Le Dassault Aviation Rafale F4 donné archi favori de la compétition indienne MRFA.

Même les médias aéronautiques anglophones s’y accordent : l’avion français est le chouchou des décideurs indiens. Quatre jours après le déplacement d’Eric Trappier à New Delhi les signaux sont désormais clairement au vert pour le Dassault Aviation Rafale F4 auprès de l’Indian Air Force. Sur ses sept concurrents d’origine deux seulement seraient encore en compétition, l’un en provenance des États-Unis et le second de Suède. Le programme MRFA est également annoncé comme un gifle assenée au groupe américain Lockheed-Martin et à son concurrent russe UAC.

Mais au fait c’est quoi exactement ce programme MRFA ? Appelé MMRCA 2.0 à l’été 2015, afin de faire avaler la pilule de l’annulation quelques jours plus tôt du programme MMRCA, pour Medium Multi-Role Combat Aircraft, il constitue la possibilité pour plusieurs avionneurs internationaux de s’affronter autour d’une promesse alléchante : la fourniture de 114 avions de combat multirôles à l’Inde. Comprenant que MMRCA 2.0 était un terme qui ne passait pas forcément auprès des dits industriels l’Indian Air Force l’a transformé l’an dernier en MRFA, pour Multi-Role Fighter Aircraft. Ça ne change pas grand-chose à première vue sauf que cela n’induit plus forcément une question de taille et de masse dans les avions en lice.

Les constructeurs qui s’affrontèrent étaient toujours les mêmes : Boeing, Dassault Aviation, Eurofighter, Lockheed-Martin, Mikoyan, Saab, et Sukhoi. Très vite pourtant l’opinion publique indienne, toujours aussi pointilleuse sur les questions d’armement, remarqua une absence de taille : le F-35A Lightning II. En effet n’estimant pas l’Inde avoir les reins assez solides pour lui l’avionneur Lockheed-Martin lui préféra le F-21A. Il s’agit en fait du bon vieux F-16V Viper doté d’une avionique locale développée par le groupe Tata et promis à un usinage à 80% local. Sauf que fondamentalement un F-16V Viper ce n’est ni plus ni moins qu’un General Dynamics F-16 Fighting Falcon revu et corrigé à la sauce Lockheed-Martin afin de prolonger sa commercialisation. En aucun cas ça ne peut remplacer dans une compétition un chasseur de 5e génération comme le F-35A.

Comme l’ont souligné de nombreux experts indiens quitte à s’intéresser à un avion de combat monoréacteur léger, autant qu’il soit de conception plus récente que le F-16. C’est pourquoi le Saab JAS 39E/F Gripen reste dans la compétition alors que la candidature Lockheed-Martin / Tata autour du F-21A a de plus en plus de plomb dans l’aile. L’entrée en service de l’avion suédois au sein de la Força Aérea Brasileira a, en outre, servi de démonstration de ses capacités réelles. En parallèle le groupe industriel russe UAC semble en aussi mauvaise posture que Lockheed-Martin. Ses MiG-35 Fulcrum-F et Su-35 Flanker-E n’ont non seulement pas réussi à convaincre mais de surcroit les défauts de livraisons et les retards dans les pièces détachées jouent grandement en leur défaveur. Pour le plus grand malheur de la Russie le programme MRFA tombe en même temps que la guerre contre l’Ukraine et sa souveraineté démocratique. De ce fait UAC y fait les frais des sanctions votées par les Alliés.

Pour Boeing le programme MRFA est une double confirmation à l’international. La première c’est que son F/A-18E/F Super Hornet est totalement fini sur les marchés d’export. La seconde que son F-15EX Eagle II lui est par contre parfaitement taillé pour affronter le Dassault Aviation Rafale F4 français sur ces mêmes marchés d’export. Le premier chasseur Boeing a été éliminé tandis que le second est lui toujours en lice. Et de l’aveu même de nombreux experts l’Eagle II est aujourd’hui le seul avion de combat qui sur le programme MRFA pourrait faire douter Eric Trappier et ses équipes. Pourtant le Rafale F4 est donné grandissime favori depuis deux ans sur ce programme.

