le f15 Ex comme concurent….
    Un super rafale n’est pas impossible, du genre mirage 4000 basé sur le mirage 2000.

    Quans a la puissance des reacteurs, il me semble qu’il y’a environ 10 ans, les Emirati voulaient justement des reacteurs plus puissants comme sur leurs f16 desert falcon qui ont des reacteurs améliorés et plus puissant.
    Les Emirati avaient été hésitant à cause de cela je croit, enfin en parti.

  7. Pour les moteurs plus puissants la décision a été prise sans explication donnée au grand public. La réponse est NON bien que les pilotes le réclament quand le Rafale est quasiment à pleine charge. Le coût doit être très élevé et pour Safran c’est peut-être trop de charge vu qu’il y a la motorisation du NGF à penser. Le Rafale au standard F5 a une capacité SEAD/DEAD grâce au mix de la maj du radar et de nouvelles armes. Si j’ai bien compris le SCALP-NG offrirait un potentiel d’emploi beaucoup plus large et pourrait servir au DEAD, sans compter les Remote Carrier de 120 et 240Kg.
    Quant à l’UCAV évolution du Neuron, il va falloir lui mettre une perche de ravitaillement si il doit accompagner le Rafale dans toute sa mission. En tous les cas, tous ces équipements auront 1 ou plusieurs microprocesseurs AI pour aider l’équipage dans sa mission.
    Quant au cloud de combat, j’aimerai bien comprendre comment ça va marcher. Si Arnaud peut nous éclairer ça sera vraiment TOP. ça va énormément s’échanger de datas entre les différents équipements. Qui sera la master? La data ne sera t’elle pas brouillée par l’adversaire?
    En fait le standard F5 sera presque aussi évolué que la 1ere version du NGF si il se fait car rien n’est encore assuré.
    Quand j’ai lu les 1ers articles sur le standard F5, je me suis demandé si le gouvernement actuel a pris cette décision de faire un standard aussi évolué car il a peut-être un doute sur la volonté des Allemands à aller jusqu’au bout du projet. J’aimerais bien savoir que disent les Allemands et Espagnols sur ce standard F5?

    1. Un avion de combat à sa MTOW (maximum take-off weight: masse maxi au décollage) sera toujours bien plus poussif qu’en configuration lisse « meeting aérien » quel que soit le zinc. Moteurs plus puissants=augmentation de la MTOW=cela ne change pas grand chose au « problème ». A contrario, il me semble bien avoir lu que des pilotes de SuperHornet ont surnommé le Rafale « Little rocket (petite fusée) »…

    2. Bizarre, le M88 évolué est actuellement en test à la DGA (Saclay)…d’où tenez vous cette « information »?

  8. C’est beau de rêver… dans 12 ans, les autres aussi auront évolués. Les drones seront capables avec leur IA de décider seuls de neutraliser les cibles désignées. Il y aura des drones dormant, des genres de mines intelligentes capables de se mouvoir dans les 3 dimensions. Et vaut il mieux avoir 300 avions fiables et toujours dispo, que 30 engins nécessitant 20h de maintenance pour 1h es de vol ? Pour rappel, le rafale ne peut même pas utiliser les pistes ukrainiennes car trop fragiles…

    1. Actuellement, il n’y a aucun drone sur le marché capable d’abattre seul un autre chasseur, on est donc encore très loin de pouvoir voir des drone pilotés seuls par l’IA et capable de décider d’attaquer ou pas. De plus, les drones basiques vont devoir faire face à des contre-mesures électroniques de plus en plus élaborées.

  9. Un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal mais il ne faut pas pousser. . C’est un avion de fou mais il manque de puissance, n’a pas de moyens de SEAD, un emport limité (voyez les photos de SUPER HORNET…)…. Quant à ringardiser un avion qui a 20 ans de plus que lui (IOC 1999) pas la peine de s’en vanter. C’est comme si on faisait la comparaison entre Le F102 et le F15…

  10. ce Rafale F5 ressemble beaucoup à un plan B en cas de problèmes sur le SCAF . Et des problèmes , il y en aura. Ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier.

    1. Mais où donc allez-vous chercher un tel délire ? Le Rafale F5 était planifié par l’avionneur bien avant que le SCAF ne soit ne serait-ce qu’envisager par les décideurs politiques allemands et français. C’est marrant comme certains aiment à dégrader le programme européen, à croire qu’ils ne sont européens que lorsque cela les arrangent.

