Et si finalement la Suisse préférait le F-35A Lightning II au Rafale…

Depuis quelques jours certains médias suisses s’amusent à souffler le chaud et le froid autour du contrat Air 2030. Alors que beaucoup d’indicateurs donnaient une franche victoire de l’avion de combat français voilà que son concurrent furtif américain ferait son grand retour. Pis même Lockheed-Martin pourrait bien ravir le marché à Dassault Aviation auprès de nos voisins suisses. Coup de Jarnac avez-vous dit ?

Bien entendu tous les aérophiles français le diront : le Dassault Aviation Rafale est le meilleur avion de combat au monde. Généralement d’ailleurs ils le clament avec une certaine fierté comme si eux aussi avaient travaillé à ses succès. Ajoutez-y le fait que l’avion se vende très bien grâce à des contrats totalement signés avec des pays comme l’Égypte, l’Inde, le Qatar, la Croatie, ou encore la Grèce. Dans le même l’Indonésie a commandé l’avion mais doit désormais finaliser le contrat avec la France.
Alors la Suisse semblait bien gagnée d’avance, d’autant que les décideurs politiques du pays se disaient impressionner par le biréacteur français.

Sauf que l’Amérique ne comptait pas se laisser distancer aussi facilement au pays du chocolat, du secret bancaire, et du gruyère. L’outil de sa contre-attaque n’est rien moins que son best-seller actuel : le chasseur furtif Lockheed-Martin F-35A Lightning II.
Plus onéreux que le Dassault Aviation Rafale l’avion américain offrirait à la Suisse le seul chasseur de 5e génération actuellement disponible dans le monde.

Alors le F-35A Lightning II aurait t-il vaincu le Rafale ? Indubitablement, enfin si on en croit quelques médias qui appuient bien souvent leurs articles sur deux ou trois dépêches signées par l’agence Reuters. Pour celles et ceux qui l’ignoreraient il s’agit là de la principal agence de presse des États-Unis, comme l’est l’AFP en Europe et particulièrement en France.

Car objectivement si on regarde dans le strict cadre suisse il est impossible de savoir qui a gagné ? Seule indication concernant les atermoiements de la confédération helvétique les reports d’annonces. Initialement elles devaient avoir lieu dans un premier temps le vendredi 18 juin 2021 puis dans un second temps ce mercredi 23 juin. En ce dimanche 27 juin 2021 toujours rien !!!
L’information de la victoire de tel ou tel avion pourrait intervenir dans les heures qui viennent ou pas avant plusieurs jours. Le mystère est toujours aussi épais.

Photo © Leonardo.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

44 réponses

  1. Pour suivre -sans objectivité- le dossier, la proposition Américaine à été remise avec ses coûts d’exploitation incroyablement bas.
    Elle s’appuie sur une grande quantité d’heure de vol sur simulateur.
    C’est un procédé valable si seulement la Suisse veut une flotte aérienne de vitrine. Auquel cas, les autres soumissionnaires peuvent aussi tronçonner dans le prix final en appliquant la même formule.
    Après tout, la Suisse n’a pas à obtenir d’agrément OTAN, qui demande un minimum de cent heure de vol par pilote et par an.
    .
    Je remarque aussi que malgré le sensationnel du retournement, les Suisses prennent leur temps.

  2. Qu’entendez-vous par meilleur avions de combat ? Parce qu’en terme de suprematie aérienne je croyais que c’était incontestablement le f22, et pour la technologie le f35. Merci de votre réponse

    1. Sauf que le F-22A Raptor n’est pas disponible sur le marché export. Le F-35A Lightning II est donc actuellement le seul avion furtif disponible à la vente aujourd’hui. Les avions chinois et russes sont out, c’est évident.

      1. Que veux dire furtif ? Quelles sont ses performances de furtivité réelles (et pas le blabla marketing de LM) ? Est-ce que les suisses ont besoin d’un avion « furtif » ? Pendant combien de temps cet avantage (s’il existe vraiment) sur les radars va persister ?

        1. Non clairement, la Suisse n’a pas besoin d’avion furtif puisque la principale mission de l’aviation suisse est la police du ciel pour la protection de son territoire, chose pour laquelle la furtivité est totalement inutile (quand on vous signale une intrusion dans votre espace aérien la priorité est d’intercepter au plus vite l’aéronef ‘ »ennemi », et pour ça pas besoin de furtivité).

  3. Pourquoi la Suisse n’a pas choisi le Saab Gripen qui me semble parfaitement adapté à ce petit pays ?

    1. Le Gripen E n’a pas encore obtenu son IOC donc il est considéré comme étant encore en développement or la Suisse voulais évaluer les capacités réelles des différent appareil, pas leurs potentielles capacités futures. Le Gripen a donc été écarté de la course.