Ok les Indiens aiment bien faire durer le plaisir dans leurs compétitions. En France les gens de chez Dassault Aviation en savent quelque chose. Leur patron n’était pas à New Delhi cette semaine exclusivement pour parler de l’avenir du Rafale F4 auprès de l’Indian Air Force mais aussi pour peaufiner le contrat de vingt-six machines embarquées destinées à l’Indian Navy et dont la commande a été révélée le 14 juillet dernier par le premier ministre Modi en personne.

En fait l’affrontement final entre le Boeing F-15EX Eagle II et le Dassault Aviation Rafale F4 se fera, si bien sûr il doit se faire, sans le Saab JAS 39E/F Gripen. Car là aussi dans une logique bien indienne il est encore en compétition alors même que l’Indian Air Force a annoncé récemment qu’elle n’envisageait plus de se doter de monoréacteurs ayant encore en dotation des Dassault Aviation Mirage 2000I d’origine française et réceptionnant actuellement ses HAL Tejas Mk-1 de conception et de fabrication indigènes. Et justement Hindustan Aircraft Limited pourrait bien aider, à sa manière, Dassault Aviation à clouer le bec une bonne fois pour toutes à Boeing sur ce contrat. En effet s’il se murmurait il y a encore quelques mois que l’avionneur indien assemblerait sous licence locale le biréacteur français cette rumeur est désormais tellement omniprésente qu’on pourrait presque dire qu’elle est hurlée. C’est sans doute ça la clef du succès en Inde : ne pas sous-estimer les Indiens et leur capacité industrielle. À titre très personnel je préfère voir des Rafale F4 frappés de la cocarde indienne et fabriqués sous licence par HAL que des F-15EX arborant les mêmes marquages de nationalité de l’Inde et construits aux États-Unis. Et pourtant j’aime bien l’Eagle II. Mais pas autant que le Rafale.

À ce jour les Indiens disent vouloir aller vite. Après un peu plus de 8 ans de compétition on ne saurait que trop les comprendre. Et clairement il se dit désormais que l’annonce du vainqueur sera faite avant la fin de l’année civile 2023. Pour la quasi totalité des médias aéronautiques, défenses, et financiers indiens il est clair que le champagne* va couler à flot du côté de Saint-Cloud et de Mérignac.

Affaire forcément à suivre.

Photo © Armée de l’Air et de l’Espace.

*Nous vous rappelons que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

 

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

31 réponses

    1. Faut être quand-même un peu conscient, que le Rafale F5 est entrée en phase de développement récemment. Il serait donc impossible d’offrir le Rafale F5, alors que les premiers F4 ne font que sortir des lignes de productions.

      Même s’il a été demandé d’accélérer la mise en service du Rafale F5, cela ne fera au mieux en 2030.

  1. Cent Rafales en Inde? Crédible.
    l’Inde n’a pas besoin de se soumettre à plus puissante qu’elle, et la France peut lui donner des filières technologiques complètes.
    Il se dit qu’il y a un vent de changement dans les alliances et le mode de pensée du ministère.
    Maintenant, il faut se mettre au temps Indien, et voir quel est leur appétit, et comment ils ressentent la pression de leurs voisins.

  2. Bonsoir Arnaud,

    Je partage à 150% avec votre affirmation :
    « À titre très personnel je préfère voir des Rafale F4 frappés de la cocarde indienne et fabriqués sous licence par HAL que des F-15EX arborant les mêmes marquages de nationalité de l’Inde et construits aux États-Unis. Et pourtant j’aime bien l’Eagle II. Mais pas autant que le Rafale. »

    1. Oui d’autant que ce ne serait que l’assemblage, la fabrication de la quasi-totalité des pièces se faisant en France

  3. Donc monsieur Arnaud veut offrir la technologie Dassault Aviation à un pays sous-développé? C’est de la haute trahison. En temps de guerre on vous passerait par les armes, un bandeau sur les yeux par humanisme. J’espère bien que jamais mon pays n’ira jusque là pour vendre des avions. Jamais le général De Gaule n’aurait autorisé une telle forfaiture et j’espère bien que dans 4 ans le président Zemmour cassera cela. Vous voulez vendre notre fleuron national à une ancienne colonie anglaise, un pays qui fait partie du tiers monde. C’est là qu’on voit monsieur Arnaud que vous n’y connaissez rien en aéronautique.

    Je continue d’exiger de vous que vous me communiquiez très rapidement votre nom de famille ainsi votre adresse postale afin que je puisse déposer plainte contre vous pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.

