Touch-and-go

Ce contenu est une partie du dossier thématique : Késako ?

De nouveau un anglicisme propre au domaine aéronautique dans ce kézako. Nous allons vous expliquer le terme de touch-and-go relatif généralement à l’entraînement des pilotes. Une procédure qui s’est développé notamment à bord des porte-avions américains et français.

Même de très gros avions d’armes comme ce B-1B Lancer peuvent réaliser des touch-and-go.

Il faut savoir que le dictionnaire de l’Académie Française recommande l’utilisation du mot composé posé-décollé. Cependant celui-ci est très peu usité dans les publications francophones qui lui préfèrent le terme anglophone.
Un touch-and-go désigne une procédure d’atterrissage immédiatement suivi d’un décollage. Le train d’atterrissage ne fait alors bien souvent qu’effleurer le tarmac ou le pont d’envol. Il convient de souligner que sur un porte-avions le pilote qui le réalise doit veiller à ne pas accrocher le brin d’arrêt. Surtout pour le réussir le pilote doit pouvoir remettre très vite les gaz tout en veillant à avoir ses volets en bonne position afin de reprendre les airs.

Rafale M français réalisant un touch-and-go sur le porte-avions américain USS Dwight D. Eisenhower.

Sur porte-avions le touch-and-go est notamment parfois utilisé par des avions étrangers réalisant une visite sur un porte-avions d’une autre nation. Ainsi les F/A-18E/F Super Hornet américains sur le Charles de Gaulle ou encore les A-4KU Skyhawk brésiliens sur les porte-avions de l’US Navy. Le touch-and-go permet ainsi à ces avions de manœuvrer au plus près du navire étranger sans se mettre ou le mettre en danger.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.