Quelle est en 2024 la crédibilité réelle de la chasse russe ?

Alors que l’on se dirige vers le triste 2e anniversaire de la guerre en Ukraine il est peut-être temps de se pencher sur l’image de marque de la chasse russe aujourd’hui. Et aujourd’hui le moins qu’on puisse dire c’est que celle ci n’est pas du tout la même partout dans le monde, très mauvaise dans une partie et excellente dans une autre. Pourtant que ce soit les Mikoyan MiG-31 Foxhound ou les Sukhoi Su-35 Flanker-E ils ne jouissent pas toujours d’une réputation à la hauteur de leurs capacités réelles. Essayons d’y voir un peu plus clair.

Depuis l’apparition de l’aviation militaire dans les années 1910, et notamment durant la Première Guerre mondiale, jusqu’à l’époque actuelle en passant par la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide les unités de chasse ont toujours su exalté les opinions publiques. Les as de 14/18 et de 39/45 demeurent une image d’Épinal forte dans de nombreux pays ayant un minimum de culture aéronautique et/ou historique. Ailleurs c’est plutôt l’impression de force brute des avions d’armes actuels qui sont utilisés pour glorifier la chasse et le savoir-faire, réel ou supposé, de ses pilotes.

Or aujourd’hui on ne peut pas dire que l’image que renvoie la chasse russe soit la même partout dans le monde. Nous allons prendre quatre régions du globe qui bien que séparées montrent à quel point la désinformation orchestrée par Moscou peut faire des ravages tandis qu’ailleurs la présence de médias libres et indépendants apportent une information beaucoup plus pondérée. Ces régions sont d’un côté le Proche / Moyen-Orient et le Sahel, et de l’autre, l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale.

Objectivement parlant la chasse russe repose sur neuf modèles d’avions de combat différents. Certains sont mythiques et hérités de l’ère soviétiques comme le Mikoyan MiG-29 Fulcrum et le Sukhoi Su-27 Flanker tandis que d’autres sont plus récents à l’image des Mikoyan MiG-31 Foxhound et Sukhoi Su-35 Flanker-E déjà cités ou encore des Sukhoi Su-24 Fencer, Su-25 Frogfoot,  Su-30 Flanker-C et Su-34 Fullback. Il y a aussi le cas du toujours très mystérieux Sukhoi Su-57 Felon annoncé comme furtif et de 5e génération par la Russie.

Il y a donc deux régions du monde où la chasse russe jouit d’une image de marque remarquable, où elle est quasiment déifiée : le Proche / Moyen-Orient et le Sahel. En fait s’y mêlent souvent de forts sentiments anti-américains ou anti-français voire même pseudos panafricains. Pour beaucoup de pays de ces régions du monde comme en Égypte, en Iran, ou encore en Syrie pour la première et au Burkina Faso, au Mali, ou encore au Niger pour la seconde les unités de chasse russes passent généralement pour exemplaires et dotées des meilleurs avions du monde. Il est à signaler que si des avions de combat russes sont fréquemment déployés en Syrie ils sont totalement absents des autres territoires et de leurs espaces aériens. Des MiG-29 Fulcrum et/ou des Su-35 Flanker-E frappés des marquages de nationalité russe n’ont jamais été aperçu au-dessus de l’Afrique sub-saharienne.

Et pourtant ils y sont vu comme des avions exemplaires, bien supérieurs à ce que le Canada, les États-Unis, la France, ou encore le Royaume-Uni peuvent aligner. En fait pour pas mal de ces pays l’outil de propagande de Moscou n’hésite pas à utiliser à desseins les méconnaissance voire l’ignorance des populations locales en matière aéronautique pour en rajouter toujours un peu plus. L’avion de combat russe est alors vu comme un libérateur anticolonialiste alors même que c’est justement une guerre impérialiste que Vladimir Poutine mène en Ukraine. La cohérence n’est jamais de mise dans la propagande, pas plus que la retenue. À ces considérations de soutien total à la politique internationale russe se mêlent quasi systématiquement une xénophobie anti-américaine et/ou anti-française particulièrement virulente.