      1. Je crains malheureusement Ced que monsieur Courtois soit très sérieux. Et je vous confirme il devient pénible. Il ne va pas tarder à rejoindre son coreligionnaire Palou dans les limbes de ma modération.

        1. Arnaud. Merci de nous communiquer votre pointure, la couleur preferee de votre stylot 4 couleurs, votre marque de shampoing favorite. Ca ressemble a une declaration d amour.

          Monsieur Courtois, faire l amalgame entre De gaulle et Gargamel ne rend pas justice a la france et a l histoire. Et vous meprisez encore plus l histoire de Dassault aviation qui avant rt apres la guerre a largement employé d anciens resistants « communiste ». D ailleurs pour l histoire, Dassault est le nom de code du frere de Marcel Bloch dans la resistance Francaise, avec les communistes. Comme quoi.

          Votre gargamel est un fidele de petain le pantain et de la collaboration. Votre betise nous accable, votre ignorance nous accable mais votre presence ici nous incommode. Votre absence de culture est une honte à notre pays.

           » “Non, mais j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer d’dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est … »

    1. J’espère bien que jamais mon pays n’ira jusque là pour vendre des avions: 36 rafales ont deja etait livrées a l’inde
      Jamais le général De Gaule n’aurait autorisé une telle forfaiture: Sous le mandat du general de gaule, des mirage III on était livrée au Liban(qui aller bien a l’epoque) et au pakistan , il a aussi autorisé les commande de mirage 5 au chili, egypte et lybie.

    2. Quand on se prétend patriote, on sait au moins écrire le nom du Général de Gaulle…

      Quant au choix fait par Dassault, il est sûrement dicter par le fait que le Rafale reste un avion des années 80 qui sera dépassé par le futur SCAF…

      Enfin qui dit assemblage, ne dit pas fabrication. Car si vous voulez aller par là, l’inde peut parfaitement désosser un Rafale acheté à Dassault…

      Pour vos âneries sur Zemmour, on ne peut rien pour vous !

    3. Faut que tu prenne ton Tranxène mon JC. Et quand toi tu cause d’intelligence on voit que tu ne sais pas de quoi il s’agit. Arnaud a raison en disant qu’il faut permettre aux Indiens de produire sous licence le Rafale, sauf si tu as envie de voir ce pays tomber dans la hotte des USA? Ensuite franchement mettre De Gaulle (et non De Gaule) et Zemmour dans la même phrase tu pousse le bouchon un peu loin Maurice. Pardon JC.

    4. Attention le terme sous développé n est plus à la mode et surtout un péché de suffisance dangereux, surtout lorsque l’Inde ou de la Chine sont concernées.

    5. En quoi vendre des rafales à l’inde serait de la trahison ? j’ai l’impression que vous en voyez partout.

    6. Tu t’appelle Jean Claude, tu vote Zemmour, et tu veux dénoncer Arnaud aux autorités ? Ton papa était collabo ?

    7. C’est marrant, quand De Gaulle « acceptait » que les USA nous cèdent de la fabrication de réacteurs General Electric qu’on allait copier sans le moindre remord, (et le M88 est toujours un descendant de ce transfert de compétences) ou encore du plutonium qui bien malgré eux, allaient se retrouver dans notre premier sous marin nucléaire, à ça vous semblait OK.
      Pourtant il y avait sûrement des petits Jean Claude américain que c’était de la haute trahison par les US non ?

  4. Il vaut clairement mieux s’associer avec l’Inde qu’avec un pays comme la Chine avec qui nos industriels n’ont pas hésité à partager de nombreuses connaissances industrielles… L’inde reste une démocratie, même si tout n’y est pas parfait, cela reste un pays bien plus fréquentable que beaucoup d’autres.

    1. Rectification, ils n’ont pas partagé, mais se sont volontairement laissés piller. L’exemple le plus frappant est Alcatel. Une jeune entreprise chinoise a été choisie pour produire des gsm. Puis cette même entreprise a commencé à produire sous sa marque, ses propres gsm. Évidemment des copies des modèles Alcatel, fidèles jusqu’au codes erreurs. Alcatel a porté plainte en Chine, a gagné, et a été dédommagé à haute de 30 millions de dollars en plus d’un message du style « shut up ». L’entreprise chinoise s’appelle Huawei….
      Même si les indiens désossaient un Rafale, ce n’est pas comme cela qu’ils pourraient le copier. Il faut acquérir des compétences en métallurgie, fonderie, électronique, etc.. des compétences qui sont extrêmement difficile à maîtriser, alors que les indiens ont d’excellents ingénieurs et chercheurs. Je travaille souvent avec eux, certains sont impressionnants.
      Si c’était simple le Tejas volerait depuis plus longtemps et avec de biens meilleurs capacités, les russes auraient de meilleurs moteurs