      Et désormais tous les commentaires visant à taper plus ou moins bêtement sur le SCAF seront modérés. Celui de Math avec ses trois liens l’a été ainsi que celui d’un certain Flightcombat.

  11. Juste une question pour clarifier mes pensées: ce serait pour quoi faire des moteurs plus gros (9T)? Je n’ai jamais lu ici ou là des articles de professionnels mentionnant que cet avion serait sous-motorisé, bien au contraire (je peux me tromper).
    Pour avoir vraiment plus de poussée, il faut forcément un débit d’air plus important donc des entrées d’air et des manches à air de plus gros diamètre. Et puis la consommation de kérosène augmentera aussi donc embarquer plus de carburant en interne… A l’instar du SuperHornet par rapport à son prédécesseur, ce serait un nouvel avion au vu des modifications structurales majeures que cela impose.
    Je prendrais bien deux Rafale au lieu d’un seul Rafale+ qui ne tirerait, vraisemblablement, qu’une amélioration assez marginale de son efficacité militaire globale avec cette nouvelle motorisation.
    Bref, 2x 9T cela permettrait de faire quoi, en plus ou en (j’espère) beaucoup mieux, que les 2x 7,5T (et pas en promesses sur papier glacé, ou lors des meetings aériens…) en efficience militaire attendue puisque le Rafale est un avion de combat? Je suis curieux…
    Ou c’est comme pour les bagnoles la courte échelle à « kikalaplusgrosse » mais là je suis de mauvaise langue pas vrai?

    Mais personne n’est obligé de me croire.

    1. Bonjour.
      La sous-motorisation du Rafale à été évoquée de l’autre côté de la Manche. Puis reprise par les clients du Golfe qui ont un climat chaud, ce qui pénalise les avions conçus sous nos latitudes.
      Le clou à été enfoncé par un ancien pilote de Rafale M qui évoquait le manque de puissance pour ravitailler en vol.
      On parle alors d’un appareil chargé à bloc et avec une grosse traînée, soit la pire configuration possible dans la mission la plus complexe hors combat…
      .
      Il faut comprendre que les moteurs du Rafale, c’est 5 tonnes de poussée à sec qui doivent se montre dociles, sont optimisés pour toutes les altitudes MAIS surtout pour la pénétration sous la couverture radar.
      .
      L’ingénierie à fait qu’ils peuvent quand même donner de la puissance à moyenne et haute altitude mais leur domaine de vol reste plus proche du 2000 D que du -5.

  12. C’est bien le Rafale F5 (le F4 coute 100 millions d’€/pièce) sera dans 15 ans, capable de traquer des drones qui en 2023 (donc aujourd’hui) sont partout sur le champ de bataille (intel, attaque,etc) qui coutent 1000€ pièce. En sachant qu’on nous parle d’un dev de missile remplaçant les ASMPA qui coutent 15m€/pièce. A quoi cela va servir? Comment combattre une menace qui d’ici 15 ans aura complètement évolué. Pour rappel, un drone de 2023 à 1000€ est commandé manuellement, fonctionne avec des batteries en lithium (techno de 2005) et emporte des munitions de 155mm ou des grenades modifiées et malgré tout cela, constitue un game changer complet sur le champ de bataille. Ces drones volent sans bruits à quelques dizaines de mètre du sol, mesurent une dizaine de centimètre tout au plus (impossible de les voir à l’œil depuis le sol, ils sont trop petits). On fera quoi quand ils seront pilotés par l’IA et opérant en essaim par millions (car imprimés en 3D à la chaine pour une bouchée de pain, quelques centaine d’€/unité, voir moins, et l’impression 3D permet la décentralisation de la production, voir même une production depuis le champ de bataille), avec des batteries au phosphates ultra longue autonomie pour un poids mouche, vision IR/I2, déplacement autonome et munition optimisée?
    Je suis curieux de connaitre la doctrine de la DGA à ce sujet. Ça arrive droit sur nous et on nous parle d’un super rafale qui va manger du MiG35 et du SU-35 au ptit def? Mais sur quelle planète êtes vous?

    1. Visiblement Boblee fait partie de ces yakafokon qui savent tout mieux que tout le monde et qui surtout sont imbus d’eux même. Intéressant de voir ce commentaire… intéressant mais pas franchement constructif.