À l’opposé du Proche / Moyen-Orient et du Sahel on retrouve l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale. Là la chasse russe bénéficie d’une image beaucoup moins reluisante. On peut même dire qu’elle est globalement exécrable ! Ses échecs en Ukraine les drones iraniens ont pris le relais de ses défaillances autant que ses actions soit disant défensives contre des avions de reconnaissance et/ou de surveillance systématiquement désarmés ont fait passer les pilotes de chasse russe pour des militaires manquant de sang-froid. En fait à la différences des pays du Proche / Moyen-Orient et du Sahel des nations comme le Canada, les États-Unis, et celles de l’Union Européenne «affrontent» régulièrement la chasse russe. En fait elles s’y frottent sans que jamais le feu ne soit engagé.

Pour les deux premières d’entre elles c’est au travers du NORAD, qui assure la défense aérienne nord-américaine, que les chasses rencontrent leur homologue russe lorsque celle-ci escortent l’aviation stratégique. En Europe c’est un peu la même chose puisque nos aviations de chasse participent régulièrement aux missions Baltic Air Policing et Icelandic Air Policing pilotées par l’OTAN afin de protéger respectivement les trois républiques baltes et l’Islande des menaces de l’aviation russe. Là encore il est fréquent que des chasseurs russes soit interceptés. Parfois ils accompagnent même des avions espions afin de les protéger de l’aviation alliée.

Les rares véritables confrontations entre chasses alliées et chasse russe ont tourné en faveur des premières, sauf à la limite lorsue le MiG-31 Foxhound est engagé. Non pas  forcément pour des raisons de supériorité technique de leurs avions, même si globalement les Dassault Aviation Rafale, Eurofighter EF-2000 Typhoon, et autres Lockheed-Martin F-22A Raptor demeurent plus adaptés que les MiG-29 Fulcrum, Su-27 Flanker, et Su-35 Flanker-E aux missions air-air. En fait c’est le facteur humain qui est déterminant. Car que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe occidentale les pilotes de chasse sont systématiquement mieux formés et mieux entraînés que leurs collègues russes. Professionnels et maîtres d’eux lorsqu’en face les pilotes russes jouent aux cowboys d’opérette.

Il faut signaler qu’un peu partout aux États-Unis et en Europe des courants de pensée pro-Kremlin, généralement d’obédience d’extrême droite, font en sorte que l’image des forces armées russes remonte auprès de la population civile. Cela touche forcément aussi l’aviation militaire. Pour autant ce phénomène demeure encore assez marginal, sauf auprès de citoyens peu éclairés. Les images de la guerre en Ukraine et des massacres perpétrés par l’envahisseur russe n’aident vraiment pas ces propagandistes bas de plafond. Il est intéressant de voir que les méthodes employées sont alors les mêmes que celles en vigueur au Proche / Moyen-Orient et au Sahel.

Au final vous l’aurez compris suivant l’endroit dans le monde où vous vous trouvez votre vision de la chasse russe pourra être différente. Ce qui est intéressant sur le sujet c’est que l’on pourrait faire la même chose avec l’aviation de combat alliée et on aurait sensiblement l’inverse. Fort heureusement le monde n’est pas binaire et parfois vous avez en Afrique et au Moyen-Orient des gens qui préfèrent la chasse alliée à la chasse russe tandis que d’autre en Europe auront la vision inverse. Notre site est lu un peu partout dans le monde, c’est pourquoi nous vous avons proposé cet article.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

22 réponses

  1. On peut aussi dire qu’une aviation de chasse « brille » par ses résultats lors de conflits et de missions opérationnelles. Que ce soit en Syrie ou en Ukraine, les résultats ou performances de l’aviation russe ont été médiocres au regard des capacités effectives sur le papier. Ce qui constitue d’ailleurs une énorme surprise. Là encore sur le papier, la chasse russe est – toujours – nettement supérieure à la chasse ukrainienne, et pourtant, elle ne parvient pas à s’imposer en dehors de ses frontières.
    Le matériel est en cause (suite de guerre électronique pas au niveau, maintenance défaillante, qualité de la fabrication (rivetage visible sur le Su-57)…) mais aussi l’entraînement des équipages, insuffisant, sans doute par défaut de disponibilité des appareils ce qui réduit le nombre d’heures de vol.
    Certes, les Su-30MKI, les Su-35, Su-34, MiG-31 et Su-57 développent une évidente « esthétique de la puissance », ce sont de grosses machines, puissantes, mais avoir de la « gueule » ce n’est pas le tout, il y a le révélateur du champ de bataille.
    Si la chasse russe devait affronter celle de l’OTAN, elle serait probablement balayée.