    2. Un seul moteur en montagne est aussi mortel qu’un seul moteur au dessus de la mer. Une panne et s’en est fini.
      De plus le gripen est à 40% américain. et son évolutivité s’en trouve entravée.
      Quand au f35 ce n’est certainement pas un chasseur mais un bombardier pure incapable de dépasser le mack au delà de quelques minutes sans abîmé son réacteur et son revêtement. Si vous ajoutez son canon qui tire dans les choux et son parachute de frein qui laisse des sueurs froides aux norvegiens, les plus de 800 problèmes non réglés (et qui ne le seront probablement jamais) ne semblent pas si graves…..

  4. C’est marrant ça, ça coïncide avec la visite officielle de Joe Biden. Moi qui croyais que le F-35 était out et que nos voisins suisses aussi neutres soit-ils étaient ininfluençable. Je suis naïf. Airbus aussi a fait une nouvelle proposition, produire le Typhoon en Suisse si ce dernier est sélectionné.

  5. Difficile de croire que la Suisse puisse commette une telle erreur. Ce n’est pas le genre des helvètes de confier leur défense à du matériel mal fagoté

  6. Bonjour,
    Tout d’abord Arnaud permettez moi de vous féliciter pour vos articles. Nous n’avons pas forcement le même point de vue et il est arrivé que vos réponses soient plutôt sèches à mon encontre. Qu’importe c’est aussi la grandeur des espaces d’expression libre que de pouvoir exprimer des avis différents.
    Alors merci encore pour le temps que vous nous consacrez.
    Pour revenir au sujet de cet article:
    Si l’offre de LM se voit attractive par une solution d’utilisation à outrance de simulateur alors je trouve que c’est un relatif aveu d’échec. Après tout Dassault peut tout autant proposer une offre basé sur le même concept. Je m’interroge tout de même sur la condition physique des pilotes et de leur maintien en condition opérationnel. Je n’y connais rien à ce sujet mais un pilote qui passe son temps à faire du simulateur ne va-t-il pas à force rendre ses tripes lors de vols réels ? Les pilotes Suisses ne vont tout de même pas faire de la centrifugeuse tout le temps (en considérant que la Suisse possède assez de centrifugeuses) ?
    Et puis être pilote ce n’est pas pour rester à compter les pétales sur le planché des vaches. Un pilote de chasse ça voit le soleil même s’il pleut.
    C’est étrange comme proposition au final non ?

  7. « Plus onéreux que le Dassault Aviation Rafale l’avion américain offrirait »

    Bonjour,

    Quel est le prix unitaire de chacun des avions ?
    Quel est le prix de l’heure de vol de chacun des avion ?

    J’avais en tête que grâce au nombre le F-35 était moins chère à l’achat, mais beaucoup plus aux entretiens.

  8. Je vous conseille d’aller voir sur Youtube l’analyse d’Até (ancien pilote de S.E.M et Rafale M) à propos de l’article de Reuters. Très pertinent.

  9. Pourquoi s’appuie-t-il sur une grande quantité d’heure sur simulateur ? Cela est dû au fait que l’heure de vol du F35 est prohibitive. Ils ont retourné un problème du F35 pour en faire un argument de vente ! Après pour faire de la police du ciel, je ne pense pas que cela le meilleur choix. Le F18 ou le Rafale oui mais le F35….

  10. Je ne suis pas persuadé par la justesse de vos arguments. Les suisses veulent avant tout un appareil d’interception. La furtivité n’est donc pas un critère pour eux (chaleur émise par les tuyères, manœuvrabilité moins bonne que les autres).
    Parler de 5e génération alors qu’il ne s’agit que d’un argument marketing, que la capacité de bataille en réseau nécessite du matériel que la Suisse n’aura pas, et que le F35 n’est pas de 5e génération, serait je trouve un peu réducteur pour le processus Suisse.
    Dire qu’un appareil est meilleur qu’un autre n’a pas de sens à mon avis si on extrait la problématique de l’entrainement des pilotes; pour preuve la séquence où on voit un F22 perdre face à un Rafale. Et pourtant il semble bien que le gap entre les propositions se fasse sur le dos des heures de vol.
    Sinon que pensez vous de cette hypothèse : le Rafale est gagnant, mais suite à la visite de Biden les Suisses prennent leur temps pour savoir comment le contenter malgré leur décision? J’attends de voir.
    En tout cas cela ne m’enlèvera pas l’idée que le meilleur pour la Suisse était le Gripen NG

    1. Bonjour, j’ai toujours trouvé qu’il fallait une bonne dose d’égo pour venir sur un site et expliquer que les arguments ne sont pas justes. Mais c’est aussi ce qui fait le charme des articles ouverts à commentaires…

      1. Mais j’argumente, aucun ton péremptoire dans mes propos.
        Et puis vu le ton de votre article et la condescendance de certains de vos propos, avouez que vous n’attendiez que ça 😉

        1. Comme vous n’êtes pas sur un forum bluesmartini mais sur un site ouvrant aux commentaires vous comprendrez que la discussion s’arrêtera là.
          Cordialement.