  5. Une centaine de Rafales F.4.1 vendus à l’Inde et assemblés localement par Hindustan Aircraft Limited ça le fait. Ca rappelera que ce constructeur avait déjà l’expérience avec le Jaguar et l’a actuellement avec le Su-30 Flanker. Vivement la signature.

  6. Vendre des Rafales est indispensable à la France pour rentabiliser le développement de l’avion et donc assurer le financement du successeur.
    Vendre des Rafales est donc indispensable pour assurer l’indépendance stratégique de la France.
    Pour finir, l’Inde est un pays allié et le seul véritable contre-pouvoir à la Chine en Asie.
    CQFD

  7. Salut ARNAUD et les passionnés, mais pas les abrutis, les fachos, les supporters de dictateurs, les populistes, et j’en passe….!
    Bon, il est clair que la RAFALE TEAM (industriels participants au programme RAFALE), et les plus hautes autorités de l’état (ministère des Armées, Quay d’Orsay,…) mettent le paquet pour remporter ce contrat indien, car c’est à la fois un enjeu financier et industriel, mais aussi et surtout un enjeu politique, et géostratégique, dont les conséquences se feront sentir encore dans 30 ou 40 ans. Ce contrat fait partie intégrante de nouveaux projets de coopérations stratégiques ( comme les contrats portant sur les Rafale M, les sous-marins type Scorpène, et sur le développement d’un futur SNA indien, et d’un moteur pour les futurs chasseurs indiens, etc…) dans le cadre d’une nouvelle alliance en cours de redimensionnement par les 2 états ces derniers mois ; la visite du 1er ministre indien Narendra Modi en juillet 2023 en étant le point dé départ symbolique. Cette alliance doit leur permettre de mieux se protéger des projets hégémoniques de la dictature du parti communiste chinois ( je dis bien « dictature » ) dans cette partie du monde, essentielle au commerce maritime notamment, et ce, en s’affranchissant d’un carcan US. tant au niveau politique, économique, que militaire (contraintes subies ou imposées aux détenteurs d’armements US par exemple) , qui pourrait limiter leur propre autonomie d’action.
    Par ailleurs, Il est clair aussi que les autorités françaises ont encore dans la gorge, le goût amer de la trahison de l’ancien 1er ministre australien Scott Morrison, et de ses alliés anglo-saxons ,USA et Grande Bretagne, eux aussi alliés de la France…alors qu’une nouvelle alliance franco-australienne avait été définie avec ce continent, lui aussi stratégique face à l’hégémonie chinoise.
    Ce faisant, l’évolution de la saga indienne du RAFALE et notamment sa possible, voir probable délocalisation de l’assemblage , met en avant le changement de paradigme de DASSAULT et de l’état français. En soit, face aux difficultés croissantes de coopération stratégiques avec certains pays européens qui veulent conserver ou ressusciter leurs compétences et savoir faire (suivez mon regard….), le logiciel d’évolution des actuels et de développement des futurs, armements français se tournent dorénavant vers ses clients, afin de les inclure dès le départs dans les choix et évolutions des armements français, même si les armées françaises restent une priorité. Et les clients du RAFALE, et plus globalement de l’industrie d’armement français, hormis la France, sont  » essentiellement  » extra-européens.
    Indépendamment des impacts politiques et géostratégiques au niveau des états, le 1er avantage est l’augmentation des ressources disponibles pour les industriels de l’armement grâce à la participation financière des clients et une assurance de commandes futures, en contre-partie des souhaits du client au niveau du produit et des retours industriels. Ainsi, pour le programme RAFALE, il est permis de penser, que l’intervention beaucoup plus marquée des clients, va permettre d’aller plus vite et plus loin dans son développement et donc créer les conditions d’une augmentation des exportations de ce bijou technologique et des produits l’accompagnant.
    Autres conséquences de cette évolution de logiciel de pensée et d’action, résultant entre autre des difficultés ce coopération au sein du programme SCAF, et du nouvel appui financier de l’état français au programme RAFALE qui en découle, ce sont les réorientations des ressources humaines et donc financières chez DASSAULT notamment, mais aussi des fournisseurs principaux, vers le programme RAFALE F5, voir F6, et autre successeur du NEURON qui accompagneront le RAFALE à l’horizon 2030, 2035, et ce au détriment du programme SCAF, dont l’aboutissement semble encore très nébuleux et hypothétique, avec un glissement du programme inévitable.
    De fait, le match qui oppose de plus en plus les grands industriels et gouvernements européens au sujet du développement de futurs systèmes d’armements, auxquels la France participe, pourrait forcer certains de ces acteurs à revoir leur exigences vis à vis de la France, sachant que cette dernière est moins contrainte par l’aspect financier des coûts de développement des ses propres programmes d’armement, de par l’arrivée de nouvelles ressources financières provenant de ses principaux clients export. Et la donne change alors, car certains pays et industriels qui pensaient tondre la laine sur le dos la bête, se posent dorénavant la question du devenir de leur coopération avec la France et donc de leur propre industrie, avec à la clef, une perte de compétence ou de non acquisition, et de non-commandes futures, donc de renchérissement du programme (vous suivez encore mon regard….??!!!).
    Nous assistons à priori à un bouleversement de nos actuelles et futures coopérations militaire européennes, et ils ne serait pas étonnant dans les prochains mois, que de nouvelles décisions françaises accélèrent ce changement de paradigme….avec comme corollaire, une modification des attitudes des coopérants, soit dans le sens du rapprochement avec la France, acteur principal et incontournable dans le domaine de de l’armement européen, soit dans le sens de la défiance. Par ailleurs, le résultat des futures élections américaines en 2024, pourrait encore modifier la donne, si TRUMP accède de nouveau à la présidence, ce que je ne souhaite pas évidemment, car son fer de lance, c’est son désengagement progressif de l’Europe, en tant que soutien politique, économique, militaire et financier, dans le but de consacrer un maximum de ressources à la confrontation avec la CHINE, le nouvel Ogre mondial. Évidemment, ce moindre intérêt pour les européens auraient des conséquences évidentes pour ceux qui en profitent largement et hypocritement parfois….les obligeant alors à revoir leur mode de pensée et de coopération européenne avec la France en particulier….
    Ouf, je me suis lâché, ça faisait un moment que j’y pensait…..!
    Bonnes réflexions….