  2. La crédibilité d’une aviation de chasse dépend essentiellement de 3 facteurs : la qualité de l’entraînement des pilotes, la qualité des stratégies/doctrines employées, et les qualités intrinsèques des appareils. Les piètres résultats de la VKS au début des hostilités en Ukraine, sont le reflet du faible nombre d’heures de vol et de stratégies inadaptées. Ceci dit, après 2 ans de guerre, il serait présomptueux de penser que la VKS n’aurait pas su en tirer des leçons. De même, les pilotes engagés sur le front ont mécaniquement augmenté leurs heures de vol, et leur expérience.

    1. Je suis plutôt de votre avis. Les russes ne sont pas complètement idiots. Ils finissent par comprendre et ils ont payé cher pour voir. C’est bien tout le problème d’ailleurs. Le parc d’avions russes opérationnels avant le début du conflit ukrainien était déjà faible, 3 ou 4 fois moins que les chiffres de la propagande. Par opérationnel j’entends apte à faire la guerre dans un environnement contesté, pas de missions de police ou de bombardements sans défense anti aérienne comme en Syrie. Les russes le savent et ne peuvent se permettre de perdre 3 ou 4 aéronefs par semaine. Et contrairement aux blindés, ils n’arrivent pas à remonter en production. Même s’ils y parvenaient, reste le problème des pilotes. C’est facile de mobiliser du soldat à usage unique pour monter sur Bakhmut, c’est autre chose de former des dizaines de pilotes de chasse. C’est une équation quasi insoluble.

  3. Article de très bonne tenue, comme souvent d’ailleurs sur votre site. La critique est parfois facile mais ici vous avez le mérite d’analyser plusieurs points de vue. Je sais que vous n’aimez pas qu’on dise cela de vous mais c’est un vrai travail journalistique que vous nous proposez ici et c’est pourquoi à mes yeux Avions Légendaires est un très bon site. L’image de marque de l’aviation de chasse russe risque de ne pas s’arranger avec les rumeurs d’emploi d’armes chimiques par les Sukhoi Su-25 et Su-34.
    Alors encore bravo à votre petite rédaction amatrice.

    PS : je remarque que les « ayatollahs de l’orthographe » comme vous les nommez se sont calmés. Ils ont sans doute remarqué que ce qu’ils appellaient des fautes n’en étaient en fait pas et que finalement vous écrivez un français très correct, bien souvent même assez soutenu.

  4. Ce serait intéressant d’avoir la perception vue d’Amérique du Sud et d’Asie. Et surtout les pays qui ont connu ou qui connaissent les avions soviétiques/russes

  5. Historiquement le niveau des matériels soviétiques a toujours été retrait, à quelques exceptions de type T34, yak 3, mig 15, Tu95… mais de règle générale la quantité primait sur la qualité. Regardez la qualité d’assemblage des T34 en 1942 lors des déménagements des usines,les bricolages sur les pe2 aux perfo decroissantes…idem pour les sous marins. Bref c’est un mode de fonctionnement historique de ce système, ou le rustique ne fonctionne pas toujours mieux. Bien sur il y a eu de grands pilotes soviétiques, mais le système ne doit pas permettre à ceux-ci de s’exprimer. La force de l’otan se sont les échanges et exercices reguliers, le respect des consignes et la disciplines, et côté VVS ?

  6. Article très intéressant. Je note que l’Inde, alliée historique de la Russie, achète désormais des Rafales pour compléter une aviation maison et russe. C’est un signe du constat d’efficacité des uns et des autres.