  11. Étonnant que les français considèrent que si le F-35 s’impose en suisse, ce qui reste à concrétiser, c’est parce qu’il y a eu une entourloupe quelque part ! Et si le F-35 était tout simplement bien au dessus du Rafale ? Et en consentant un important effort financier par rapport à ce qu’il offre, il soit tout simplement le maître-achat. Je ne le dis pas cela par défi envers les autres lecteurs de ce blog qui sont plutôt des Rafaliens, mais après tous ces appels d’offre ou le Rafale s’est toujours classé en bon deuxième, c’est qu’il y a autre chose de décisif ! Jetons un coup d’œil vers certains pays décisifs comme Israël pour comprendre qu’il faut prendre cet avion avec beaucoup plus de sérieux qu’on ne le fait ! Tout le monde ne peut pas se tromper en même temps en choisissant de la dinde ! Il y a forcément autre chose, même si ça fait mal de le dire !

    1. Il faut faire la part des choses dans les compétitions entre avion : la partie technique où sont jugées les performances pures de l’appareil et ce qu’il vaut par rapport au cahier des charges du client, puis la partie commerciale / diplomatique avec les pays producteurs de ces avions. Le Rafale, techniquement, s’est classée en tête dans plusieurs compétitions mais les a perdu pour des raisons politico-économique, entre diplomatie et alliances de tout genre. La France n’a pas la puissance d’un consortium européen comme celui de l’Eurofighter (Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Espagne) ni celle d’un pays comme les USA. Quand on voit que les flottes des pays de l’OTAN étaient en grande partie composées de F-16, il paraît logique que les pays sous influence US et participant à la dissuasion nucléaire de l’OTAN choisissent du F-35 pour les B-61. Et Israël est fourni exclusivement par les États-Unis depuis un moment maintenant. Sachant que les avions qu’Israël achète voient ensuite leur électronique modifiée en passant par les mains d’Elbit System entre autre (et donc les F-35I Adir n’ont pas vraiment les mêmes logiciels que les F-35 des autres flottes).
      Le F-35 en combat collaboratif et au sein d’Alliance comme l’OTAN est en soi assez logique (bien qu’il induit une forte dépendance aux USA), même s’il cumule les problème et que l’Air Force lui fait moyennement confiance, mais un pays non-aligné comme la Suisse et qui cherche avant tout à faire de la police du ciel n’a pas vraiment besoin d’un avion comme lui. D’un EF-2000 conçu comme pur intercepteur avec les flottes allemandes et italiennes à côté, oui, ce serait logique, du Rafale aussi presque la France est frontalière de la Suisse et que la Croatie n’est pas si loin.

      Je pensais pas faire un message aussi long… Désolé à Arnaud, je comprendrais la modération ( 🙂 )

  12. Ayant fait ma carrière dans le Marketing, je peux vous dire qu’un produit novateur même imparfait a toujours eu la prééminence sur un produit plus ancien mais éprouvé ! En deux siècles de révolution industrielle cela ne s’est jamais démenti ! Les clients-consommateurs marquent toujours leur préférence pour la rupture technologique, même imparfaite, il n’y a absolument rien de bizarre à cela puisque c’est factuel. Le seul facteur qui peut freiner cette règle immuable c’est la donnée du prix, un produit novateur étant toujours plus cher (= la stratégie d’écrémage) ! Si en plus le F-35 est bradé….il y a alors de fortes raisons pour qu’il remporte la bataille, en effet !

  13. La vérité est beaucoup plus simple : les décideurs suisses ont suspendu leur décision le temps de connaitre le résultat du match de ce soir.

    A nous de voir si on préfère un contrat ou un quart de finale…

  14. On ne peut pas ignorer qu’il y a eu un avant et un après concernant la visite du président américain. Je ne sais pas exactement quelles pressions ont reçus les suisses mais pour faire volte face en quelques jours en direction d’un appareil qui ne leur est pas adapté, ces pressions ont du être coriaces.