    2. Les « petits drones » seront abattus par dizaines en quelques secondes grâce aux armes à énergie dirigée et aux contre-mesures électroniques.

  13. Ce Rafale F-5 ne vaut rien face aux grands Soukhoi SU35 et SU57 de la Russie. Votre Rafale personne n’en veut en Afrique, nous ici on veut de l’avion russe on veut pas de votre pacotille de petit enfant.

  14. Bel article à la gloire de ce petit bijou qui alliant courbes et puissance, j’espère que ça lui portera chance et réussite à lexport. J’ai quand même peu de doutes à ce sujet.
    J’espère juste que nos pseudo alliés allemands ou US ne vont pas trop continuer leur torpillage obsessionnel de DASSAULT

    1. Des ventes à l’export, il y en aura… La probabilité qu’un concurrent « mature » émerge, en face du Rafale F5, avant 2050 semble assez faible (mais il est tout aussi vrai que les ventes d’avions de combat sont souvent assez éloignées des qualités propres de l’avion/système de combat).
      Après quasiment 2 décennies, écoeurantes, de « Rafale bashing » franco-français, les paroles, malicieuses, de monsieur Marcel Dassault en réponse à un journaliste lors de la présentation du Rafale en avril 1986 « ce sera un avion mondial » résonnent aujourd’hui de manière singulière.
      Le 1er vol du Rafale A: Mach 1,3/11000m/+5G: une performance ahurissante à l’époque, et qui resterait tout aussi ahurissante aujourd’hui. A ma connaissance, cela n’a jamais été réïtéré ou dépassé par aucun autre prototype/démonstrateur d’avion de combat. On peut ériger de belles statues à Bruno Revellin-Falcoz et à Jean-Claude Hironde, deux ingénieurs issus de Sup’Aéro, les pères du Rafale. Ainsi qu’à Guy Mitaux-Maurouard, le chef-pilote d’essai de la maison Dassault, artisan d’une interface homme-machine à l’ergonomie aujourd’hui encore inégalée.
      Déjà en 2009, Peter Collins (pilote d’essai de sa Majesté la Reine d’Angleterre, qualifié sur plus de 40 appareils, Red Arrows etc) conclut après son vol d’essai à bord du Rafale « Si je devais aller au combat, pour n’importe quelle mission, contre quiconque, sans aucun doute, je choisirai le Rafale. »
      J’ose croire que le Rafale F5 sera LE symbole qui marquera l’apogée absolu de l’avion de combat piloté. Pas un bijou, l’icône indépassable de l’avion de combat, tout comme le Concorde l’est pour le transport civil (je m’emporte?).
      J’étais un gamin féru de maquettisme avion avec un père abonné à Air et Cosmos et au Fana de l’Aviation quand le projet ACX prenait forme: une belle maquette de noir et d’or, sa voilure en double delta… 19 ans quand le Rafale A fit son « Maiden Flight » d’anthologie.. Et je m’éteindrai (probablement) lors du plein déploiement mondial du Rafale F5. Le Rafale, cet avion qui m’aura accompagné et protégé tout le long de ma vie…

  15. Bonjour,

    Cet article est un tissu de bêtises infondées sans sources fiables… J’exige de connaitre immédiatement tes sources pour écrire ce genre d’âneries.
    Cette article n’a jamais été écrit par un vrai journaliste mais avec ChatGPT
    Quelle rétro-comission touche tu de Dassault pour écrire ce genre d’articles russophobes ? Je veux bien qu’on soit patriote mais écrire des bêtises c’est de la désinformation, de la trahison.

    1. Le propre du troll c’est le tutoiement direct. Mais alors là où je me marre c’est lorsque leur petit cerveau va chercher que nous serions en fait payés par tel ou tel acteur du monde aéronautique. Quand on ne nous accuse pas de collusion avec Lockheed-Martin c’est avec Dassault Aviation. Ça en devient fatiguant cette rengaine sempiternelle. À quand des trolls intelligents ?

      PS : je ne suis pas journaliste !!!

Sondage

Lequel de ces avions symbolise le mieux pour vous le 90ème anniversaire de l'Armée de l'Air et de l'Espace ?

Voir les résultats

Chargement ... Chargement ...
Dernier appareil publié