    1. D’autant plus que l’Inde cherche dorénavant à acquérir plus de Rafale encore et diminue sa dépendance au (pourtant très bon) Sukhoi Su-30MKI. Plutôt que d’acheter russe elle parle même désormais d’acheter le F-21A, une version spécialement adaptée à ses besoins du F-16V Block 70.

  7. Pas malin de mètre le F22 Raptor dans la balance…. alors que cette avion n’est jamais déployer en dehors des USA car ils ont peur de s’en faire descendre 1 ou 2… Autant dire que les confrontations d’un F22 avec les SU57 et SU75 restent au niveau du fantasme… Pour rappel le quasi seule exploit opérationnelle des F22 c’est d’avoir descendu un ballon sonde chinois à 800 mètres. Mwaarff en guise de preuve de supériorité aérienne sa se pose un peu la. **** comme un *** sur l’état des avions soviétiques de la Grande Guerre Patriote pour tenté de faire penser que 80 ans, plus tard la situation est la même en Russie est en revanche de la pure escroquerie intellectuelle, voire de la bêtise. En Russie tu mériterait les tribunaux pour trahison. Tu a le droit d’être antisovietique ou antirusse après tout tant que tu le peux. Quand on aura prit le pouvoir en 2027 sa sera autre chose. C’est pas une raison pour te ridiculiser en racontant des âneries sur le sujet pauvre ******* d’atlantiste que tu est. En plus tu sais pas écrire sans faire des fautes c’est ****** de te lire à la fin.

    1. Le F-22 Raptor jamais déployé en dehors du territoire américain ? Vous êtes sûr de vous sur ce coup là ?
      Et sinon la guerre contre Daech ça ne compte pas ? https://www.avionslegendaires.net/2015/11/actu/des-f-22-raptor-hawaiens-deployes-contre-daech/ ou encore https://www.avionslegendaires.net/2014/09/actu/f-22-raptor-americains-bombarder-daech-en-syrie/ sans compter la sécurité de la Corée du Sud. https://www.avionslegendaires.net/2016/02/actu/lus-air-force-deploie-quatre-f-22a-raptor-en-coree-du-sud/ ou encore la guerre contre les groupes terroristes soutenus par l’Iran. https://www.avionslegendaires.net/2022/02/actu/des-f-22a-raptor-deployes-aux-eau-face-a-la-menace-houtie/
      Et oui les F-22 Raptor sont allés affronter la chasse russe qui a choisi de se terrer lâchement. https://www.avionslegendaires.net/2022/10/actu/les-f-22a-raptor-sans-reel-adversaire-de-la-part-de-la-russie/
      Donc niveau ridicule et ânerie vous êtes un champion du monde !

      Ne me remerciez pas j’adore remettre à leur place les trolls pro-russes qui n’y connaissent rien en aéronautique.

      1. Rien ne comptent dans vos exemple.
        dans aucune de ces situation il n’ont eut a faire à la moindre défense aérienne.

        Pour le dernier lien, j’en rigole encore ! Les grandes puissances ne se faisant pas la guerre directement, les américains ont peur de notre Sainte mère la Russie votre article est d’un ridicule consommé. Vous êtes un tocard qui ni connaît rien en aéronautique.

        1. Puisque je suis un « tocard » vous comprendrez que désormais je vous modère strictement. Nos lectrices et lecteurs n’auront plus à subir votre prose.
          C’est sans appel.

  8. Salut Arnaud, salut la teams,
    J’espère que vous allez bien et bonne année (il reste encore un jours pour le dire)

    Bon Arnaud, comme d’habitude, je trouve ton article un peu trop critique.
    L’occident ne va sûrement pas encenser la chasse russe, ni acheter le matériel. Donc partir sur ce constat est assez bancale forcément.
    Mais pour en revenir à la chasse russe, je trouve qu’elle fait plutôt preuve de résilience au vu de l’entretien médiocre et de formation des pilotes plutôt moyenne.