  15. Je ne vais pas rentrer dans le débat « Rafale / n’importe quel aéronef: qui est le meilleur ? ». Premièrement, cela dépend de la citation exacte et des paramètres pris en comptes et deuxièmement cela à déjà été évoqué un nombre incalculable de fois.

    Cela étant dit, il est vrai que par rapport au choix du Rafale,je ne comprendrais pas le choix d’un aéronef américain.
    En effet :
    1) le choix de la France de choisir le Pilatus PC-21 comme avions d’entraînement fait que les deux pays auraient les mêmes aéronefs en termes d’entraînement et de combat. Ce qui pourrait amener à si l’envie leur prend de mutualiser les formations des pilotes / mécaniciens et mécaniciennes. Il y a déjà des arrangements en ce qui concerne une partie de l’espace aérien et la France peut assurer des missions de défense aérienne du territoire suisse en cas d’indisponibilité des aéronefs suisse (1).
    2) les « mécanismes informatiques » (je reste volontairement vague) lié aux aéronefs américains est en sources fermés, or en ce qui concerne la volonté de … jen’aiplusletermeexacteentête … contrôle national : on fait mieux ! A cela certains pourront me rétorquer : l’armée française à passée un contrat avec Microsoft, je leur répondrais certes … d’où le désarroi et l’incompréhension de certains (dont je fais partie)

    Et en passant :
    – Certes le choix de repousser l’annonce officiel tombe « comme par hasard » après la visite de Biden, mais les diplomates français ont dû s’empresser de glaner des informations et de renégocier avec la Suisse. Comme ils l’ont fait, en Grèce, Égypte, Inde etc etc
    – Comme d’autre à la place du Rafale, j’aurais plus compris le choix du Gripen.(2)

    (1) Note d’humour à ce propos : https://www.youtube.com/watch?v=SvZbWsihHBk
    (2) Et pour le Gripen : https://www.youtube.com/watch?v=_8YqqwBaYzs (2014 quand même !)

  16. Je pense qu’il ne faut pas en arriver au débat « le F-35 est-il meilleur que le Rafale ? ».

    La vraie question c’est, de quoi à besoin la Suisse ?

    Le fait est qu’elle fait principalement de la police de l’air. Donc, en toute logique elle aurait besoin d’un avion manœuvrant, car quand vous devez aller intercepter un petit avion de tourisme qui se met à faire le zouave dans les montagnes, il vaut mieux un appareil répondant et agile.
    Mon avis tout personnel est que le F-35 n’est pas le mieux taillé pour ça. Ses principales compétences sont ailleurs, surtout sur les théâtres de guerre.
    La logique pour les Suisses serait de rester sur les F/A 18, facilitant ainsi les couts de transition pour les pilotes et l’armée de l’air Suisse.
    Le choix économique serait le Gripen, qui serait le plus facile à faire passer à l’opinion publique, et qui en plus, ferait très bien le taf.
    Le choix des militaires, selon les tests du dernier appel d’offre, serait le Rafale qui est sorti premier des différents tests.
    Et puis il y a un choix politique, qui peut tout aussi bien aller sur le F-35, ou le Typhoon II aussi.

    Arrêtons de nous écharper et attendons le résultat des autorités Helvètes. Nous pourrons alors joyeusement nous écharper pour savoir qui avait raison, ou pourquoi les Suisses on tort. Des heures et des heures d’amusement 😉

    1. La Suisse n’ a jamais attaqué un autre pays, ni participé à des missions offensive genre guerre contre le terrorisme. Ils n’ont jamais eu besoin de rejoindre Tahiti non plus. La Suisse est 16 fois plus petite que la France et n’a pas besoin d’un sprinter pour rejoindre l’autre coté du pays en cas d’alerte. En 10 minutes, on passe d’un coté à l’autre a vitesse maximale. Et donc penser qu’il leur faille des Rafales pour faire de la police aérienne, c’est un peu comme conseiller une Maserati MC-20 à un livreur de pizza de quartier !. Autrement dit votre solution est disproportionne ! En étudiant attentivement les besoins suisses, le Gripen aurait largement suffit, malheureusement il a été écarté (à tort ?). Ce qui se passe aujourd’hui c’est qu’ à force de surenchère au delà de toute raison, les suisses risquent de commander des F-35 ! Quelque part, tel est pris qui croyait prendre. Pris à son propre jeu, c’est de bonne guerre !