    1. J’ai vu un reportage passionnant sur l’usine du rafale, ou l’on apprenait que 75% des couts d’un avion (je confirme que c’est la même chose dans d’autres domaines au passage) ne sont ni l’ingénierie initiale, ni les matériaux super pointus, ni la main d’oeuvre d’assemblage.
      Ces choses vont vite en fait.
      Ce sont des couts de vérification.
      A chaque étape, à chaque rivet, pour chaque branchement, il y a un type qui vérifie le matériaux brut avant réalisation d’une pièce, un autre qui en contrôle la qualité, un autre qui en contrôle la pose, enfin qui post assemblage global, passe un temps de revue hallucinnant à tout recetter point par point et valeur par valeur.

      Cette démarche « iso » super exigeante, c’est transmissible aux indiens, et ça pourriat effondrer le cout des machines même si le matos est fait chez nous.

  8. Désormais tout commentaire intégrant la notion de SCAF ce sera modération immédiate. De ce fait les proses de Raphaël et Sylvain Pigelet ont disparu.
    A bon entendeur !

  9. Je vois au moins 2 arguments contre le F-15EX
    – Son prix d’achat sensiblement supérieur à celui du Rafale ainsi que son coût d’exploitation intrinsèque dû à l’avion lui-même mais aussi à la non mutualisation possible avec les Rafale déjà existants et futurs (proche) des Rafale marins
    – Le F-15EX n’apporte pas beaucoup plus que le Rafale niveau performance et emport, i.e. pratiquement aucune mission hors de portée du Rafale et que le F-15EX peut effectuer

    1. On peut s’attendre à un succès total pour le Rafale qui pourrait remporter remporter le plus gros contrat de son histoire. Manquerait plus que l’Arabie Saoudite en prennent 100 et on serait sur niveau d’exportation exceptionnel et une incroyable histoire. Et le standard F5/Neuron pourrait encore redoubler les intérêts

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