    Il faut voire que les pilotes travaillent sur un champ de bataille saturé en manpad et en SAM.
    Les avions russes font ce qu’ils savent faire de mieux à savoir la rusticité et une cellule solide.
    Les pilotes peuvent aller du jeune cow-boys agressif au pilote extrêmement chevronné faisant preuve d’abnégation avec en exemple le Il-96 midas qui malgré s’être pris un patriot dans le buffet a réussi à faire une manœuvre d’urgence pour éviter de s’écraser sur un village.

    Bref par manque d’homogénéité vis à vis de la formation et de la chaîne de logistique défaillante. La chasse russe n’est pas exécrable comme tu le dis dans l’article mais moyenne.

    De plus, la guerre permet un gros RETEX et a fait bouger les lignes dans la chaînes de commandement des VVS et de l’administration archaïque et corrompue.

    Avec la mise en place de gros centres de formation, la finalisation de certains projets de Gen5 (mise en production limitée du drone lourd S-70 okotnik, mise en production du Su-57, projet avancé de mise en place d’une chaîne de production du SU-25 nationale, rationalisation de la production à grande échelle du Su-35)

    Bref les lignes bougent chez les russes et heureusement pour eux vu la situation catastrophique du début de la guerre.
    Mais de toutes les armées, les VVS étaient les moins pires. Peut-être car elle était gérée par des passionnés et non par du népotisme.

  9. Tous les mordus d’aviation……d’un certain âge j’en conviens n’ont pas oublié le 30 juillet 1970, ou suite à l’attaque d’un Skyhawk, qui fut endommagé par des MiG21 pilotés par des Russes, l’armée de l’air Israélienne fit une démonstration en envoyant au tapis 4 MiGs pilotés par des Russes au tapis, j’avais en mémoire 5 , sans perdre un appareil côté israélien, le guet- apens israélien fut mené par 12 Mirages et 4 rhinos, l’incursion de ces derniers firent décoller 24 MiGs 21 pilotés par des Russes, la branlée prise ce jour est restée dans les mémoires, l’arrogance ancestrale des Russes…..ils n’ont pas changé, fut ramenée à une grande modestie. Ce combat peut-être retrouvé facilement sur Russian Beyond, qui est une revue que tout français ayant été en Russie connaît. Pour fouiller plus loin, et là Arnaud tu pourrais nous éclairer, l’un des As Russe 39/45 n’a-t-il pas obtenu la majorité de ses victoires sur P-39 Airacobra? de même un pilote du NN, avait reconnu avoir été stupéfait de la différence de finition entre un P-51 et un Yack 3 à gratter. Connaissant bien la Russie, et le peuple russe, pour m’avoir accueillie au cimetière des étrangers pour fleurir les quelques tombes des pilotes du Neu-Neu je ne puis qu’éprouver un profond mépris envers le dictateur qui asservi le peuple russe il mérite mieux que ça. Nous devrions y réfléchir.

  10. Ca c’est de l’article, vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère et c’est ce que nous sommes beaucoup à apprécier sur ce site. Bravo pour votre liberté de ton et de parole. Bien sûr que la crédibilité de l’aviation russe est à zéro et pas uniquement la chasse. Le transport c’est pareil et ne parlons pas des écoles de pilotage qui pleurent toujours à attendre leurs Yak 152.
    Encore bravo Arnaud, vous avez des corones et vous n’hésitez pas à aller au fond des choses.

  11. Merci Arnaud pour l’article
    Je voudrais ajouter en ce qui concerne la qualité des pilotes et aussi des « rampants » que malheureusement, le meilleur entraînement est de faire la guerre et à partir de la fin de la 2nde GM, les USA est le pays a participé à plusieurs conflits de grandes intensités (ce sont des constats et je laisse les considérations politiques de côté)
    Et dans une moindre mesure, la France a eu et a aussi ses conflits
    La matériel aussi a grandement évolué grâce aux retex des guerres

  12. Marre des articles en faveur des ukronazis sur ce site. Je vais vous attaquer en justice pour publicité en faveur du nazisme. Dès demain je saisis la justice sauf si d’ici la vous retirez votre publication et présenter des excuses publiques à la Russie.

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