      1. Bonsoir Flibuste,

        Si on suit votre raisonnement de simples Aero L-159 ALCA seraient largement suffisants pour nos amis suisses…

        1. Peut être pas du si bas de gamme, mais le choix du Gripen se défendait ! Mais voilà, les Suisses ont une orientation historique très militariste, on se souvient des patrouilles civiles et des avions cachés dans les montagnes. Et en ce moment vu comment on leur a « bourré le crane » et avec « l’ivresse » d’être courtisé par tous, leur choix sera tout sauf rationnel. Il faut s’y préparer !

      2. Et justement parce que le pays est petit et vite traversé il faut un avion capable d’intercepter un autre avion le pus rapidement possible. Cela suppose une certaine agilité surtout vu la topographie de la Suisse et des performances élevées.

        Si la Suisse n’a pas besoin de quelque chose c’est d’un « bombardier furtif », donc à caractère surtout offensif tel que le F-35

        Le Gripen n’a pas été écarté à tort. Il a été écarté parce que les Suédois n’étaient pas en mesure de fournir un avion qui correspondait au modèle proposé pour les essais (ce qui était une condition sine qua non)

  17. Tout cela n’est que des « on dit » et de la désinformation. Si le cahier des charges Suisse est respecté et dans lesquels les besoins sont très clairement définis, les résultats de la fusion des évaluations techniques et des propositions commerciales ont détaché un vainqueur. L’analyse précise de certaines données cruciales ne mentent pas mėme si cela reste globalement serré…rendez-vous mercredi vers 17h00 pour confirmer cela… ou pas… A suivre

  18. Bonjour à tous,
    Je m’interroge également sur les « retours sur investissement » de l’ordre d’au moins 60% avec LM. Pour le F-35 l’attribution des lots est réalisé sur la base de la concurrence donc il n’y a pas de marché acquis. Alors comment garantir 60% de retours ?

  19. Bonjour, je vous conseille de voir la dernière vidéo de Ate sur le f35 et le rafale pour la Suisse sur youtube.
    Il est ancien pilote de rafale et donc personne ne pourra contester son expertise même les plus fervents défenseurs du f35 !
    Une bonne explication se passe de commentaires…

    1. Hé hé, j’avais aussi conseiller cette vidéo un peu plus haut 😉

      D’ailleurs toutes les vidéos d’Até sont intéressantes.

  20. Il parait que Mbappé a été payé par Dassault pour laisser la victoire aux Suisses en échange de l’achat du Rafale…

  21. Bonjour à tous,
    Quand j’ai lu le 22/06 vers 17H30 les news suisses sur le choix du F35, je me suis dit fake news, intox, etc…La presse spécialisée nous dit depuis des années que le F35 n’est pas fait pour faire de l’interception, dans ce domaine il est beaucoup moins agile que ces 3 autres concurrents. Alors quoi? On nous aurait menti????
    Et puis le 23/06, rien comme info gouvernementale si ce n’est une petite info journalistique comme quoi la décision gouvernementale finale « serait » pour le 30 Juin 2021. Et depuis, j’ai lu cette info qui a été régulièrement maj et qui est très bien faite. Je vous invite donc tous à la lire et d’attendre le coup de sifflet final.
    https://www.portail-aviation.com/blog/2021/06/26/fuites-sur-le-f-35-en-suisse-info-ou-manipulation/
    Fly Safe comme dit ATE Chuet sur Yutube

  22. Quant on n’y pense, au vu de l’utilisation de leurs chasseurs, ce serait mieux qu’ils ne s’équipent pas de Rafale. Un cadre bien trop réduit pour un appareil fait pour l’utilisation opérationnelle au dessus de déserts, de montagnes arides, destiné à la frappe en profondeur par tous les temps, jour et nuit, aussi bien en haute comme en basse altitude… Non franchement, un combattant alternatif ayant créé une nouvelle voie, taillé pour aller au charbon quelque soit l’adversaire et ses capacités. S’adaptant continuellement aux nouveautés de son temps, il sait progresser dans la continuité sans ruptures ni inconnues… Finalement, réservons ce glaive unique aux mains expertes…

  23. Bonjour à tous.
    Ca y est, le conseil fédéral vient d’annoncer son choix. Le F-35. Si j’ai bien compris les propos de Viola Amherd, le F-35 était le mieux noté des 4 appareils sur tous les critères, et le prix total est inférieur au budget prévu et approuvé par la votation.
    Personnellement, je ne suis pas assez calé dans quelque domaine que ce soit (technique ou autre) pour dire que c’est scandaleux ou, au contraire, normal.. Ceci dit, j’avoue que j’aurais aimé voir le Rafale avec les cocardes suisses. La Suisse est un pays souverain, qui a donc toute légitimité pour choisir son matériel. Son choix est respectable et doit être respecté. Seule la population suisse a la légitimité pour le contester.
    Cordialement.

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